Olmont – Synesthésies

Moovy Productions
World Music
Derrière ce nom de code qu’est Olmont se cache en fait le nom d’un batteur-compositeur reconnu et très apprécié, Olivier Monteils. A l’instar d’Hervé Samb et de ces musiciens touche-à tout au talent aussi fourni que leurs influences musicales sont diverses, Olivier Monteils s’est lancé dans un ‘concept album’ dans lequel il a voulu faire se croiser les musiques et les cultures africaines, latines, celtiques et orientales.
 
Pas moins de onze ‘guests’ ont participé au projet, dont Amar Sundy, Jean-Marc Benais et Bruno Caviglia aux guitares électriques, Henri Dorina à la basse, Amen Viala à la guitare acoustique, Bertrand Richard au piano, Cyril Zardé au violon, et Alioune Seck aux percussions, Olivier Monteils assurant la batterie, les percus et les claviers.
Côté cuivres, on donne aussi dans le beau linge, avec Christian Martinez à la trompette, Thierry Farrugia au saxo et Bernard Camoin au trombone, tandis que pour assurer les chants et les chœurs, 5 invités sont présents: Erik Karol, Miguel Caballer, Allan Adote, Julia Sarr et Pascale Mason.
 
Album concept qui vous enveloppe dans un nuage de sensations, ‘Synesthésies’ est le reflet de tout ce que Olivier Monteils a vécu, senti, ressenti après avoir travaillé pour Ray Charles, Véronique Sanson, Florent Pagny, Gloria Gaynor, Khaled, Amar Sundy, Mokhtar Samba,…
 
Déjà, en 2005, il s’était inspiré des mélodies, couleurs et saveurs rencontrées au cours de sa carrière pour composer la bande originale du film ‘C’est beau une ville la nuit’, de Richard Bohringer.
 
Album de world music, ‘Synesthésies’ est le prolongement de ce travail personnel entrepris maintenant depuis des années. Un travail basé sur le vécu, le ressenti et qui fait de cet opus un grand moment d’échanges émotionnels. Ecoutez ‘Enjoy’, avec cette voix chaude et passionnée de Miguel Caballer (Gipsy Kings,…), cette guitare absolument lumineuse de Bruno Caviglia, ces claviers hypnotiques et vous décrochez vos enceintes pour les balancer dans la rue pour que cette musique touche le plus grand nombre. ‘Enjoy’, un hymne à la joie que n’aurait pas renié Ludwig Van B.
 
Et que dire de ce ‘Tribal’ où les percus africaines se font charmer par la guitare d’Amar Sundy tandis qu’une flûte vous fait traverser l’Afrique du Nord en quatre minutes à peine. Un voyage que l’on prolonge sur ‘Paris – Masai Mara’ avant de s’élever avec ‘Ballad On The Moon’.
 
Olmont est comme le mirage aperçu au cœur du désert: éblouissant et inaccessible à la fois. Un voyage que vous faîtes en rêve éveillé, sans même vous apercevoir que vous êtes déjà de retour dans votre salon. Alors, comme pour mieux prolonger le rêve, vous appuyez sur la touche ‘replay’ et vous refaites le voyage, à la recherche de ce mirage qui vous a tant ébloui et où les cordes des guitares font miroiter le soleil.
 
Frankie Bluesy Pfeiffer
Olmont