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chroniques de CD, DVD

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Latest Reviews L’actu des chroniques

Trio Esperança – De Bach à Jobim

Il n’y avait qu’elles, pourrait-on dire, pour pouvoir tenter ce pari fou-fou-fou de faire cohabiter sur un même album J.S. Bach, Jobim, les Beatles, Chico Buarque et bien d’autres encore. Car pour faire cohabiter du classique, même revisité par Eva et Gérard Gambus, et les Beatles, fallait du culot, ou un talent fou. Les trois sœurs de Trio Esperança ayant les deux, le talent et le culot, elles nous offrent ici douze chansons fabuleuses et absolument délicieuses.

The Shin – Black Sea Fire

Plus qu’un simple CD à écouter, vous avez ici un album-concept à découvrir, à approfondir car The Shin ne s’est pas contenté de brasser les musiques et les voix de plusieurs origines. Il les a regroupées pour les faire fusionner dans le cadre d’un projet, d’un concept qui était d’offrir une synthèse multiculturelle autour de la Mer Noire.

Rodney Branigan – 1 Man 2 Guitars

Si l’on place la galette dans le lecteur sans prendre le temps d’ouvrir la pochette et de découvrir qui est ce garçon, on risque fort de passer à côté de l’essentiel. Quand bien même aurait-on retenu le titre de l’album: 1 Man 2 Guitars. Un homme, deux guitares. Oui, et alors? Nous en connaissons certains qui en possèdent plus d’une centaine et qui n’en font pas pour autant des tartines, ou un opéra-rock.

Blues Power Band – Live

L’album live, enfin! Après une année 2009 à chercher Zee dans les salles du Réservoir, du New Morning, du Club Med World tout comme sur les scènes du Festival du Creusot et de Rock en Stock, entre autres, le Blues Power Band nous propose en ce début 2010 de refaire cette quête insensée en leur compagnie, au travers de deux galettes: un CD reprenant l’intégrale du concert du New Morning (décembre 2009) et un DVD vous proposant sous forme de

Frasiak – Parlons-nous

Fils spirituel de Leo Ferré dont il reprend ici ‘Vingt ans’, Frasiak est un mélange de Dylan crasseux et de Leonard Cohen déjanté qui auraient fréquenté Pierre Vassiliu et Georges Brassens pour leur parler vrai en français. Cette ‘French touch’ qui fait de tous les thèmes abordés par Frasiak de superbes Polaroïd de notre société et qui donnent à sourire, même quand le mec appuie là où c’est vrai.

Little Al Thomas & The Deep Down Fools – Not My Warden

Quelle injustice, pourrait-on dire et répéter sans fin en écoutant cet album de Little Al Thomas, tant la voix du bonhomme vous prend aux tripes alors même que cet album n’est que le troisième d’une carrière discographique débutée à l’âge de…69 ans, avec le (depuis) fameux et très recherché ‘South Side Story’.

Jul – Until The End

Trois lettres sur une couv de CD, cela donne Jul, et après? se demande-t-on… Après, c’est simple, on glisse le CD dans le lecteur et on se prend une grosse claque dès le premier morceau, ‘Until The End’, qui donne justement son titre à l’album. C’est du blues acoustique qui envoie, sur lequel batterie et basse viennent se greffer, suivis par un clavier et une sublime lead guitare.

Absynthe Minded – Absynthe Minded

Avec un nom pareil, Absynthe Minded, sûr que les ménagères vont se demander si l’un des cinq compères qui forment le combo pourrait être leur gendre idéal, car en plus, sur la couv du livret, les voilà qui cachent leurs visages avec un masque… qui ressemble trait pour trait à celui d’un gendre idéal. Leurs vrais visages? A découvrir par vous-même, en consultant le superbe livret.

Andy McKee – Joyland

En ce quarantième anniversaire de la mort de Jimi Hendrix, véritable Dieu de la Strato, c’est un autre génie de la guitare que nous vous présentons et dont, peut être, vous avez déjà vu des vidéos sur YouTube car, le buzzzz aidant, la réputation du bonhomme a très rapidement dépassé les frontières du Texas et des States: Andy McKee.

Beast – Beast

Le nom du duo, déjà, est un signe. Attention, car la bête est là, sorte d’hydre à deux têtes composée d’un multi-instrumentiste producteur bien allumé, Jean-Phi Goncalves, et d’une voix féminine féline et sauvage, Betty Bonifassi. Et la bête n’est pas du genre à se laisser domestiquer ou apprivoiser.

Big Gilson – Blues Classics Live

Rien à dire. En écoutant cet opus live, le Big Gilson mérite son surnom de Big car c’est un bon, un très bon guitariste, et ses envolées sur cet opus live le démontrent. Et puis le mec est non seulement talentueux, mais reconnu par ses pairs, ayant joué avec Duke Robillard, Steve Cropper, Corey Harris, Lonnie Brooks, Magic Slim et pas mal d’autres encore, c’est dire si ce tueur à la six cordes venu du Brésil est du niveau des meilleurs.

Buzztown – Hit the road and play the blues

Tels les premiers rayons de soleil printanier nous font oublier la période de torpeur hivernale, Buzztown nous revitamine avec ce premier album autoproduit, ‘Hit the road & play the blues’, pétillant et revigorant à souhait. Et là, croyez moi, les anges du blues se sont penchés, que dis-je, sont tombés dans le berceau du nouveau né!

