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chroniques de CD, DVD

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Latest Reviews L’actu des chroniques

Steve Tallis and The Holy Ghosts – Loko

Faut avouer que l’album est d’une qualité irréprochable, avec ses petites imperfections, certes, mais qui donnent justement à cet opus un côté exceptionnel, événementiel unique. Un must, indiscutablement !

Gypsy Pistoleros – Welcome to the Hotel de la Muerte

Putain de tornade rock que cet album qui vous souhaite la bienvenue à l’hôtel de la mort. Car il est mortel, ce scud. L’opus donne d’un côté dans le minimaliste, avec cinq titres seulement, mais punaise que ces cinq titres en valent des wagons de pas mal de groupes qui vous remplissent les galettes en vous tartinant des semblants de hits à grand renfort d’arrangements torchés à la va vite, avec le PQ qui colle encore à la jaquette.

Lisa Doby – Who We Are

Mélange d’innocence et de détermination, Lisa Doby est de la race de ces artistes à la voix assurée qui se permet même de (très) bien jouer de la guitare. Silhouette fragile lorsqu’on la croise avant un concert, Lisa devient panthère lorsqu’elle est sur scène, les yeux félins et les mains constamment en mouvement, comme pour mieux appréhender sa proie, le public.

Olmont – Synesthésies

Derrière ce nom de code qu’est Olmont se cache en fait le nom d’un batteur-compositeur reconnu et très apprécié, Olivier Monteils. A l’instar d’Hervé Samb et de ces musiciens touche-à tout au talent aussi fourni que leurs influences musicales sont diverses, Olivier Monteils s’est lancé dans un ‘concept album’ dans lequel il a voulu faire se croiser les musiques et les cultures africaines, latines, celtiques et orientales.

Eric McFadden – Train To Salvation

Quand on détient une telle personnalité et un tel talent, ne pas être davantage sollicité en France pourrait logiquement décourager, mais Eric McFadden y trouve sans doute de quoi décupler sa créativité, alignant depuis quelques années maintenant des albums tous plus originaux et plus beaux les uns que les autres.

Elliott Murphy – Alive in Paris

Les amateurs disent, et j’en connais de très nombreux, que chaque concert de Elliott Murphy est unique, ce que je vous confirme et que vous démontre également ce nouveau live que nous propose ce troubadour des temps modernes.

Sofaï – Ici ou ailleurs

Chanteuse française au prénom qui ne passe pas inaperçu, déjà, Sofaï a la voix chaude et légèrement éraillée, juste ce qu’il faut, pour porter vers le sommet le blues qu’elle compose et pour lequel quelques grands noms tels Beverly Jo Scott et Sal Bernardi (Rickie Lee Jones, Willy Deville) ont craqué, lui offrant chacun un texte pour son premier opus, ‘Ici ou ailleurs’.

Red Man – Bleus Démons

Sorti tout droit de l`enfer après des années de purgatoire, un nouvel arrivant sur la scène très prisée du blues français: Stéphane Gaudoin, alias Red Man, nous offre son premier opus, ‘Bleus démons’.

Le Trio Joubran – A l’ombre des mots

Enregistré par Le Trio Joubran, cet opus au titre évocateur, ‘A l’ombre des mots’, est un vibrant hommage à Mahmoud Darwich, poète disparu dont la voix résonne pourtant tout au long de ce superbe album (qui vous propose un DVD en sus du CD).

Tommy Castro – Hard Believer

Quand un disque de Tommy arrive jusqu’à nos tympans ravis, l’impression que l’on retrouve un pote parti quelque temps se fait prégnante. Du rock-blues mâtiné latinos et nous voilà embarqué dans un délire du meilleur aloi! Avec Tommy Castro on a droit à une ambiance ‘torride’, et ne manquent plus que les tequilas et autres caipirinhas qui coulent à flots.

The Homemade Jamz Blues Band – I Got The Blues For You

Dire du bien de la maison de disques serait redondant avec ce que j’ai déjà eu l’occasion d’écrire mille et une fois sur NorthernBlues. Par contre, faire l’apologie de la famille Perry qui joue le disque que j’écoute actuellement est une tache socialement et ‘bénéfiquement’ nécessaire.

Pura Fe’ – Full Moon Rising

Après un premier opus, ‘Tuscarora Nation Blues’, qui était un véritable cri du cœur pour que l’on écoute et que l’on respecte ces indiens Tuscarora dont elle est directement issue de par sa mère, Pura Fe’ nous avait proposé un second album plus intimiste, ‘Hold The Rain’, comme si après son premier cri, la chanteuse-guitariste avait eu besoin de se poser un instant, et voir comment son appel avait été entendu.

