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Latest Reviews L’actu des chroniques

Judy Collins – Paradise

Judith Marjorie Collins, plus connue sous le diminutif de Judy Collins, est, il faut l’avouer, une artiste exceptionnelle. C’est en effet à l’âge 13 ans qu’elle joua en public un concerto de Mozart, mais c’est la musique Folk qui l’intéressait davantage, celle de Woody Guthrie et Pete Seeger. Elle commença donc par jouer dans des clubs de Greenwich Village (New York), puis signa chez Elektra, qui restera sa maison de disques pendant 35 ans.

John Campbelljohn – Good To Go

La discographie du guitariste canadien s’étoffe d’un nouvel opus qui sent le chaud. Pas le réchauffé, non, le chaud, celui qui sort des forges et qui fait rougir l’acier du blues le plus pur. Avant même de glisser la nouvelle galette de John Campbelljohn dans le lecteur, on sait déjà que la température va monter et que l’on va avoir droit à quelque chose de vif et tranchant.

Gentleman Jul’ – Gentleman Jul’

Autant le dire tout de suite, cet album ne va pas changer votre vie, c’est sûr, mais il va y glisser un sacré beau bout de soleil. De celui qui brille en Afrique et pour lequel on ferait des folies, en kilomètres comme en argent, pour en garder un rayon dans le cœur. C’est ce soleil que vous apporte sur une galette argentée un gentleman au pseudo qui colle parfaitement au personnage: Gentleman Jul’.

Evan Christopher’s Django à la Créole – Finesse

Second opus de l’excellente initiative qu’est cette série de disques issus de Lejazzetal et produits par le guitariste Dave Kelbie: reprendre Django Reinhardt façon créole. Des albums qui semblent presque être la suite naturelle à cette non-rencontre entre Sidney Bechet et Django Reinhardt, entre 1949 et 1953, alors que les deux artistes habitaient Paris.

Julien Brunetaud Trio – Look Like Twins

Pianiste autodidacte, Julien Brunetaud traverse le monde de la musique en ovni, capable d’accompagner des groupes de blues comme de jouer en solo, passant avec une facilité dérisoire du statut de ‘guest’ à celui de leader de sa propre formation, le Julien Brunetaud Trio. Sacré en 2005 meilleur pianiste européen aux Trophées France Blues, en 2006 pianiste français de l’année aux Trophées France Blues et lauréat en

Westbound – Painted Signs

Attention, cet opus n’est pas à considérer comme étant l’image d’un combo qui ne joue qu’en acoustique car les quatre musiciens ont dans leurs gènes autant d’électrique que d’acoustique. En fait, on est quelque part entre les deux, et gageons que fonction des salles où le quatuor se produira, certains titres de cet opus vous seront proposés électrifiés à donf.

Angel Forrest – Come Alive

Voilà une voix qui vient du nord et qui vous réchauffe le cœur et l’âme, d’un coup. Une voix au grain particulier qui provoque d’innombrables frissons chez tous ceux de la génération des 70’s qui ont entendu et aimé Janis Joplin. Car à l’instar de Janis, Angel Forrest a tout, tout pour vous transformer le cœur en volcan en éruption. Angel a une voix, certes, mais aussi ce regard et ce charisme qui font d’une chanteuse talentueuse une ‘diva’.

Jimmie Vaughan – Plays Blues, Ballads & Favorites

Lorsque le Jimmie nous expliqua que la seule chose qu’il sait faire c’est de la musique et jouer de la guitare, hé bien nous l’avons cru sur parole, car de plus, ce jour-là, il était en concert au New Morning. Comme le titre de l’album le suggère, Jimmie Vaughan ne joue ici que les morceaux qui l’ont fait vibrer, qu’il aime interpréter en concert ou jouer entre amis. J’en veux pour preuve le fait qu’un seul des quinze morceaux est signé de lui.

Piers Hackett / Base Camp – The Racing Snake

Sur cet album, Piers Hackett se met à nu de la manière la plus authentique qui soit, musicalement parlant s’entend. Les sonorités roots jouées acoustiques sont, en effet, les plus appropriées pour restituer le plus fidèlement possible les émotions que l’artiste souhaite partager avec ses auditeurs, son public. Chanteur du groupe Base Camp, il a eu une nouvelle fois besoin de cette échappée en solitaire pour exprimer plus

Verbeke & Fils – La petite ceinture

Cet ouvrage sonore présente de l’intérêt à plus d’un titre: il vient tout d’abord grossir le petit catalogue bleu de la maison de disques Frémeaux & Associés qui commence ainsi à s’étoffer de plusieurs galettes de très grande qualité proposées par des artistes tels Julien Brunetaud Trio, Jack Bon ou Elmore D, pour ne citer que quelques nouveaux entrants.

The Steve Miller Band – Bingo

En mars 2008, après une quinzaine d’années pendant lesquelles la formation était restée ‘aphone’, c est-à-dire n’avait rien composé et enregistré de nouveau, le groupe de Steve Miller entrait en studio. Et cela après un ‘Live’, il y a quinze ans, et le dernier opus studio, il y a dix sept ans. Un bail.

Manu Dibango – Choc’n Soul

Ce recueil regroupant des sessions musicales initialement enregistrées entre 1978 et 89 fournit l’occasion de se pencher à nouveau sur l’œuvre abondante et foisonnante de ce musicien camerounais, compositeur et multi-instrumentiste. L’ouvrage est, à ce propos, découpé en chapitres distincts, tel un livre traitant de telle ou telle musique.

