Latest Reviews L’actu des chroniques

Ca commence comme un inédit de Luther Allison (‘Hold On’). Comme par hasard – mais le hasard existe-t-il vraiment?- le trajet est similaire pour cet autre américain né à Chicago en 1951 et adopté par l’Europe, où il tourne inlassablement depuis une dizaine d’années. Son blues/rock imprégné d’influences latino (‘The Right Time’), de funk cuivré (‘I Can’t Deny’, ‘Bumpin And Humpin’) ou de jazz (‘Wonderful’), sans être original, est totalement maîtrisé, classieux même, avec une guitare très lyrique reprenant souvent les accents de Carlos Santana.

Le packaging se présente presqu’à l’identique. La même couv, en un peu plus petit, histoire de rappeler que c’est une réédition à l’occasion du quarantième anniversaire de la sortie du disque. Le 3 juillet 1971 est aussi la date du décès du leader charismatique du groupe. C’était hier

L’éditeur français Frémeaux et Associés poursuit son oeuvre d’encyclopédiste contemporain en nous proposant ici le troisième volume de l’intégrale des oeuvres du guitariste Romane. Onze morceaux, dont neuf compositions personnelles, constituent ce troisième chapitre de l’Intégrale de l’éminent guitariste. ‘Chassés Croisés’ de D. Sebastien et ‘Chez Fernand’ de M. Taylor sont les deux apports extérieurs qui complètent les neuf titres signés Romane.

Cet album prestigieux réunit à l’occasion de la célébration du 20ème anniversaire de la disparition d’Astor Piazzolla, deux concerts mythiques donnés par Richard Galliano. Le premier, sous la forme d’un CD, est la restitution de celui donné au Festival de Jazz de Willisau, en Suisse, le 29 août 2002. Le Piazzolla Forever Septet prenait tout juste son envol, formé au départ de Jean Marc Phillips Varjabédian au violon, de Lyonel Schmit au violon, de Jean Marc Apap au violon, de Stéphane Logerot à la contrebasse, du violoncelliste Raphaël Pidoux et du pianiste Hervé Sellin

Troisième opus de la jeune et jolie nigérienne, Soul Is Heavy poursuit la mission impartie aux deux précédentes galettes, Victim Of Truth en 2005 et No Longer At Ease en 2008. A écouter attentivement et à recommander pour faire entendre une jeune voix africaine qui n’hésite pas à interroger ses amis, ses compatriotes nigérians et les politiques, tout comme elle n’hésite pas non plus à s’interroger elle-même pour mieux comprendre le monde qui l’entoure afin de le changer, si possible.

Nouvelle piqure de rappel. Il en va de même pour les vaccinations. Lorsque Mory Kanté sort un nouvel opus, ce n’est même plus la peine de l’écouter avant de l’acheter puisque vous écouterez du Mory Kanté et que ce sera, bien entendu, très bon. Excellent pour votre santé, comme toute vaccination. Que l’on possède déjà ou pas ses dix albums originaux et le ‘Best of’, il n’y a pas d’hésitation à avoir et il faut se procurer ce nouvel et onzième opus encore inédit.

Il y avait eu Little Bob Story, tout d’abord, puis il y eut Little Bob, sans histoire, ensuite. Tout simplement Little Bob. Et pour fêter ces vingt ans d’existence, le Boss en personne a opéré un choix drastique parmi tous les titres de son répertoire pour nous en proposer la quintessence dans un ouvrage qui se découpe en deux volumes.

Après l’avoir vue sur scène lors d’un passage éphémère au Divan du Monde à l’aube de l’année nouvelle, 17 janvier, nous voilà enfin avec la galette de cette nouvelle Diva belge de la pop qui balance terrible, Lady Linn! Arrivant directement du plat pays qui est le sien, Ghent (Gand, Flandres), la chanteuse swingueuse était venue faire un tour chez nous avec toute sa bande, seize jours après la Saint Sylvestre 2012.

L’avantage, le seul, sans doute, du progrès et du développement des nouvelles technologies nous donne l’opportunité de réécouter aujourd’hui des productions discographiques qui nous avaient déjà mises sur le cul, hier, il y a…40 ans. C’est encore le cas avec le quatrième album de la formation de l’écossais de Blackpool puisque c’est là que débuta la carrière du leader de Jethro Tull. Songez qu’hier, justement, ils vendirent 7 millions de disques

Enregistré les 24, 25 et 26 juin 2010 à Antibes et sorti cette année, ce disque est néanmoins un album posthume, car c’est le 8 avril 2011 que le brillant jazzman français nous quitta. Et c’est avec la rage au ventre que l’on vous précise cela, car pareil coup du sort est d’autant plus difficile à accepter que ce musicien bourré de talent était encore jeune.

Trente sept morceaux signés Elvis Presley sur les soixante six que contiennent les trois CD. Ce sont pour la plupart des enregistrements qu’il fit entre 1956 et 1958 et ils alternent avec les versions originales interprétées par d’autres artistes. Une démarche historico-comparative qui convaincra les plus obtus, s’il en existe encore, qu’Elvis, qui allait devenir le King, était vraiment un phénomène à part et ce qui pouvait arriver de mieux aux Etats Unis de l’époque.

