Latest Reviews L’actu des chroniques

Voilà du Blues comme on l’aime grâce à un trio qui renoue avec ce que l’on appréciait dans le british Blues! Y’a du rythme, des riffs, et tout ce qu’il faut de bon autour! Rien à jeter dans cette galette à la fraîcheur indéniable qui aligne onze morceaux joués sans complexe par un trio au talent indéniable.

Qu’il soit seul, comme sur son premier album solo, Turquoise, ou avec son groupe, Honeytribe, ou bien encore avec le Royal Southern Brotherhood, le jeune musicien de la lignée des Allman déborde de talent et cela suinte de chacune des notes qui émanent de ses albums et qu’il égrènent de sa Gibson Les Paul.

Le Gumbo nouveau est servi par Cyril de la fratrie des Neville. Nous sommes en Louisiane, au studio ‘In The Country’, à Bogalusa, et l’ombre de Dave Robicheaux, le héros de James Lee Burke, plane au dessus de nos têtes, non seulement parce qu’il est friand de ce plat spécifique du sud des Etats Unis, mais aussi parce que l’atmosphère qui suinte de cet album évoque à plus d’un titre l’ambiance qui règne à Ibéria et sur les rives du Bayou Teche.

Du Royal Southern Brotherhood j’aurais pu penser qu’il était le seul à ne pas mener sa propre barque parallèlement aux activités de ce super groupe s’il ne m’avait pas le premier opus de sa formation. Preuve tangible qu’il ne déroge pas aux usages de ses compagnons du RSB. Avec Devon Allman au chant et à la guitare, Mike Zito au chant et à la guitare, Cyril Neville aux percussions et Yonrico Scott à la batterie, il fallait un bien bon bassiste à cette formation et c’est notre Charlie Wooton qui s’y est collé!

La Suède n’est pas que l’univers des trolls ou autres meubles bon marché! C’est aussi un pays où il se passe plein de choses, comme le démontrent déjà de nombreux auteurs de romans policiers et autres thrillers à couper le souffle. Mais la Suède c’est aussi un pays où la musique se joue partout, toujours et en toutes occasions.

Cinquième opus du chanteur /trompettiste /auteur-compositeur, après Hardwork en 1999, Red Wolf en 2003, We Play The Blues en 2006 et le fameux Live At Jazz à Vienne en 2009. Un nouvel album qui ne déroge pas à la règle de conduite du bonhomme et respire l'authentiquement soul et funky! Cela groove à tous les étages. La touche d'Hervé Samb sur le Old School Groove qui ouvre les hostilités est remarquable.

Evénement musical de la fin 2013, l'album commence acoustiquement en douceur mais le tempo, dès le deuxième titre, I 'M In I'M Out And I'm Gone vous tétanise, le Charlie faisant pleurer son harmo à la façon d'un Alan Wilson inspiré. Cela s'enchaîne avec un Blues façon Gospel irréprochable puis un I Don't Believe A Word You Say vient vous rappeler la nature intrinsèque d'un bon Blues qui pulse.

Un peu d’histoire pour commencer, puisque cet album date de 1972 et qu’il a été enregistré au célèbre Château d’Hérouville dont l’histoire devrait sortir très prochainement en librairie… Aux Etats Unis, le Jazz a déjà commencé à s’électrifier et est en train de devenir Jazz fusion et Jazz rock. De nouvelles rythmiques et des sonorités originales apparaissent alors dans cet univers jazzy

Voici une voix terriblement sensuelle qui colle et qui adhère parfaitement aux morceaux d’autres compositeurs qu’Andy Bey a choisi d’interpréter sur son dernier album. Tout le monde vous dira que c’est une tâche ardue de reprendre du R. Rodgers/L. Hart, du H. Arlen et D. Langdom ou du Gershwin, mais cela n’effraie aucunement notre artiste. Sa voix de baryton sur quatre octaves étant un atout non négligeable!

C’est au printemps 2013 que Abou a sorti son troisième album. Celui-ci a été enregistré au Studio CRL 10 à Château Landon, dans le nord de Paris. C’est Eric Bono (Youssou N’Dour, Mory Kante ou Alpha Blondy) qui a procédé aux arrangements. Dans cet album, le maître du Kamale n’goni a marié les sonorités ancestrales de l’instrument à celles de l’accordéon, du violon, de la batterie et autres instruments plus modernes

La ville de Tolliès-Toucas se trouve dans le Var, en région PACA. En 2006, la commune comptait 5.000 habitants et quelques, soit une densité de 170 habitants au kilomètre carré. Une école de Jazz y a installé ses quartiers il y a quelques décennies de cela, à l’initiative d’un musicien, grand passionné de Jazz sous l’éternel

La grande Dame espagnole du Blues nous offre aujourd’hui avec ce CD son plus beau cadeau d’anniversaire, célébrant ses 25 années de carrière au travers de cette nouvelle galette proposant douze reprises toutes de bleu vêtues. Elle a sollicité pour l’occasion un certain nombre de grands noms du genre musical en question: Bessie Smith, Taj Mahal, Big Bill Bronzy, Sam Cooke ou encore Fats Domino, plus 8 auteurs compositeurs

Imaginez deux lascars déjantés qui se retrouveraient dans une braderie spécialisée en vieux instruments de toute sorte. Ce sont eux, et ils ont de l’énergie à revendre. Et peut-être un message à faire passer? Ou bien est-ce tout simplement de la (très) bonne musique parce que les vibrations entre les deux compères sont excellentes?

