Jazz |
Débordant d’énergie musicale pourrait être le premier indicateur qui caractérise ce nouvel album de Jacky Terrasson, qui m’avait particulièrement impressionné alors qu’il faisait la première partie de Stéphane Belmondo au Trianon de Paris, le 8 avril 2013. Et j’avoue que tout, dans ce nouvel album, a de quoi laisser sans voix!
Sly Johnson est au chant et à la boite à rythmes, Burnis Davis à la basse électrique et à la contrebasse, Lukmil Perez à la batterie et Adama Diarra aux percussions. Le Jacky Terrasson est au piano, au Fender Rhodes, aux percussions ou au synthétiseur. Nous sommes littéralement soumis à un déluge sonore admirablement orchestré et effectuons un voyage musical enivrant qui nous fait revisiter le monde des notes et des rythmes à une vitesse vertigineuse. Quatre titres sont de l’artiste lui-même et les sept autres morceaux sont des reprises puisées dans tous les styles musicaux qui vont de Bud Powell, Paul Desmond, John Lennon & Paul McCartney, Miles Davis, Luiz Bonta / Walter André De Backer à Henry Salvador, qui n’apparaît pas vraiment ici comme jazzman puisqu’il s’agit ici de Maladie d’Amour.
Je ne sais pas si le terme de vélocité peut caractériser le jeu d’un pianiste, mais c’est ici le premier qui me vient à l’esprit tant le claviériste allie dextérité et originalité. Un opus que tout amateur de Jazz, mais également tout amateur de piano, se doit d’avoir en sa possession.