Rock

Ils ont préparé les esprits à l’arrivée sur scène de Johnny Thorogood au Trianon de Paris début juillet 2013 et ils n’ont pas été sifflés et hués, au contraire! Il faut même reconnaître que les moments précédant l’arrivée du géant de Wilmington dans le Delaware ont paru bien brefs. Il faut dire que Vincent Martinez et sa bande savent y faire pour mettre l’ambiance où ils passent. Le loustic Vincent est au chant, à la guitare, à la batterie ou à la basse, et comme il ne fait pas tout en même temps, il s’est adjoint quelques lascars pour faire du beau bruit avec lui: Jansen Press aux guitares, à la basse et aux percussions, Jimmy Montout aux percussions et à la batterie, Jelynn Daniel à la guitare acoustique et aux percussions, John Deaderick à l’orgue Hammond B3 et au piano, Julien Audigier à la batterie sur ‘Last Call For Love’ ainsi qu’un autre pote au chant, Thomas d’Arbigny. Ce dernier morceau est le seul des cinq titres qui figuraient déjà sur le premier EP de 2009. Ici on a droit à dix pièces incandescentes qui rappellent AC/DC pour ce qui est des parties vocales et qui se situe du côté Power Blues et Hard Rock pour ce qui est des riffs et du rythme. Je ne listerai pas les groupes avec lesquels on peut les comparer, car ce serait nier l’originalité et la personnalité de cette formation, et à vous donc de vous faire une opinion sur ce Carousel Vertigo.
Le disque a été enregistré entre Fontainebleau, Asnières, Paris et Nashville, puis mixé en Floride. Avec le même dynamisme que celui d’un carrousel.