Latest Reviews L’actu des chroniques

Connu dans le milieu musical pour ses compositions pour le grand écran, Benoit Berrou a sauté le pas et nous propose un premier CD avec des chansons dont l’originalité est non seulement de faire entendre des instruments à cordes et peu de guitares électriques, mais de napper ces chansons d’envolées musicales souvent dédiées au cinéma.

Fidèles à ce que furent les spécificités de la planète musicale Gong, voici que le combo mené par le légendaire duo Allen-Hillage nous propose en 2009 un album qui nous annonce pas mal de choses pour 2032. Oublions ce dont on nous gavait pendant la fin des 90’s avec le foutu bug de l’an 2000 et autres conneries informatiques. Ici, la projection métaphysique du combo donne dans le positif, comme au bon temps des rêveurs Peace and Love que furent Daevid Allen et Steve Hillage, y’a plus de quarante ans.

N’étant pas un grand fan de compiles, je me suis mis ce ‘A Dixiefrog Night Blues’ de côté et me le suis glissé dans le lecteur un soir de pleine lune, tandis qu’au loin des voisins s’engueulaient comme des loups affamés sous les rares nuages de fin d’été. Poussant les potards à fond, j’ai tendu l’oreille à ce foutu CD, me disant que bon, fallait bien, même si le principe de la compile, etc., mais dès le premier titre, punaise, j’ai accroché.

Personnage atypique, Nico Wayne Toussaint est chez lui en France comme aux States et sa musique est à l’image de sa vie partagée entre la Floride et l’hexagone, douce et tendre d’un côté, explosive de l’autre. Autant sur scène le chanteur-harmoniciste est une pile électrique poussée à fond, autant sur CD il vous dévoile ses facettes plus intimistes et plus en retenue. Comme autant de petites pièces de céramique que vous accolez les unes aux autres.

En musique, comme pour les titres d’albums, aller à l’essentiel est souvent gage de réussite. Ce ‘2PM’, pour ‘2ème album du Pat McManus Band’, va à l’essentiel, sans compromis, démontrant toute l’étendue du talent du ‘Professeur’. Talent d’auteur-compositeur comme d’instrumentiste. C’est direct et sans fioritures, c’est puissant et ça écrabouille toute résistance possible. C’est du pur jus blues et rock à la fois, c’est du concentré, c’est en un mot l’essence de l’essentiel.

Et le guerrier du blues nous revient avec une puissance de feu décuplée malgré le fait qu’ils ne soient plus que deux à jouer, l’artiste gallois s’étant séparé en route de la moitié de sa section rythmique. Du Blues Power trio, il n’a gardé qu’une moitié, pourrait-on dire: le batteur, Dave Small, en l’occurrence.

Une ravissante jeune femme à la voix ensorceleuse et sensuelle qui se joue avec humour et délectation de tous les démons qui veulent prendre possession de son être. Irais-je jusqu’à écrire qu’on les comprend aisément?

Avec ce nouvel opus, le bluesman venu du froid nous dévoile une facette inattendue de son talent d’auteur-compositeur et de chanteur-guitariste. Celui qui nous avait habitués à entendre un groupe entier à lui seul nous propose ici quelques chansons dans lesquelles violon, violoncelle et percussions accompagnent le colosse nordique avec une finesse et une sensibilité qui va en faire frissonner plus d’un.

Partout où ils passent, Boney Fields & The Bone’s Project aboutissent toujours au même résultat, celui de faire danser le public, en communion avec le groupe, quels que soient la dimension de la salle et le public de l’endroit où ils se produisent. Fait quasi unique en ces lieux, je les ai vus faire se lever toute l’assistance du très sélect Jazz Club Etoile du Méridien,…

Second opus de The Love Me Nots, ‘Detroit’ est sans contestation aucune le pari réussi d’un combo qui s’était formé à Phénix, dans l’Arizona, pour n’être qu’un side-projet pour les membres de différents groupes. Ce qui n’était au départ qu’un plaisir de jouer sans objectif précis fut présenté sur MySpace, via quelques compos, et provoqua un tel buzz que les quatre compères décidèrent de donner corps au projet…

J’avais écrit un petit article sur le passage du jeune homme lorsqu’il s’était produit en quartet au Duc Des Lombards, il y a de cela quelques mois (article publié dans Blues Magazine). Je reviens vous donner des nouvelles de l’harmoniciste en question car quand le garçon a quelque chose dans la tête, je peux vous assurer qu’il est impossible de lui déloger l’idée de la boite crânienne.

