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chroniques de CD, DVD

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Latest Reviews L’actu des chroniques

Thelonious Monk – Paris 1969 (Blue Note/Universal)

Avions-nous vraiment besoin d’un ‘nième disque de ce Grand pianiste? Poser la question, c’est y répondre, car avec plus de 46 disques à son compteur dont un avec Coleman Hawkins, un autre avec Milt Jackson, un avec Gigi Gryce, un avec Clark Terry, deux avec Sonny Rollins et deux avec Miles Davis, sans compter la presque vingtaine de compilations, la réédition de ce concert parisien frise le témoignage historico-musical de très grande qualité

Tigran – Shadow Theater (Verve)

Deuxième album du jeune compositeur arménien chez Verve, Shadow Theater confirme amplement ce que la critique avait formulé après la sortie du précédent, A Fable, en 2011. Une nouvelle étoile est apparue dans la galaxie Jazz qui nous vient de l’Est! Le compositeur seulement âgé de 26 ans n’en est d’ailleurs pas au début de sa carrière

The Volunteered Slaves – The Day After (Abeille Musique)

Si j’écris tout de suite que le premier morceau, Rock It, est signé Herbie Hancock, vous aurez une petite idée de la couleur de cet opus. Mais je m’empresse d’ajouter qu’il ne faut surtout pas s’arrêter là, car parmi les dix autres morceaux se trouvent aussi des compositions de membres du combo

The Slide Brothers – Robert Randolph presents… (Concord Records)

Il ne suffit pas que Robert Randolph donne son blanc seing à une production musicale pour que celle-ci foute le feu à la baraque. Bien que celle proposée ici ne soit aucunement à négliger et à mésestimer. D’autant que s’il y en a un qui excelle dans la maîtrise de la slide, c’est bien lui. On sait que c’est à la paroisse qu’il apprit à manier cet instrument, parce que rien n’est trop bien pour magnifier Dieu!

Thomas Schoeffler – Daddy’s Not Going Home

Le garçon est ce que l’on appelle un One Man Band, et il fait pourtant du bruit comme dix ou vingt musiciens à lui tout seul. Le genre de truc qui vous saisit de suite. Et puis ce disque, il le dédie à la mémoire de Lazy Jack. Très franchement, je ne connais que deux Lazy Jack: le premier est un type particulier de voile, comme le spinacker ou le foc, et le second est un héros du conte de fées de Joseph Jacobs…

Turchi – Can’t Bury Your Past (Redeye)

La nouvelle galette a été pressée entre Memphis et Nashville, ce qui est, reconnaissons-le, un premier gage de grande qualité. C’est du pur amerlock comme le chantait si bien Claude Nougaro. Avec Reed Turchi aux guitares et au chant, Cameron Weeks aux percussions et à la batterie, Art Edmaiston aux saxophones ténor et baryton et Anthony Farrell aux claviers.

Kyng – Burn The Serum

Si Razor & Tie s’est récemment distingué avec le visuel du dernier The Pretty Reckless (signalétique vers la croupe diaphane de Taylor Momsen), c’est aussi et surtout le label de The Sword, pourvoyeur de séismes Stoner de magnitude 9 sur l’échelle de Richter. Kyng, trio de freaks de L.A. à la tête de l’emploi, navigue dans les mêmes eaux chargées.

Black Stone Cherry – Magic Mountain

Après avoir ouvert les hostilités sur la tournée commune Lynyrd Skynyrd / Bad Company l’an passé, Black Stone Cherry, la fierté du Kentucky, corrige les quelques maladresses de son troisième et précédent album dont aucun extrait n’a pu se placer dans les charts

The Holmes Brothers – Brotherhood

Pas si connus de ce côté-ci de l’Atlantique, ces trois vétérans mixent pourtant le Blues des juke joints du samedi soir et le Gospel des messes du dimanche matin comme pas deux. Sherman Holmes (basse, voix baryton) et son ‘jeune’ frère Wendell (guitare, voix growlée), originaires de Christchurch en Virginie

Joe Louis Walker – Hornet’s Nest

En cinquante ans de carrière et deux douzaines d’albums, Joe Louis Walker s’est fait une spécialité de décloisonner les genres connexes au Blues, passant sans vergogne de la Soul sophistiquée au Rock pachydermique. Entouré de la même équipe que pour l’excellent Hellstorm (2012)

Iron Maiden – Maiden England ‘88

Les nostalgiques qui ont raté le Maiden England tour 2013 (Sonisphere en France, Graspop en Belgique) peuvent se rattraper cet été au Hellfest et au Main Square Festival.

