Latest Reviews L’actu des chroniques

Ne comptez pas sur moi pour raviver la vieille querelle à propos du bon vieu’ groupe du Texas, to be séquenceurs et synthétiseurs or not to be! Débat un peu stérile, n’est-ce pas? Mais à l’écoute de ce disque qui vient de ressortir chez Eagle Records, on peut comprendre ceux qui pensent que c’était mieux avant.

Ecoutons le batteur de Jeff Healey, Tom Stephen: ’C’est un de mes concerts favoris. Ce concert est toujours resté dans ma mémoire comme un des meilleurs du groupe. Il y avait une incroyable interaction entre le public et le groupe. Le résultat était que Jeff était au top.’

Le début intrigue. Suivi par une caméra à l’épaule, Joe Bonamassa joue de la guitare acoustique dans la station de métro de la 72ème Rue à New-York. L’explication se trouve dans les Bonus. A la manière du violoniste virtuose Joshua Bell envoyé en 2009 jouer dans le métro par le Washington Post dans le cadre d’une enquête sur la perception, les goûts et les priorités d’action des gens

Notre chanteur harmoniciste compositeur le plus méridional nous revient aujourd’hui avec sa huitième galette bleutée. Et c’est naturellement en grand habitué des allers et retour France – continent nord-américain qu’il s’en est allé enregistrer celle-ci à Montréal et qu’il en a profité pour inviter un certain nombre de guests. Il faut rappeler qu’avec un parrain américain, Wayne Ready, de Minneapolis, le voyage annuel aux States est un rite depuis ses 19 ans.

Il y a deux possibilités: soit on la joue érudit et l’on essaie de briller quelque peu, soit on essaie d’être naturel et sincère et l’on écrit tout simplement ce que l’on pense, sans fioritures. Moi, dès les deux premiers morceaux, j’ai eu la chair de poule et j’ai eu envie de chialer, tellement c’est beau! Et tout l’album est du même acabit, vous êtes prévenus…

Entre le Lou Reed de la meilleure époque et un Mick Jagger flamboyant, voilà que revient parmi les vivants un Garland Jeffreys au mieux de sa verve musicale! Il signe là son treizième album composé de treize titres originaux, le premier depuis plus de treize ans! Habile mélange de ses origines afro-américaines, portoricaines et cherokee, ce disque transcende les styles musicaux pour se faire le porte parole des personnes exclues et marginalisées par la vie.

Si la Lolita de Nabokov s’était mise au rock’n’roll, cela aurait très bien pu donner la petite Galia. Sauf que celle-ci est née à Blomington, dans l’Indiana, et que son lieu de résidence est New York. Elle nous avait déjà gratifiés d’un superbe ‘Sand in your Bed’ en 2007 et la voix délicieusement sensuelle sur ces mélodies folk-rock rend l’ensemble superbe!

Francis Lockwood le dit lui-même: Jimi Hendrix est sans doute, tous styles musicaux confondus, l’un des plus grands créateurs de notre époque. C’est l’une des raisons pour lesquelles il n’a pas hésité à revisiter et à adapter quelques uns des morceaux du maître de la six cordes au format du trio acoustique classique.

La Blueswoman née dans le froid septentrional revient aujourd’hui avec une double galette incandescente! Car non contents d’être terrassés par un disque live enregistré au Savoy Theater d’Helsinki le 16 novembre 2011, il vous faudra, telles des victimes expiatoires de je ne sais quelle divinité, demeurer sur les braises ardentes de vos sièges devant le DVD qui retransmet en images le même concert automnal nordique.

Il s’agit de Soul/Funk très soft et je dois avouer que la potion est plutôt agréable à ingérer. D’autant que ce n’est pas ma tasse de breuvage habituel. Ce qui attira davantage encore mon attention. Il faut dire qu’ils ont l’avantage de l’exotisme, en plus, car ils n’arrivent en effet ni d’un Brooklyn newyorkais ni d’un Bronzeville chicagoan puisqu’ils sont australiens.

‘Ballad Of A Broken Man’ débute le premier opus du quintette australien. Et tout laisse à penser que cela ne se passe pas vraiment bien pour le héros de la première chanson. Les cuivres, en fond sonore, suggérant même une sorte de mise à mort hispanisante dans une arène lointaine. Un titre qui pourrait aussi faire penser à la bande originale d’un western spaghetti à la Sergio Leone et qui se déroulerait au Mexique

Avec des intonations qui rappellent le grand Ferré Grignard, Dave Arcari a vite fait de nous emmener sur les chemins de traverse, là où l’on peut tituber sans crainte. Il semblerait en effet que le loulou affectionne particulièrement les boissons viriles comme le whisky, dont il évoque les saveurs dès le premier morceau de son disque, ‘Devil’s Left Hand’.

Celui qui fit chavirer bon nombre de coeurs dans les années ’80 nous revient aujourd’hui avec un véritable nouvel album, le premier depuis onze ans! C’est son premier opus, en 1979, qui avait révolutionné en son temps la planète des auditeurs de radio, lui offrant même sur un plateau plusieurs Grammy Awards dont le Record of the Year, l’Album of the Year, la Song of the Year, et le Best New Artist of the Year.

