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chroniques de CD, DVD

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Latest Reviews L’actu des chroniques

Bernie Marsden – Shine

Enorme…!!! Les premières notes du premier titre vous mettent à terre et la suite vous y colle pour un bon moment. Je vous explique: cela débute façon le Ray Dorset de Mungo Jerry et cela se poursuit en revisitant bien autres styles, sans jamais quitter la trajectoire parfaite.

Angus & Julia Stone – Self Titled Album

La fratrie australienne prolixe revient sur le devant de la scène et se lâche un peu plus sur ce troisième album qui s’est un peu psychédélisé en route. Après A Book Like This en 2007 et Down The Way en 2010, voilà que les Stone (sans ‘s’ à la fin, et à ne pas confondre avec les ‘pierres qui roulent’)

Alice Cooper – Super Duper

Cet « opera doc » canadien sous-titré ‘Welcome To His Nightmare’ retrace l’ascension de l’iconoclaste Alice Cooper et la descente aux enfers de Vincent Furnier sur les deux décennies les plus fantasmées du Rock: sixties et seventies. A Los Angeles pendant le flower power, soit au mauvais endroit au mauvais moment, le groupe androgyne Alice Coope

Adam Wood – Hang On

Il n’y a que les volcans qui soient éteints en Auvergne, encore que les morceaux rythmés du garçon soient capables de réveiller les bêtes de rocs et de terre. Car côté jeunesse, il semblerait que cela remue du côté d’Aurillac…!

Poste 942 – Extended Play

Mes premières impressions à l’écoute de cette galette 5 titres: je me suis faite refaire le brushing par mes Bose! C’est un peu éloigné de mes “standards”, mais c’est efficace dans le style et construit, pour un premier opus. Auto-production, des mecs varois, je chronique! Ils se définissent comme un groupe de rock burné avec un son ‘lampé’ ORANGE, tout droit sorti des berges du Caramy! En gros, il faut lire: Poste 942, du son à décharge (comme les lampes)

Chick Corea Trio – Trilogy

L’entreprise est pharaonique! Dix-sept titres (hé oui, 17…!) en 3 CD avec le fameux trio: Christian McBride à la basse, Brian Blade à la batterie et Chick Corea au piano. En bonus, trois invités: Jorge Pardo à la flûte sur deux titres, My Foolish Heart et Spain, Nino Josele à la guitare acoustique sur les mêmes deux morceaux, et Gayle Moran Corea

Stanley Clarke – Up

L’arrivée en fanfare de l’immense bassiste chez Mark Avenue s’est presque faite en famille, car il a pour l’occasion, réuni une multitude d’amis tels les pianistes Ruslan Sirota et Beka Goschiashvili, les batteurs Ronald Bruner Jr et Mike Mitchell, le pianiste Chick Corea, le guitariste Joe Walsh, le batteur Steward Copeland et le percussionniste Lenny Castro.

Keith Jarrett & Charlie Hadden – Last Dance

On ne présente plus ces deux virtuoses. L’un, pianiste émérite, a enregistré plus de disques qu’il n’a de printemps. Et le second, contrebassiste, a non seulement sept et quelques années de plus que son comparse, mais il approche la centaine de disques enregistrés

Jamie Cullum – Interlude

Le jeune auteur compositeur de 35 ans nous surprend encore aujourd’hui avec la sortie de son septième opus. Bien que multi instrumentiste, c’est encore au piano et au chant qu’il ensorcèle le plus efficacement. Avec des compositions jazzy qu’il interprète avec le brio des meilleurs crooners du genre, Sinatra, Dean Martin ou Sammy Davis Junior, et un hit cousu de fil blanc avec cette reprise d’un des standards du rock british

Ginger Baker – Why

Seize longues années que le fabuleux batteur de Cream et Blind Faith gardait le silence. Et voilà soudain que l’inattendu survient alors l’on ne l’imaginait même plus…! Ginger Baker nous revient (enfin !!), et Oh, surprise, sous la forme d’un Quartet de Jazz.

Erik Truffaz – In Between

Tels les deux Gentlemen qui font la paire, je vais m’entretenir avec vous de deux albums qui en constituent une d’As gagnante indéniable. Cette paire d’As que j’apprécie beaucoup est composé des deux derniers albums enregistrés par Erik Truffaz: ‘El Tiempo De La Revolucion’ (déjà chroniqué sur le site Paris-Move) et ‘In Between’.

Nico Duportal & His Rhythm Dudes – Real Rockin' Papa

Menée par des combos aux blases aussi improbables que Ray Collins Hot Club, Jive Aces ou King Pleasure & The Biscuit Boys, une scène jump demeure incroyablement active en Europe. Puisant essentiellement ses références dans le bon vieux rhythm n’ blues amerloque des fourties et fifties, ses réseaux organisent des soirées dont la dimension festive (accentuée par le soin vestimentaire ad hoc) attire chaque fois son lot d’aficionados avertis.