Magma – Emëhntëhtt-Ré

Chaque opus de Magma est non seulement un événement mais une étape de plus dans l’épopée de ce groupe dont le nom est gravé parmi les plus grands noms de la musique, toutes catégories confondues.

Jean Jacques Milteau – Harmonicas

A presque 60 balais, des milliers de kilomètres dans les jambes pour avoir parcouru la terre entière en long, en large et en travers en faisant résonner le langage universel de ses ruine-babines sur les scènes les plus petites comme les plus grandes, Jean Jacques Milteau s’est posé un instant, le temps de sélectionner dans son incroyable discographie les 40 titres qui allaient constituer son ‘Best of the Best’.

Chris Smither – Time Stands Still

Lorsque les baladins modernes débarquent et vous égratignent la sensibilité, je peux vous assurer que cela laisse des traces, longtemps après que la chaîne hi-fi soit éteinte. Chris Smither fait partie de la bande des enfants spirituels de Johnny Cash…

Jeffrey Foucault – Ghost Repeater

Si je fais le choix de vous parler de Jeffrey Foucault en commençant par cet opus, c’est que ce dernier est produit par Bo Ramsey et qu’en matière de blues ce dernier sait de quoi il parle, ayant lui-même enregistré près d’une dizaine de disques bleus. Pas de doute permis, donc, on est face à un homme au sang bleu.

TASTE – Wall To Wall

Même dans nos rêves les plus fous on n’osait l’imaginer tant le mythe de Rory Gallagher semblait intouchable, mais c’est fait: TASTE s’est reformé. Sous l’impulsion d’un autre membre du légendaire line-up formé en 1968, le batteur John Wilson, TASTE nous revient donc avec un nouvel album, 40 ans après les deux premiers opus sortis 1969 chez Polydor…

Jurassic Blues

Pour un premier album, ce ‘Jurassic Blues’ (qui porte le nom du groupe en question) dégage une patate qui ferait pâlir pas mal de monde. Faut dire que le quatuor a derrière lui plus de 300 concerts depuis 2001 et que le line-up de la formation actuelle tourne depuis trois ans, et à une cadence d’enfer.

Bethany and Rufus Roots Quartet – Live à FIP

Dans la série des ‘Live à FIP’, et après l’excellent ‘Live à FIP’ d’Eric Bibb, voici un nouvel album qui confirme que décidément les enregistrements réalisés au studio 105 de Radio France se traduisent ensuite par des albums de très haute qualité et qui rivalisent sans peine avec les meilleurs productions en studio.

Back to the Roots – On The Road II

Second opus ‘live’ de Back To The Roots (ce qui vous explique le II dans le titre ‘On The Road II’), cette galette est un exemple parfait de ce que ce groupe peut offrir en concert, avec cette énergie communicative et cette finesse qui leur est propre, notamment lorsqu’ils reprennent à leur compte, en les adaptant en version bluesy, des titres comme ‘Honky Tonk Women’ des Stones.

Roy Buchanan – When a Telecaster plays the blues

Ceux qui croyaient tout connaître et avoir tout entendu à la guitare se mettent l’auriculaire dans l’œil jusqu’au coude s’ils n’ont pas entendu le Roy Buchanan en live! C’est même à se demander si la Télécaster n’a pas été inventée rien que pour lui tant on a l’impression qu’elle est vivante sous ses doigts véloces.

Malcolm Holcombe – For The Mission Baby

Dans la nuit bien sombre, écoutez le Malcolm et vous saurez ce qu’est le blues! Sans fioritures, le bougre vous balance ce qu’il a sur le cœur et je peux vous dire, pour avoir passé plus d’une heure en sa compagnie, que les incisions, blessures et autres cicatrices se comptent comme les feuilles mortes en automne.

Monette Sudler – Where have all the legends gone?

Voilà une artiste qui, à elle seule, représente l’histoire vivante du jazz des quarante dernières années. Songez qu’elle a côtoyé Khan Jamal au vibraphone dans les années ‘70, Dwight James, Sunny Murray et Philly Joe Jones aux fûts, le saxophoniste Sam Rivers, mais aussi Archie Shepp et Grover Washington.

Lisa Ekdahl – Give me that slow knowing smile

La jeune et jolie suédoise nous rend visite pour la onzième fois, et loin de nous l’idée de nous en plaindre! Une certaine ambiance intimiste et calfeutrée traverse cet opus. La ravissante et charmante Lisa nous raconte quelques tranches de vie et l’habile façon dont elle le fait ne peut que nous transpercer le cœur, et l’âme aussi!

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