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chroniques de CD, DVD

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Latest Reviews L’actu des chroniques

Beth Hart & Joe Bonamassa – Seesaw

‘Dans les sabots de la pauvre Hélène, dans les sabots crottés, moi j’ai trouvé les pieds d’une Reine et je les ai gardés…’. Voilà la réflexion que je me suis fait à la réception du dernier disque du couple Beth Hart-Joe Bonamassa

Yann Lem – Hommage

Ne renions pas les origines, le blues doit être chanté en anglais, dit-on… N’ouvrons aucun débat car la langue de Shakespeare aidant, nos frenchies n’ont pas à rougir devant les pointures étrangères et certains s’exportent désormais sur les scènes internationales. Succès largement mérité et nous ne pouvons que nous en réjouir.

Andrew Strong – The Commitments Years and Beyond

C’est à 16 ans que la carrière du gus a débuté – et de manière plus explosive, y a pas! Recruté pour interpréter le rôle de Deco Cuffe dans le film d’Alan Parker, The Commitments, en 1991, c’est une chance inespérée pour un jeune irlandais féru de Rhythm & Blues que de commencer son itinéraire d’artiste dans le cinéma par un rôle de chanteur.

Bart Walker – Waiting on Daylight – Ruf Records

La sortie de l’album a été annoncée à Atlanta et l’on peut dire que la carrière du jeune Bart se poursuit sous les meilleurs auspices. Il faut savoir qu’il fut nominé à l’International Blues Challenge de Memphis 2012 en tant que Gibson Guitarist Award, et c’est justement à ce moment qu’il sort sa deuxième galette chez Ruf Records, la première, du Bart Walker Band, étant ‘Who I Am’ en février 2011.

Benoit Blue Boy – Franck Goldwasser – Papa, fais pas ça

La rencontre entre le Bluesman français Benoit Blue Boy (il signe là son quatorzième opus) et le musicien français Franck Goldwasser qui fait depuis quelques années déjà toute sa carrière de Bluesman aux Etats Unis, ne pouvait qu’être riche de mille et une choses surprenantes! Et il faut bien avouer que nous sommes loin d’être déçus.

Daniel Zimmermann – Bone Machine

Le trombone est un des instruments qui ont le moins ‘inspiré’, semble-t-il, les musiciens de jazz. Présent à toutes les époques et dans tous les styles, il est toujours resté en arrière-plan par rapport à la trompette et aux instruments à anche, et rares sont les trombonistes qui ont joué un rôle déterminant quant à l’évolution de la musique afro-américaine.

Jesus Volt – Vaya Con Dildo

Disons le tout de suite, cela commence comme l’inoubliable ‘We Don’t Get Fooled Again’ des Who et cela n’est pas pour me déplaire! D’autant que cela s’en démarque rapidement et de manière qualitativement appréciable. Les lascars reviennent sur le devant de la scène pour notre plus grand plaisir et celui de tous les amateurs de bonne musique. El Tao est aux guitares, Fuzzy Bear à la basse, Holy Bear à la batterie et l’indescriptible Lord Tracy au chant.

Joe Bonamassa – An Acoustic Evening at the Vienna Opera House

Il y avait eu, en son temps, un Eric Clapton unplugged qui en avait laissé plus d’un sur son séant. Mais les double CD/DVD ci-dessus font paraître bien pâles pas mal des discographies unplugged enregistrées et proposées depuis. Les titres majeurs du jeune chicagoan d’adoption figurent tous sur cet opus Live enregistré à Vienne, soit une vingtaine de morceaux dont ‘Dust Bowl’, ‘Slow Train’, ‘Dislocated Boy’, ‘The Ballad Of John Henry’, ‘Seagull’ et j’en passe…

Marc Benham – Herbst

Voilà une tache qui n’est pas si simple qu’il y parait et pas mal d’artistes qui s’y sont frottés peuvent vous l’attester: occuper tout l’espace sonore, seul avec son instrument, pendant toute la durée d’un album. C’est pourtant ce que fait le pianiste Marc Benham sur son nouvel opus, Herbst (Automne, en allemand), et qui est d’ailleurs le titre de sa première composition sur ce CD

Savoy Brown – Songs From The Road

Formé trois ans après le groupe Status Quo (1962) dont la longévité est remarquable dans le monde du Rock’n’roll, Savoy Brown continue depuis 1965 de sillonner les routes des différents continents pour jouer en Live son rock fortement trempé de British Blues. A la différence du Line Up de Status Quo, le personnel de cette formation a fortement changé en presque cinquante ans puisque presque une trentaine de musiciens s’est agrégée autour du charismatique fondateur

Yilian Canizares – Ochumare – Naïve

Que la musique soit une rencontre, à la base, est pure tautologie. Mais dans le cas présent, c’est d’autant plus vrai qu’Yilian se situe véritablement quelque part à un carrefour musical entre Chopin et les ‘classiques’, Chucho Valdès, le jazz new yorkais moderne, le manouche d’un Stéphane Grappelli, par exemple, ou les rites de la Santeria, qui confère comme un côté sacré à ce qu’elle joue.

Nico Wayne Toussaint – The Mighty Quartet Live

Comme le titre l’indique, il s’agit d’une prestation Live du grand showman harmoniciste qu’est Nico Wayne Toussaint, accompagné par un quartet composé du fidèle Florian Royo, habile gaucher adepte de la Fender Télécaster, d’Antoine Perrut (qui remplace Kevin Marck), bassiste et accessoirement saxophoniste, et de Guillaume Destarac à la batterie, qui lui, remplace Nicky Estor.

