Blues

Voilà une voix qui vient du nord et qui vous réchauffe le cœur et l’âme, d’un coup. Une voix au grain particulier qui provoque d’innombrables frissons chez tous ceux de la génération des 70’s qui ont entendu et aimé Janis Joplin. Car à l’instar de Janis, Angel Forrest a tout, tout pour vous transformer le cœur en volcan en éruption. Angel a une voix, certes, mais aussi ce regard et ce charisme qui font d’une chanteuse talentueuse une ‘diva’.

Depuis vingt ans maintenant, cette passionnée de musique a chanté le blues, surtout depuis 1996, année au cours de laquelle est sorti un premier album de reprises, ‘Secondhand Blues’, suivi, quelques temps plus tard, de ‘Angel sings Janis Live’ qui fait suite au succès éclatant de son interprétation de Janis Joplin dans une comédie musicale.
Avec sa formation Angel and the Bad Boys, elle assura également les premières parties d’artistes tels Pat Travers, Smokin’ Joe Kubek et Burton Cummings.
On la retrouve également comme choriste sur l’album de Martin Deschamps, ‘Comme je suis’, puis lors de la Journée Internationale de la Femme, le 8 mars 2000, elle fait partie du spectacle ‘Les grandes dames du blues’, présenté au Café Campus. En novembre de la même année, elle partage la scène avec Dan Bigras, Laurence Jalbert et Steve Hill, s’imposant de plus en plus comme une ‘figure’ du blues féminin.

Après avoir tourné en Amérique du Nord et en Europe, elle propose en 2001 un album de compositions originales, ‘Etrange ce qui dérange’, suivi quatre ans plus tard par ‘Here For You’ sur lequel elle renoue avec sa langue maternelle et qui est très apprécié du public.
Cinq ans plus tard, Angel nous revient avec son tout dernier opus, ‘Come Alive’, qui s’annonce comme l’album de la maturité, de la sérénité.

Accompagnée d’excellents musiciens, Denis Coulomb et Rob MacDonald aux guitares, Sly Coulombe à la batterie, Alec McElcheran à la basse et Bernard Quessy aux claviers, musiciens avec lesquels elle partage les scènes comme les studios, l’ange Forrest a gravé onze morceaux d’une intensité et d’une authenticité à coller la chair de poule.
Tout le power féminin traverse les dix premiers titres avant de s’effacer totalement sur le onzième, ‘Le Instrumental’, au titre évocateur. La voix rauque et puissante vous remue les tripes sur ‘Believe’ avant de rugir sur ‘One Way’ et le très justement titré ‘Courage’. Un courage qui transporte Angel Forrest pour faire de cet opus un pur joyau de pureté et d’émotion. Un album abouti, total.