Magma – Emëhntëhtt-Ré

Seventh Records - Harmonia Mundi
Rock
Chaque opus de Magma est non seulement un événement mais une étape de plus dans l’épopée de ce groupe dont le nom est gravé parmi les plus grands noms de la musique, toutes catégories confondues.
 
A l’instar d’un Zappa ou de Gong, Magma a toujours été fidèle à ses racines musicales tout en cherchant à évoluer, repoussant ici et là les frontières de la créativité, ne connaissant comme seule limite que la sienne.
 
‘Aux portes de l’immortalité, ainsi rêve le Grand Serviteur de Ptah, Dieu de la Création dérivant infiniment en son esprit, qu’il tente de réveiller’. Dans son propos comme par sa genèse et sa facture, Emëhntëhtt-Ré est une épopée intime, une avancée occulte, une quête du sublime. Initiée en 1975, sa composition voit ainsi son plein accomplissement après trois décennies, propulsée à un niveau de qualité rarement atteint grâce au légendaire batteur de Magma, le mythique Christian Vander.
 
Liturgie séraphique autant qu’opéra tellurique, Emëhntëhtt-Ré vient clore une seconde trilogie, faisant suite à Theusz Hamtaahk. On est ici dans les racines de l’être qui se cherche, qui s’élève pour mieux toucher du doigt l’infini du cosmos. Les sensations sont poussières d’étoiles, les certitudes sont ombres vaporeuses. Tout ici vous embarque dans le plus étonnant des voyages, le plus long, le plus court aussi tant la lumière vous fait cligner des yeux. Vous êtes en pleine nuit et la lumière y est trop forte. Vivement le jour, vous dites-vous. Mais quel jour? Le mien, le vôtre, le nôtre, celui de Ptah?
Je vous laisse chercher… Moi je retourne me replonger dans ce Emëhntëhtt-Ré qui ne laissera personne indifférent. On aime ou on déteste, mais n’est-ce pas là l’essence même de l’art, ne jamais laisser indifférent. Pour ma part, j’aime, et beaucoup, depuis…., depuis ces concerts de Christian Vander & Magma dans les MJC. C’était dans les années 70.
Magma