Jarekus Singleton – Refuse To Lose

Le problème du blues est notoire: il est devenu une musique de vieux, jouée par des vieux, pour des vieux, et a cessé de se renouveler. “Blues will never die”, c’est ça. Comme le ska ou le tigre en Chine, il persistera bien, sous une forme ou une autre, en captivité, ou pire encore, dans un musée…

Zachary Richard – Le Fou

Nouvelle galette du poète crieur américain? Pas certain! Cet album est en effet d’abord sorti en 2012 chez Zac Rich Inc avant de se voir accorder une seconde naissance avec la sortie de celui-ci chez Huggy & Co cette année. Ceci dit, chacune des productions de Zachary étant une mine de trouvailles rythmiques et textuelles, on prend plaisir à redécouvrir cette galette.

Tommy Castro & The Pain Killers – The Devil You Know

Le californien reste fidèle au genre musical qu’il affectionne depuis le début de sa carrière. Ce qui n’est pas le cas des labels avec lesquels il a travaillé…, puisqu’il a successivement enregistré pour Janblues, Delta Groove, Telarc, 3rd Street, Saloon et Blind Pig, toutes des maisons fameuses, par ailleurs et ce n’est pas la dernière en date qui contredira mon propos, Alligator Records.

The Rides – Can’t Get Enough

Voilà un super groupe de Blues dont seuls déjà les noms de trois musiciens qui le composent vous font remonter en surface mille et un souvenirs musicaux pour mieux vous serrer la gorge: Stephen Stills, Kenny Wayne Shepperd et Barry Goldberg.

Paul Personne & A l’Ouest – Puzzle

A l’ouest, que du nouveau pour le moment, et c’est très bien comme cela! La preuve? Paul Personne et ses acolytes reviennent à la charge et c’est vraiment bien. Les complices sont Brice Allanic à la batterie et les frères Bellanger aux guitares: Nicolas à la basse et Anthony aux six cordes

Loudon Wainwright III – Haven’t Got The Blues Yet

Le fiston du Blues est bien le Rock’n’Roll comme le prouve ce chanteur américain, recensé dans la rubrique Folk, dés le premier titre, Brand New Dance, de son vingt-sixième album studio. Vingt-six auxquels il convient d’ajouter 3 live, excusez du peu! Il est cependant évident que ses compétences et aptitudes ratissent plus large, comme l’illustre le magnifique Depression Blues où il évoque d’ailleurs le grand Blind Lemon Jefferson.

Joe Bonamassa – Different Shades Of Blue

Le gang Bonamassa / Shirley lance encore une bombe musicale qui devrait enfin apaiser bon nombre de conflits à la surface d’une planète qui ferait mieux d’écouter cette musique plutôt que de toujours se battre à longueur de temps. Ce onzième album studio de JB a ceci de particulier que c’est sans nul doute celui dont il est pratiquement le seul initiateur!

Gaëlle Buswel – Black To Blue

Rafraîchissante surprise sonore que l’arrivée de la deuxième galette de cette (ravissante) jeune artiste française que j’ai déjà eu le plaisir d’écouter lors de la Paname Blues Night de juin 2014 au New Morning. L’effet avait été salvateur et bénéfique, dixit le fameux principe de plaisir de Mr Freud lui-même.

Elliott Brood – Work and Love

C’est après un Days Into Years qui obtint un Juno Award en 2013 en tant que meilleur album Roots et Traditional que le trio canadien revient réchauffer nos coeurs et nos âmes égarées avec ses ballades Folk très soft sorties tout droit d’un passé poussiéreux.

Ben Poole – Live At The Royal Albert Hall

ALERTE ROUGE sur la planète bleue! Nous avions déjà, il y a peu de temps encore, découvert Ansley Lister, Matt Schofield et Oli Brown, entre autres belles grosses pointures, mais cet opus de Ben Poole est comme la découverte d’une nouvelle planète lointaine dans notre galaxie! Le jeune héros nous balance un Blues dans les oreilles dont la maturité frise l’indécence.

The Indispensable Rockabilly 1951-1960

En plus de six décennies, l'étiquette est devenue un joyeux fourre-tout, aussi n'est-il pas superflu de revenir aux origines d'un courant auquel s'abreuvèrent toutes les générations suivantes. Car si le rockab' ne s'assimile pas exclusivement au rock n' roll, il ne le fait pas davantage à la country. Genre hybride (bien qu'intégralement blanc, et pour l'essentiel d'origine rurale)

Johnny Cash – Next In Line

Le concept de cette collection à prix démocratique (8,99€!) tient dans la maxime d'AC/DC: "Who Made Who?". En clair, ces artistes majeurs de la seconde moitié du siècle dernier (que chacun a écoutés, et dont nombre revendiquent encore l'influence), qui écoutaient-ils eux-mêmes, dans leur jeunesse?

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