Tristan Loriaut – Keep A Safe Distance From Elephants

Le CV musical du jeune homme est déjà à lui seul particulièrement impressionnant. Tristan Loriaut faisait du violoncelle depuis déjà 9 ans lorsqu’il découvrit (en même temps!) la guitare et le jazz, à l’âge de 15 ans. Mais c’est après que l’histoire s’emballe et devient plus passionnante encore

The Relatives – The Electric World

Les lois du Business réalisent parfois des prouesses miraculeuses malgré tout le mal que l’on peut penser d’elles en de nombreuses occasions. The Relatives est un groupe de gospel, soul, psyché qui officiait dans les années 70 et 80. Le trio avait à l’époque réalisé quelques 45 tours vinyles et enregistré une session studio que l’on avait retrouvée à l’occasion de la sortie d’une anthologie sortie en 2009

Alexx and The Mooonshiners – MoOonset, MoOonrise

Après les deux derniers opus de Alexx et ses Mooonshiners on attendait avec impatience et comme un soupçon d’inquiétude, il faut bien l’avouer, la suite de leur périple chez Dixiefrog car après un ‘live’ rageur et un six titres en acoustique ne proposant que des reprises (uniquement disponible en téléchargement), on se demandait ce que le duo allait nous balancer à la tronche en sortant du bois.

Mr Hardearly – White Urban Blues

Un frenchie qui manipule la six cordes comme un gars de Nashville, de Memphis ou de Belfast, et qui joue le Blues comme tous ses petits camarades british ou amerlock, il faut avouer que cela surprend toujours, car le gratteux et les musikos qui l'accompagnent ont pourtant des blazes qui sonnent bien français: Yves Moisy à la basse, Kevin Bedejus à la batterie et Minh Pham aux claviers, sans oublier le maître de cérémonie, Mr Hardearly, au chant et à la six cordes.

Kvelertak – Meir

L’album homonyme de Kvelertak (strangulation, en norvégien), sorti en 2010 chez Indie Recordings, avait étonné son monde par le mélange des genres annoncé. 15 000 exemplaires écoulés plus tard (rien que dans son pays), le groupe sort ‘Meir’, toujours produit par Kurt Ballou de Converge

Heidi Talbot – Angels Without Wings

Il y a encore, Dieu merci, des personnes qui naissent sous de bonnes étoiles, et la jeune et très jolie irlandaise Heidi fait partie de ces personnes. Elle a une voix magnifique et la musique folk qu’elle interprète est toujours aussi belle et bien faite, car elle en est à son sixième album solo, hé oui, en a enregistré deux avec le groupe Cherish The Ladies et a participé à l’enregistrement de sept autres.

Diego Imbert & Michel Perez – Double entente

7 – 6…! Ce n’est ni le résultat d’une partie de foot endiablée ni le score d’un dernier set joué au tie break au tennis mais la répartition dans l’écriture et la composition des morceaux entre les deux virtuoses qui ont produit l’album que nous écoutons en ce moment. Le guitariste Michel Perez signe 7 titres, lui qui peut d’ailleurs jouer aussi bien en sextet et quartet qu’en duo acoustique avec le contrebassiste Diego Imbert

Christopher Cross – A Night In Paris

C’est le 2 avril 2012 que Christopher Cross et son armada se sont produits au Trianon de Paris. Pour ensuite proposer ce pack de deux CD et un DVD, 17 morceaux chantés par une voix qui n’a pas changé malgré l’usure des ans. Après une carrière de plus de trente ans et dix albums studios, l’artiste est toujours debout et prêt à faire chavirer midinettes et femmes un peu moins jeunes, nouveaux dandys et messieurs aux cheveux blancs.

Eric Legnini and the Afro Jazz Beat – Sing Twice

Les albums d’ Eric Legnini se suivent et ne se ressemblent pas, ce qui confère à l’édition de chaque nouvel opus une originalité débordante. Il y avait eu Ballads interprété en trio par le pianiste, Thomas Bramerie à la contrebasse et Franck Agulhon à la batterie, dans lequel le titre même de l’ouvrage conférait une certaine unité au travail présenté et auparavant un premier disque signé avec l’Afro Jazz Beat

Eric Ter – Soundscape Road

Voilà la cinquième soucoupe volante du garçon, et c’est une bien belle surprise que ce Soundscape Road…! Avec des titres qui sont autant de clins d’oeil aux décades passées, et surtout aux seventies. Il faut dire que notre ‘Dandy Musicien’ n’en est pas à son coup d’essai. Créativité et liberté ont toujours été les marques de fabrique de ce gentleman de la six cordes.

Azouz Filali – Bledi

Accompagné de son dobro, en formule trio ou en groupe plus étoffé avec orgue et section de cuivres, Azouz Filali nous aligne 10 compos (huit en arabe et deux en anglais) à couper le souffle. C’est qu’en 15 ans de carrière, il a su se forger un style. Son style. Un style qui ne ressemble à personne. Sa musique…? Du vécu! Peut-être cela surprendra-t-il celles et ceux qui ont l’habitude de le voir jouer dans les clubs de l’Est

Henri Texier Hope Quartet – Live at l’Improviste

Henri Texier à la contrebasse, Sébastien Texier au saxophone alto, clarinette et clarinette alto, Louis Moutin à la batterie et François Corneloup au saxophone baryton, voilà le quartet installé à bord du bateau. La rencontre de quatre musiciens embarqués pour un Live au Club-Péniche de Paris. Moment de grâce pour quatre musiciens qui n’avaient jamais eu l’occasion de jouer ensemble et qu’un ingénieur du son, Denis Gambiez, a su capter en direct et à chaud…!

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