Bill Homans, de son surnom Watermelon Slim, est un mec qui ne laisse pas indifférent. Chez lui, y’a toujours quelque chose qui finit par vous toucher, même si vous n’êtes pas fan de blues pour un radis. Ou pour un melon d’eau.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le gaillard sait se servir et du manche et des deux mains! J’aurai volontiers qualifié cette musique à l’énergie débordante de ‘power-rock’ si j’avais eu à devoir coller une étiquette sur ce type de zik qui ne constitue pas ma tasse de Jack Daniel’s quotidienne, mais qui se laisse néanmoins écouter à certaines heures du jour ou de la nuit.

Mick Stover est le bassiste d’une formation à géométrie variable dont la raison d’être sur la planète musicale est de distiller de l’excellent blues électrifié, ce dont lui et ses acolytes s’acquittent fort bien tout le temps que dure ce disque composé de seize titres, dont quatre ‘Live’ en bonus.

Les mesquins et les tout petits du bulbe rechigneront en disant qu’il y a moins de chansons que dans la galette précédente (‘Backbone & Gristle’), mais ceux-là peuvent retourner vaquer à leurs occupations banales. Mac Arnold est, certes entouré de ses talentueux comparses habituels mais l’opus étant, cette fois-ci, produit par Bob Margolin lui-même, il acquière selon moi un niveau supérieur aux disques précédents,…

C’est à l’occasion de la dernière tournée de Janet Martin et de Peter Nathanson que nous avons fait connaissance avec Janet. Cela se passait, il y a quelques jours, ‘Aux Petits Joueurs’, un de ces nouveaux lieux parisiens où il fait bon écouter du blues, et je vous prie de croire que cela fut une fabuleuse soirée!

A l’instar des bluesmen noirs du Delta qui chantaient les peines et les espoirs de tout un peuple après de dures et longues journées de travail dans les champs de coton, Sam Baker chante les peines et les espoirs des hommes du XXIème siècle avec la même intensité et le même cœur. Le titre de l’album est d’ailleurs à lui seul un symbole: ‘Cotton’.

Du thème vocal a capella en passant par l’incantation à la déesse Shiva, de l’atmosphère des grandes agglomérations nord-américaines à celles évoquant l’Afrique, l’intégralité du nouvel opus de Richard Bona exprime la diversité et l’universalité du Blues. Celui dont la colonne vertébrale est certes la gamme pentatonique mais qui pourtant ne saurait se laisser réduire à un seul style de musique.

Serait-ce un effet du réchauffement climatique qui fait non seulement fondre les banquises et les glaciers mais remonter la température des régions peu ensoleillées, ou bien serait-ce un nouveau virus qui contaminerait les cht’is en particulier?

Il y a des moments où l’on peut remercier internet à genoux, surtout lorsque l’on tombe, au hasard des pages MySpace d’artistes, sur des chansons qui vous touchent de suite au cœur. C’est le miracle et la magie du net, surtout lorsque ces chansons sont introuvables dans les bacs des magasins, ou alors faut ramer comme un dingue dans les rares qui proposent des imports, et encore…

La belle, très belle surprise de cet album vient du fait que non seulement vous allez découvrir en J.P. Ranger (J.P. pour Jean-Pierre) un guitariste-chanteur à la voix chaude autant à l’aise sur des chansons pop que sur des titres plus soul ou diablement plus rock, mais vous allez apprécier un véritable auteur-compositeur qui sait ciseler ses textes pour les faire glisser avec saveur sur des musiques bien balancées.

Découvert via le réseau MySpace, ‘Kenobass Project’ est un album de metal rock progressif initié et composé par le bassiste Bruno Rivoire (aka ‘Kenobass’) secondé par ses deux complices : Samuel Scheubel au claviers et Ayman Mokdad à la guitare. Comme vous pouvez le constater, point de batteur, remplacé ici par des cogneurs virtuels (aka ‘programmations’).

Nouveau joyau que ce CD réalisé par Music Maker et proposé en France par le label français Dixiefrog qui semble s’être fait un devoir de diffuser les albums réalisés par la fondation américaine afin de faire connaître au plus grand nombre d’entre nous des bluesmen, inconnus pour certains, et qui, sans cette première présence sur CD, auraient sans aucun doute disparu sans laisser de trace sonore de leur passage.

N’importe qui vous le dira, mais pour sortir du lot, au Texas, vous devez être un sacré guitariste, et ce Shawn Pittman là est de la graine des très bons guitaristes, comme il vous le démontre sur les 18 titres alignés sur cet opus. Dix huit chansons là où d’autres vous en auraient collé à peine dix,…