Les EP ne font pas parties de mes breuvages favoris car soit ce qu’on vous y propose est relativement mauvais et alors à quoi bon, soit c’est très bon et alors la frustration est inversement proportionnelle à la durée du sablé, puisque l’on ne parle pas encore de galette, vu la taille…

La (très) bonne surprise de ce début d’année! Depuis leur début au Monaghan Blues Festival il y a deux ans, le buzz n’a pas cessé autour de ce groupe de Blues-Rock anglais dirigé par le grand chanteur ET grand guitariste Alan Nimmo, déjà célèbre lui-même dans le milieu Blues anglais pour avoir gagné un Award avec son propre groupe, les Nimmo Brothers, et accessoirement, pour jouer sur scène vêtu du traditionnel kilt Ecossais

Avec près d’une vingtaine d’opus à son compteur (19, très exactement), la Grande Dame nous revient aujourd’hui avec un nouvel album qui revisite les genres musicaux dans lesquels elle excelle. Et elle nous aura fait attendre sept ans avant de le sortir! Entourée sur chaque titre d’un combo du feu de Dieu, elle nous gratifie de douze superbes nouveaux morceaux. Et tous les morceaux font mouche.

Lorsqu’un tel label enregistre un combo de son écurie en direct, à Paris, au Jazz Club Lionel Hampton, on peut déjà se dire que l’on ne va pas avoir à faire à de la gnognotte! Et c’est confirmé dés les premières notes. Cette formation avait débuté sa carrière en tant qu’accompagnateur de Little Johnny Christian (1936-93) et le groupe a naturellement vu défiler une bonne cohorte de musiciens au fil des années.

La bande est conduite par le duo Liz Lenten et Max Gilkes. Un duo qui a composé les chansons et pour lesquels Liz a écrit tous les textes. Une Liz qui chante si bien les ballades baroco-folk qui composent cet opus qui va en surprendre plu d’un. Max joue de toutes les guitares, accompagné par les musiciens qui constituent Auburn.

La route a été longue, mais pas trop, pour la beauté Serbe, depuis ses débuts dans ce monde en 1976 à Belgrade. Elle forme son premier groupe, Hush, en 1995 à l’âge de 19 ans, sous l’influence de son père musicien lui-même et enregistre son premier album en 1998, avant d’aller s’installer en Hollande, base d’où sa carrière a pu se consolider.

Que l’on ne dise pas que l’année 2011 est derrière nous et qu’elle ne laissera pas plus de souvenirs que cela! Car c’est malgré tout une année au cours de laquelle Ana Popovic aura sorti une nouvelle galette, faisant de cette année 2011 une date à marquer d’une pierre blanche.

Mais que fait donc encore Ram-Zet dans l’underground? Après deux premières cartouches tirées chez Spikefarm, le groupe a transité par Tuba et Ascendance Records pour terminer sa valse des labels chez Buil2Kill, petite structure de Gênes en Italie. Si visuellement, Freaks In Wonderland troque l’indus’ froid contre le décorum théâtral à la Nightwish, musicalement, le changement est plus subtil.

Amis du Blues and Folk Old Time, bonsoir, car nous voilà repartis pour une folle série de danses débridées, Square Dance, Clog Dance, Flatfoot et Contredance grâce à notre String Band favori! Le trio initial formé de Dom Flemons, Rhiannon Giddens et de Hubby Jenkins s’est adjoint les services d’un quatrième larron, Adam Matta.

Christian Vander, batteur et leader d’un groupe devenu légende aussi bien dans le paysage musical français qu’à l’international, Magma, se met à nu aujourd’hui, et extirpe des bribes de sa sensibilité, tel l’écorché qui sert de modèle aux futurs carabins. Imaginons-les, un instant, ébahis devant le mannequin qui continuerait de verser des larmes de sang!

Après ‘Renmin Park’ en 2010, ‘Demons’ et ‘Sing In My Meadow ‘ en 2011, voici donc avec ‘The Wilderness’ en 2012 le quatrième volume de ce concept ‘Nomad Series’ élaboré et proposé par Cowboy Junkies en l’espace de 18 mois. Margo Timmins au chant, Michael Timmins à la guitare, Peter Timmins à la batterie et Alan Anton à la basse sont les Cowboy Junkies. Ils ont, comme à chaque

Le cinquième opus de Daniel Darc a ceci de commun avec les précédents qu’il ne passe pas inaperçu. Et ce, d’autant que celui-ci est le premier qu’il signe chez Sony. Habile dosage de mélodies baroques, ‘Ana’ où les seuls claviers de Laurent Marimbert et le violoncelle de Jean-François Assy illustrent le texte de Daniel Darc, ou ‘Vers l’infini’, chanson gainsbourienne, ‘My Baby Left Me’, avec un pied déjà dans la mélodie rock’n’rollienne, ou de morceaux

Le garçon vous prévient d’entrée, dès les premières lignes du chouette livret qui accompagne la galette, ‘From Nowhere n’est pas strictement un album de Blues…’. En effet seul un bon tiers des douze morceaux alignés sur cet opus peuvent être pleinement rattachés à cette musique, mais c’est sans doute ce mélange des genres entre tous ces titres qui donne ce sel, ce piment et cette saveur à l’ensemble.