C’est avec un immense plaisir que nous croisons Big Mama au gré de nos errances musicales européennes. Parfois journaliste et correspondante de nos amis français du magazine Blues & Co, très souvent artiste, sur scène comme backstage, comme au festival de Hondarribia où elle rendait visite à ses compatriotes espagnols, ou comme lors du European Blues Union Challenge, à Berlin, en 2011 et en 2012.

L’union fait la force, dit-on. C’est l’idée qui a dû présider à la réunion de ce brelan d’as de la scène Blues française, j’ai nommé les guitaristes Fred Chapellier et Neal Black et l’harmoniciste Nico Wayne Toussaint, qu’il sera inutile de vous présenter ici, je pense.

La passion de la musique et des chevaux a conduit notre frenchy Dom Rider (ex-batteur du groupe Banlieue Est) aux quatre coins du monde: Brésil, Mexique, Angleterre, Etats Unis, Israël, Italie, Espagne… De par ses voyages, ses rencontres, ses aventures, ses expériences d'éleveur de chevaux et bien d'autres métiers de vie et de survie, journaliste à New-York pour Rock Star Magazine où

Après des années intenses partagées sur les scènes françaises et internationales avec le groupe Jesus Volt, le bassiste Lenine Mc Donald a posé ses valises chargées d’expérience, aboutissement de sa quête du Graal où l’artiste dévoile toute son identité et ses traits de génie d’auteur-compositeur- interprète avec ce premier album éponyme.

The Mars Volta, né des cendres d’At The Drive-In (ressuscité en janvier), est décidément un groupe – ou plus exactement un duo avec des satellites en CDD – inclassable. Omar Rodriguez Lopez (musique) et Cedric Bixler Zavala (chant) ont pour ce 6ème album abandonné tous leurs tics Prog’/Rock ’70s, dont les dernières traces remontent à Amputechture (2006).

Vainqueur d'un tremplin berckois qui lui a mis le pied à l'étrier pour enregistrer à Paris, Nuit entreprend une première excursion prometteuse aux confins du New Age, de l'Heavenly Voices et du Metal sous sa forme la plus soft. Autour du couple Burggraeve (Camille la chanteuse et Anthony le compositeur/multi-instrumentiste) gravite François-David à la batterie.

Vainqueur du Metal Battle France il y a deux ans pour aller jouer au festival de Wacken, Veloce Hystoria ne sort pourtant son premier album que ce mois-ci. Autant prévenir d'entrée de jeu: ce n'est pas parce que ce quintet, emmené par Poul le shredder gaucher, n'a pas beaucoup tourné qu'il ne va pas faire une très grosse impression. Après le bien nommé 'Prelude' mêlant clavecin, orchestrations et choeurs, déboule un 'Childlike God' dans la droite lignée des Ring Of Fire' et autres Symphony X

Ce beau digipack à trois volets illustré par le bassiste Ryan O’Shea contient le premier album ‘pro’ de Tribune, quintet Thrash/Prog’ de la banlieue Est de Vancouver. La démo bancale de 2006 (‘Home Sweet Hell’, avec trois cinquièmes du line-up actuel) et l’EP 3 titres de 2009 (‘Rotting Core’) sont déjà loin. Tribune revoit ses ambitions à la hausse en osant le mélange des genres. Le chant est donc tour à tour clair (et insipide) ou grunté (et relativement convaincant), et les plans s’accumulent sur une base résolument Thrash.

Thorgen, groupe picard plus habitué aux fêtes de la musique à Laon qu’aux tournées en support act de groupes connus, sort aujourd’hui son 3ème album. Le groupe a déjà un paquet d’heures de vol (les deux guitaristes Marc Dazin et Cyrille Bailly on été présentés l’un à l’autre par Yves ‘Louis XV’ d’ADX en 1998) et compte en ses rangs une jeune violoniste

‘This is the greatest Heavy Metal festival in the fuckin’ world’. Cette tirade de Biff Byford au sortir d’un ‘Let Me Feel Your Power’ destiné aux 70.000 metalheads du Wacken Open Air 2007, quoiqu’un brin démago, n’est pas vide de sens. En effet, Thomas Jensen, fondateur du fest’ et manager de Saxon (bon sang, mais c’est bien sûr), est en grande partie responsable de la popularité toujours au top du groupe en Allemagne. Juste retour des choses, ce DVD ‘live’ retrace en 30 titres les meilleures prestations du groupe au W.O.A. de 2004, 2007 et 2009.

Suite logique de la démo ‘Croyances Eternelles’ de ce quartet de La Roche-sur-Yon, ‘Contes Et Châtiments’ en reprend les meilleurs moments et pose les jalons d’un Metal symphonique épuré aux textes à forte connotation historique (trésor des Templiers, sorcières de Salem…). ‘Mr. Le Comte’, ‘Terre d’Espérance’, ‘Martyrs’…