Ils ont préparé les esprits à l’arrivée sur scène de Johnny Thorogood au Trianon de Paris début juillet 2013 et ils n’ont pas été sifflés et hués, au contraire! Il faut même reconnaître que les moments précédant l’arrivée du géant de Wilmington dans le Delaware ont paru bien brefs.

Il nous avait bluffés lors de son passage au Café de la Danse en mars 2010, non seulement parce qu’il jouait terriblement bien de la guitare mais aussi parce qu’il jouait de deux guitares à la fois. Ce qui donnait, certes, un petit côté show, mais qui avait mis tout le public sur le cul de par la qualité musicale de la prestation. Son label lui ayant déclaré qu’il était disposé à nous proposer une galette toute de bleu

J.J. Cale ayant tire sa révérence cet été, le vieux renard doit se sentir un peu plus seul au fond du bayou. Mais cela ne l’a pas empêché de sortir une galette comme il n’en avait plus fait depuis quelques années, les morceaux de celle-ci retrouvant les racines de la Louisiane profonde qui l’a vu naître et sa vieille Fender résonnant de manière encore plus swamp bluesy que jamais

Cela commence façon Big Band, avec une petite armada de cuivres: Vincent Aubert au trombone, Sylvain Fets aux saxophones ténor et baryton, Franck Bouger à la trompette. Et le Xavier qui fait claquer les notes de sa gratte, accompagné de son band habituel

Après trois albums aux titres imprononçables qui les ont rendus prophètes en leur pays, les Polonais (Lódź) de Coma l’ont joué ‘international’ avec le parfaitement anglophone ‘Excess’ (2010). Un peu partout en Europe, les défricheurs de talents n’ont pas manqué de vanter les mérites de ces succédanés de Pearl Jam, qui ont entre autres ouvert pour Linkin Park et Tool.

Endezzma est le prolongement de Dim Nagel, obscur combo d’Oslo dont l’histoire ne retiendra que la démo ‘Satanic Overdose’ de 1994. Le vocaliste Mortan ‘Shax’ Kaalhus, devenu entretemps responsable du micro-label Flesh For Beast, décide de réveiller la bête avec le guitariste Trondr ‘Nefas’ Brathen (Urgehal) en 2005. L’EP ‘Alone’ voit le jour en 2007.

La simple vision du logo qui orne les pochettes du quintet suisse depuis 1977 suffit à faire ressurgir les souvenirs des années fastes: l’album de platine Headhunter en couverture du numéro 3 d’Enfer Magazine, le succès de la reprise sophistiquée du ‘Ballroom Blitz’ de Sweet en 1984… Mais les mouvements ininterrompus de personnel ne tarderont pas à ternir la légende pour des décennies.

e nouveau chez Keltia, disquaire/label de Quimper où la passion de la musique bretonne se transmet de père en fils, Pat O’May sort un album solo du cru. La filiation celtique de son Rock/Metal est non seulement assurée par des invités français (Alan Stivell), anglais (Martin Barre de Jethro Tull, Jonathan Noyce du Gary Moore Band, James Wood d’Excalibur) et irlandais (Moya Brennan de Clannad), mais aussi par des reprises bien senties.

Seremonia n’est pas une vielle pépite oubliée dans les caves de Repertoire Records, et encore moins une démo de Black Metal à la jaquette photocopiée en noir et blanc. Ce premier album entièrement chanté en finnois par la blonde Noora Federley est un pur produit Svart à écouter de nuit, à la lumière vacillante des candélabres.

Après avoir fait emprunter au Prog’ des chemins de traverse Metal, l’hyperactif Steven Wilson, cerveau de Porcupine Tree, a placé son groupe en sommeil pour s’épanouir en solo sur une base rétro. Ce troisième album très seventies a été composé au premier semestre 2012, alors que le public découvrait le fruit de son travail en duo avec Mikael Åkerfeldt

Les érudits du Doom savent que les trajectoires des cultissimes Pentagram et de Bedemon sont intimement liées. Comme évoqué dans le documentaire ‘Last Days Here’ que seuls quelques Américains câblés ont pu visionner en 2012, le guitariste Randy Palmer a monté Bedemon pour donner vie à ses compositions en marge de sa (courte) carrière dans Pentagram