Réalisé en février 2010 en compagnie de quelques invités tels Vera Kaa et Freda Goodlett, notamment, cet opus vous propose treize titres nourris au blues survitaminé où se mêlent soul, funk et boogie-woogie, comme dans ce ‘Am I Nuts?’ déjanté.

 

Un opus réalisé sous la houlette du producteur Greg Galli, celui-là même qui travaille avec Marc Sway, Michael von der Heide, Fabienne Louves et Vera Kaa, entre autres.

Autre atout de cet album, les onze compos (sur les treize titres proposés) signées Elias Bernet qui démontrent que le garçon est non seulement un brillant chanteur et joueur de claviers mais aussi un auteur-compositeur de talent. Un mec passablement doué qui fut l’invité du bluesman référence en Suisse, Philipp Fankhauser, c’est dire le potentiel de ce jeune prodige qui a choisi le blues pour s’exprimer et courir le monde.

 

N’oublions pas non plus de citer le trio qui accompagne Elias Bernet, car composé de bien belles pointures: Dede Felix, batteur mais aussi ingénieur du son, producteur, prof de zik et qui joua avec le Steve Whitney Band, John Parr, Claudia Piano, The Bones and Overhead, c’est dire la réputation du bonhomme qui a rejoint le Elias Bernet Band en 2006.

Second personnage de ce trio, Urs Streckeisen, bassiste qui connait également le succès sur la scène jazz et funk avec son propre groupe, Blizz Rhythmia, et qui joua également avec The Poets, Chillifunk, Traffic Jam et le légendaire Jazzpolice, pour n’en citer que quelques uns, car le bonhomme est présent, tenez-vous bien, sur pas moins de 300 albums.

Troisième zicos de ce trio, Manfred Pristas, guitariste pro qui tourne depuis plus de 22 ans et qui gère le site www.manisguitarshop.ch Un gratteux dont le jeu, sur cet opus, ravira tous les amateurs de Chicago Blues comme les fans de belles envolées. Un son Chicago Blues que vient d’ailleurs enluminer sur cet album une section de cuivres particulièrement dense.

 

Elias Bernet Band: un garçon et un band à suivre de près, surtout qu’ils nous viennent de Suisse. Donc aucune raison pour ne pas aller les voir, surtout si vous êtes proche de la frontière helvétique.

 

Frankie Bluesy Pfeiffer