Daran – Couvert de poussière

Daran nous revient, sans ses ‘chaises’ mais avec ses tripes et son cœur, tout cela étalé sur les treize (clin d’œil à son label, XIII Bis…?) titres, mélange salé-sucré d’anciennes chansons et de plus récentes, comme pour chasser cette poussière qui s’est lentement et insidieusement déposée sur la discographie du bonhomme depuis…., sans doute depuis le scud que fut ‘Huit Barré’, excellent album de rock français sorti en 1995, il y a quinze ans déjà.

Darko Rundek & Cargo Orkestar – Live in Youth Club Belgrade

Et voilà un opus que je vous recommande d’acquérir de toute urgence. Mettez votre gyrophare et vos warning, klaxonnez autant que vous le souhaitez mais foncez dénicher cette perle qu’est cet album live. Et pas seulement parce que cet opus n’aurait sans doute jamais vu le jour tant Darko Rundek est allergique aux enregistrements en public, mais parce que cet album est tout d’abord d’une qualité sonore exceptionnelle et qu’il est bourré d’une énergie diabolique.

Derdian – New Era Part 3 – Apocalypse

Le titre est clair et sans ambiguïté possible, on est au stade de l’Apocalypse. ‘Apocalypse’, le troisième et dernier épisode de la série ‘New Era’, histoire qui relate le sort et les souffrances du peuple de Derdian, terre lointaine et mystique qui n’est pas sans rappeler la Terre du Milieu tant cette trilogie musicale se complète à la manière de l’œuvre culte de l’écrivain anglais Tolkien.

Dimie Cat – Pin Me Up

Auteur-compositeur-interprète, Dimie Cat n’est pas de ces voix féminines que l’on écoute une fois avant de zapper à autre chose car la miss a cet éclat dans la voix qui non seulement vous scotche à votre fauteuil mais vous donne cette succulente envie d’écouter le CD de A à Z, sans rater une seule voyelle ou une seule consonne, même si pour raisons techniques l’opus proposé ne présente que dix titres.

Eldorado – Golden

Quelle injustice, pourrait-on dire et répéter sans fin lorsqu’une fois passé les Pyrénées, on entend rugir le rock ibérick, comme si la frontière musicale entre l’hexagone et son voisin sudiste était cette barrière rocheuse et que de part et d’autre on n’avait pas droit au rock des groupes nationaux réciproques.

Elias Bernet Band – Life Is A Ball

Réalisé en février 2010 en compagnie de quelques invités tels Vera Kaa et Freda Goodlett, notamment, cet opus vous propose treize titres nourris au blues survitaminé où se mêlent soul, funk et boogie-woogie, comme dans ce ‘Am I Nuts?’ déjanté. Un opus réalisé sous la houlette du producteur Greg Galli, celui-là même qui travaille avec Marc Sway, Michael von der Heide, Fabienne Louves et Vera Kaa, entre autres.

George Benson – Songs and Stories

Le nom de l’artiste déjà, à lui seul, suffirait presque pour classifier l’opus dans la catégorie des très bons car George Benson n’est pas le premier guitariste et chanteur de jazz venu. L’opus est dans la lignée du précédent, ‘Givin It Up’, sorti en 2006 et issu d’une collaboration fructueuse avec Al Jarreau, c’est vous dire que le lascar a effectivement conservé ce son jazzy mâtiné de R&B qu’il injecte avec merveille sur des reprises qui valent le détour

Gizelle Smith & The Midnight Mocambos

Le jeu de mot est facile mais la superbe créature qui chante sur cet opus le mérite, car non seulement cette ‘gazelle’ a de la voix, mais elle a aussi un physique, ce qui, ma foi, est loin de me déplaire et me donne une furieuse envie de voir cette funky woman en live.

Headcharger – The End Starts Here

Yeahhhhhh. Pas mort, le rock en France….!!! Et même plus vivant que jamais. Faut dire que Headcharger n’y va pas par quatre chemins et qu’il fonce droit devant, sans même baliser les à-côtés. Ca arrache tout sur son passage et ca décoiffe façon réacteur de Boeing poussé au max dans un salon de coiffures pour gonzesses à la recherche de sensations.

Laurya Lamy – Le jardin intérieur

Avec cet opus au titre mystérieux, ‘Le jardin intérieur’, on quitte l’autoroute de la chanson française style variété où trop souvent les paroles ne sont là que pour valoriser des compos musicales pour emprunter le chemin caillouteux de la chanson à textes, celle que l’on pouvait écouter dans quelques vieilles caves parisiennes ou dans quelques cabarets perchés sur la Butte, il y a pas mal d’années.

Marc Minelli – Muddy Waters

A l’instar de Jack Bon, leader de Ganafoul et actuellement totalement immergé dans un blues débridé au travers du Electric Duo, Marc Minelli a valsé du punk au blues-rock-électro (un blues-rock qui fera hurler certains puristes, et j’en connais…) tout en conservant dans ses veines ce grain de folie qui donne une ‘Minelli’s touch’ à toute musique qu’il aborde, blues ou autre.

Nuru Kane – Number One Bus

Avec ‘Sigil’, son premier opus qui le fit découvrir de ce côté de la méditerranée, le chanteur sénégalais Naru Kane avait creusé un profond sillon dans notre paysage musical et c’est donc avec beaucoup d’intérêt que l’on attendait la suite, et ce que l’artiste allait faire germer depuis ce sillon-là.

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