Rock |
Après l’avoir vue sur scène lors d’un passage éphémère au Divan du Monde à l’aube de l’année nouvelle, 17 janvier, nous voilà enfin avec la galette de cette nouvelle Diva belge de la pop qui balance terrible, Lady Linn! Arrivant directement du plat pays qui est le sien, Ghent (Gand, Flandres), la chanteuse swingueuse était venue faire un tour chez nous avec toute sa bande, seize jours après la Saint Sylvestre 2012. A huit sur scène, elle et ses sept musiciens, ils nous ont balancé une Pop mâtinée de Soul et de Jazz qui pulsait de manière fort dynamique. La salle du Divan du Monde était pleine de spectateurs agités, de danseurs endiablés et de charmantes jeunes filles natives de Belgique qui suivent depuis un moment déjà la formation vedette de la soirée. Rappelons en effet qu’ils ont déjà à leur actif un premier album de reprises, Here We Go Again, sorti en 2008 et sacré disque de platine, et qu’ils ont également publié trois autres disques: un premier en 2003, comprenant 5 chansons, puis un second en 2005, de 7 titres, et enfin celui-ci, No Goodbye At All, enregistré en 2011 et qui comprend 11 nouveaux morceaux, la particularité de ceux-ci étant que ce sont tous des compos de la jeune femme, Mlle Degreef dans la vie civile et Lady Linn sur les planches. Plus de cinquante minutes de vrai bonheur musical dans lequel la voix de la Lady étincelle au milieu des sonorités produite par Yves Fernandez à la trompette, Marc de Maeseneer au sax baryton, de Sara Meyer au sax ténor, de Frederik Heirman au trombone, de Joris Caluwaerts au piano, de Sébastien Thomès à la basse et de Bert Haysentruyt à la batterie. Une musique tonique et vivifiante qu’il fait bon écouter à la puissance maximum dans des endroits non encombrés de meubles, car cela va déménager dès que le disque va démarrer! Attention à vous, car il y a désormais Lady Linn! Il faudra compter avec.