Jurassic Blues

autoprod.
Blues
Pour un premier album, ce ‘Jurassic Blues’ (qui porte le nom du groupe en question) dégage une patate qui ferait pâlir pas mal de monde. Faut dire que le quatuor a derrière lui plus de 300 concerts depuis 2001 et que le line-up de la formation actuelle tourne depuis trois ans, et à une cadence d’enfer. Quand en plus vous mettez côte à côte un harmoniciste-chanteur qui brûle les planches par les deux bouts et un guitariste qui vous manie la Strato comme une arme de guerre, on est loin des lourdingues diplodocus de la préhistoire mais plutôt dans le registre de ces Tyrannosaures aux dents acérées, véritables carnassiers auxquels rien n’échappait. Ici aussi, rien n’échappe aux quatre compères de ce Jurassic Blues: des compos au punch indéniable alternent avec quelques reprises, histoire juste de démontrer que le combo est déjà à la hauteur avec un premier album, et prêt à ravager les scènes de nombreux festivals. Un combo dont l’énergie est à l’image de son batteur, seul membre originel du groupe et qui s’amuse à se décrire comme ‘un vieux punk assagi dans le blues’. Z’avez compris, je pense, que ce groupe n’est pas là pour amuser la galerie et qu’avec lui on est dans le sérieux, le blues qui déménage, qui décolle, qui vous emporte dans le ciel, le septième, le ciel le plus bleu. 

Jurassic Blues