Jonny Lang – Live at the Ryman

Bien sûr que des nouvelles du garçon font toujours plaisir à entendre Surtout que celles-ci se font, hélas, trop rares. Alors lorsqu’un disque ‘live’ de Jonny Lang sort, on l’achète avant même d’avoir écouté, ne serait-ce que l’embryon d’un son. Il faut dire que, pétrifiés depuis la sortie de ‘Lie To Me’, nous sommes toujours dans l’attente du nouvel album hypothétique qui nous procurera les mêmes sensations.

Thorbjorn Risager – Track Record

Exceptionnel…!!! Ils ont débarqué de leurs drakkars, des guitares et des cuivres plein les mains et l’invasion est irrémédiable, totale. Leader nordique charismatique, Thorbjorn dirige ses troupes de main de maître. Nous l’avons d’ailleurs vu il y a peu avec son band à Ecaussinnes, en Belgique, et je peux vous assurer que cela fut énorme!

Peter Karp & Sue Foley – He said, She said

Avoir le blues peut donner suite à de superbes choses, et la preuve la plus belle est là, avec cet opus co-signé Peter Karp et Sue Foley, ‘He said, She said’. Il a dit, et elle a dit. Mais avant de se le dire, les deux artistes se le sont écrit. Commencé par un simple échange de e-mails entre deux musiciens en tournée qui expriment leur solitude, leurs difficultés à être séparés de leurs proches, et leur amour de cette musique qu’ils partagent, le blues,

Plug & Play – Ready For The Bounce

Comme l’ordonne le titre de l’opus, plug and play. Dès le premier titre, ‘I Forgot The Map’, ça déménage sans ménager quoi que ce soit. C’est du rock sudiste pur jus qui fait gonfler vos enceintes jusqu’à les faire jouir de plaisir, surtout si, vous aussi, vous avez oublié la carte. Un rock sudiste plugué sur ZZ Top et Lynyrd Skynyrd, avec ces grattes saignantes et bien grasses qui vous collent aux doigts, cette rythmique carrée et musclée

Roland Tchakounté – Blues Menessen

Si l’Afrique est le berceau historique du Blues, elle est aussi beaucoup plus que cela puisqu’elle est également le continent dont sont originaires de grands bluesmen d’aujourd’hui. Celui qui nous offre son troisième opus est né au Cameroun et chante en Bamiléké, accompagné une fois encore dans ses nouvelles pérégrinations par un guitariste hors pair, Mick Ravassat, qui excelle aussi bien en slide que dans les soli les plus foudroyants

The Reverend and The Saints – Welcome in my voodoo

C’était pas aux actus, à la télé, et pas non plus aux infos, à la radio, alors que… J’ai vu la foule remonter la route comme on remonte le temps et pénétrer dans un endroit qu’on appelle le Temple du blues. Il se disait dans la foule que l’apôtre du blues-rock était de retour, qu’il n’était pas revenu seul et que 3 Saints l’accompagnaient, qu’à l’entrée on pouvait même recevoir en offrande une galette argentée avant la bénédiction musicale.

Magic Slim – Raising the Bar

Lorsque Magic Slim décide de célébrer ses vingt ans de collaboration avec son producteur Blind Pig Records, ce ne sont pas des bougies qu’il souffle, mais un lance-flammes qu’il dégaine! Et vous vous retrouvez avec onze morceaux incandescents qui vous martèlent que le blues est vivant, et bien vivant. Accompagné par Jon McDonald à la guitare et au chant, André Howard à la basse et au chant

Tindersticks – Falling Down A Mountain

Voyage particulièrement surprenant que celui que nous effectuons en compagnie des Tindersticks. Le premier titre, titre éponyme de l’album, pourrait être caractérisé de ‘freejazzfolk’ qui tient notamment à la présence de la trompette qu’a en bouche Terry Edwards et de l’aspect apparemment ‘décousu’ que présente le morceau dans son ensemble. Sept musiciens concourent à l’élaboration de celui-ci.

Play it Folk! – Play it Folk!

Et encore une compilation, me direz-vous. Certes, il s’agit d’une compil, une de plus, mais quelle compil, car vous avez ici non pas une de ces galettes qui regroupe façon ‘Best of’ je ne sais combien de titres d’un ou plusieurs artistes, mais une suite particulièrement intéressante de 21 titres de la Pop music repris et adaptés façon Folk music par des interprètes qui ne sont pas les signataires des ‘hits’.

Oli Brown – Heads I Win Tails You Lose

Lorsque j’écrivais, il y a quelque temps, qu’une nouvelle avant-garde de jeunes musiciens éclairés déferlait sur le continent, ce n’était encore qu’intuition prémonitoire, mais désormais cela devient réalité irréfutable! Le jeune Oli Brown en est la preuve éclatante. Accompagné d’un bassiste, d’un batteur et d’un clavier, le blues proposé par le garçon est pur à 200%.

Jack Mono Blues – Nr 12 train took my baby…

C’est en 1985 que deux guitaristes lyonnais se lancent dans une aventure comme le blues les aime, avec ce qu’il faut de culot et d’inconscience, de galères et d’envies, le temps qu’un harmonica les rejoignent pour aller rôder dans les juke joints lyonnais, là où se forge une réputation, celle qui les fera ensuite monter sur scène en première partie de Louisiana Red.

Fiction Plane – Sparks

Ils ne sont que trois mais qu’est ce que le ‘bruit’ qu’ils font est plaisant à écouter. De la pop british du vingt et unième siècle comme on aime en avoir plein les oreilles. Fiction Plane, c’est un combo composé de deux anglais, Joe Sumner à la guitare basse et au chant et Seton Daunt à la guitare, et un américain, Peter Wilhoit, qui assure les percussions et la batterie.

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