Triggerfinger – By Absence Of The Sun

La sortie de l’opus coïncidait presque avec leur incandescente venue au Trianon de Paris. Ce soir là, la prestigieuse salle était en ébullition pour l’occasion, et l’on pourrait presque penser qu’ils sont pour quelque chose dans l’incendie de l’Elysées Montmartre mais comme ils avaient un alibi

Yana Bibb – Not A Minute Too Late

Bercée par la musique écrite et composée par son père en plus de celle qui s’écoutait régulièrement à la maison, c’est au City Collège de New York que Yana Bibb a appris à chanter le jazz, même si c’est bien en Suède qu’elle a grandi.

Annick Tangorra – Springtime

econnaissons à Patrick Frémeaux le don de dénicher des talents dans différents domaines de la musique et particulièrement dans celui du Jazz, avec une immense majuscule. Et Annick Tangorra appartient à cet univers des belles découvertes que fait le Monsieur!

Walter Trout – A Tribute To Luther Allison

Lorsqu’un grand guitariste et grand Bluesman rend hommage à un autre très grand guitariste, et Bluesman trop tôt disparu, cela ne peut que faire des étincelles! La photo des deux musiciens associés en couverture n’est pas un montage mais est un cliché pris par un spectateur à l’issue de la prestation commune qu’ils firent au Festival de Montreux en 1986.

Très bel album proposé par Walter Trout avec ce CD intitule The Blues Came Callin’

Et voila que le Walter remet cela! Impossible d’être surpris tant cela démarre sur les chapeaux de roue. A peine l’hommage à Luther Allison ingéré que voilà le gangster de la Strat qui nous en remet une couche, au cas où l’on n’aurait pas compris qu’un certain nombre de trucs sont Still Alive!

Thorbjorn Risager – Too Many Roads

Le chanteur guitariste venu du grand Nord ne ment absolument pas lorsqu’il annonce qu’il est accompagné des tornades noires, car dès le premier titre, If You Wanna Leave, le riff de guitare annonce la couleur! On est là pour que cela remue les moneymakers et croyez moi que cela va le faire!

The Robert Cray Band – In My Soul

Le touché inimitable de Robert Cray se fait sentir dès les premières notes du premier titre, et cela a comme quelque chose de rassurant. D’autant que depuis le Nothin’ But Love de 2012, le temps nous a paru bien long sans nouvel album du maître, tant le toucher de cordes du loustic nous est devenu comme vital et essentiel.

Neal Black & The Healers – Before Daylight

Peu importe la couleur du bouchon, noir ou rouge, car le breuvage se laisse boire jusque la lie. Huit compositions sur dix sont signées Neal Black et les deux reprises sont un traditionnel arrangé par le loulou, Goin’ Down The Road, et un classique de Willie Dixon, Mama’s Baby, joué à 200 miles/hour

The Johnny Winter Story – True To The Blues

2014 est l’année de la célébration des 70 ans de Monsieur Johnny Winter. Et le label Sony a eu la richissime idée de proposer un superbe coffret qui contient 4 CD et un livret reprenant en mots et en photos la carrière de cet immense artiste.

Christopher Satterfield – Six Strings Nine Lives

Cela fleure bon le Rock sudiste dès le premier riff de guitare du premier titre qui s’intitule d’ailleurs fort justement Southern Rock…! Christopher Satterfield est à la guitare, à la basse et à la guitare acoustique 12 cordes, Larry Albritton au chant, Jon Corneal et Ian Goodman à la batterie, Jacob Gibbons à la contrebasse et Les Dudek à la guitare.

Samy Daussat – Nouvelle Vague

Le rock’n’roll est-il soluble dans le Jazz manouche? Telle est la question posée en préalable au court livret explicatif qui accompagne l’opus. Précisons tout de suite qu’il ne s’agit pas toujours de morceaux issus du Rock’n’Roll mais également de titres qui remontent aux années YéYé et cela n’en confère que plus d’originalité encore au projet de Samy Daussat.

Como Jean-Pierre – Boléro

Pianiste et compositeur, Jean-Pierre Como l’est jusqu’au bout de ses dix doigts, lui qui a été partie prenante de Sixun et qui a déjà collaboré avec tout le Gotha du Jazz français. D’origine italienne, il n’a non seulement jamais renié ses origines mais les a, au contraire, célébrées à travers son œuvre discographique: ‘Padre’, ‘Express Paris Roma’, ‘Storia’, ‘Soléa’ ou ‘Scénario’.

Ed Motta – AOR

Cela commence comme un CD du Christopher Cross de la grande époque, puis une audition plus fine permet de percevoir des bribes rythmiques qui n’ont plus rien à voir avec ce que le Texan nous avait habitué à écouter. Normal, puisque le crooner Soul Jazz que nous écoutons n’est pas natif d’Austin mais de Rio de Janeiro.

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