Latest Reviews L’actu des chroniques

Voilà un disque de rock qui frise le progressivisme des seventies de la meilleure façon. Son premier mérite est même de remettre ces sonorités et atmosphères particulières au goût du jour! La formation nous arrive de l’autre côté des Ardennes et nous présente un plat de dix compositions du meilleur effet. Gayver tient la basse, Château chante, joue de la guitare et

La note de 4 CD en tête de chronique vaut pour des tas de choses. Autant pour le talent indéniable du pianiste que pour la voix de la chanteuse Angela Elvira Perez ou que pour le choix des morceaux. Jugez plutôt…, même si l’énumération des morceaux n’est rien en regard à l’histoire des peuples de tous les continents résumée ici! ‘L’Internationale’, ‘Hasta Siempre’,

Eric Gales nous revient aujourd’hui avec une puissance de feu décuplée! Il signe cette année son dixième album, nous gratifiant régulièrement depuis 2007 d’un opus chaque nouvel an que fait le siècle nouveau. Auparavant, ce furent des sorties de manière un peu plus chaotique, mais peu nous en importait, car les fruits de ses différents labeurs étaient toujours proportionnels à nos attentes. Sur ce dernier effort, douze nouvelles compos du tandem Mike Varney & Eric Gales.

Il n’y a pas besoin d’être légion pour attirer l’attention sur soi. C’est ce que David Linx a parfaitement assimilé, lui qui ne s’est adjoint ‘officiellement’ que Rhoda Scott, Diva de l’orgue Hammond, et André Ceccarelli aux fûts pour nous offrir cette magnifique galette! La première citée, grande prêtresse du B3, officie depuis un moment déjà, et a signé une bonne petite vingtaine d’albums sous son seul nom, sans compter ses contributions multiples.

Le concert que donna David devant une petite poignée d’inconditionnels, un soir d’automne, dans l’ex One Way de Christine, rue Jules Vallès, en plein Marché aux Puces, à Saint-Ouen, fut l’un des meilleurs concerts auxquels j’ai eu la chance d’assister dans cet antre du blues. Et le nouvel opus démarre de telle manière qu’il me fait remémorer de suite ce fameux moment de la vie bluesy parisienne. Dans ce qui fut sans doute le dernier vrai

Dans cette période de politiquement correct, Beth Hart ne cache rien quand elle parle de sa vie! Elle raconte qu’elle avait 5 ans quand son père est parti en taule pour trafic de dope. Elle-même à commencé à boire et se droguer à l’âge de 11 ans, finissant héroïnomane à 15 et chez les Alcooliques Anonymes beaucoup plus tard. La dope et l’alcool la poursuivront toute sa vie, l’empêchant de mener la carrière que sa voix incroyable lui destinait…

Frémeaux et Associés dédient la réédition de ‘Samya Cynthia’ à la mémoire du trompettiste François Chassagnite (1955-2011) et à celle de Patrick Tandin, fondateur du label La Lichère. Le premier fut un trompettiste de très grand talent qui signa quatre albums, dont le premier, ‘Samya Cynthia’, du nom d’un papillon venu rendre visite, une nuit, au musicien, fut enregistré en décembre 1988 et janvier 1989 par un quartet composé de

L’intérêt immédiat de cet album est la juxtaposition de deux univers musicaux différents. Le premier, habituel, dans le registre où nous nous trouvons, celui d’un trio composé de Nicolas Montier au saxophone ténor, de Pierre Maingourd à la contrebasse et de Stan Laferrière au piano et le second, inhabituel et surprenant, où nous situons dorénavant, celui de l’orgue de barbarie de Pierre Charial.

Pour tous ceux qui furent trop jeunes, en 1968, pour avoir eu le temps de saisir la quintessence de la musique jazz et world de l’époque, et trop occupés à faire vivre le Quartier Latin pour aller chiner chez les disquaires, la réédition chez Frémeaux & Associés de l’unique disque du Trio Camara est une très bonne chose à plus d’un titre. Elle est l’occasion de s’approprier enfin des musiques d’excellente facture dont nous ne soupçonnions même

Tout simplement superbe! Un nouvel opus de la Dame ne passe pas plus inaperçu qu’elle, cette charmante personne étant tout aussi jolie qu’elle est excellente joueuse de sitar et grande compositrice. Âgée d’une petite trentaine d’années, elle n’en est pas à son premier album. Il y eut ‘Anoushka’ en 1998, ‘Anourag’ en 2000, ‘Live At The Carnegie Hall’ en 2001, ‘Rise’ en 2005 puis ‘Rise’ en 2006, ‘Breathing Under Water’ en 2007 et maintenant ce ‘Traveller’ en 2011.

A l’écoute de l’album, la baffe est proportionnelle au talent du bonhomme: énorme. Le genre de baffe dont on ne remet pas de suite et après laquelle on cherche à remettre ses idées en place. Le genre de baffe qui laisse des traces de la teinte d’un rouge vif incandescent. Une baffe qu’on n’oublie pas, qu’on n’oubliera jamais.

Il semblerait que la bonne vieille magie ait fonctionnée de manière évidente en ce qui concerne Nick Lowe, son dernier opus et le cours de sa carrière… En 2008, Yep Roc et Proper Records ressortaient à l’occasion du trentième anniversaire de sa parution, l’album ‘Jesus Of Cool’ initialement paru en 1978. En septembre 2010, Yep Roc, toujours, publiait pour la première fois trois des galettes du talentueux multi instrumentiste, en disque vinyle cette fois

Une fois n’est pas coutume, mais je cède d’autant plus volontiers à l’exception britannique que parler, même modestement, de l’une des Divas du jazz anglo-saxon est déjà en soi leur rendre un hommage plus que mérité! Elles sont plusieurs à chanter et célébrer cette musique, et chacune, bien évidemment, apporte sa touche personnelle à l’édifice commun

Monumental brûlot musical que cette nouvelle galette de Ziggy Marley…!! Le Reggae est revisité à 200 km/heure par un reggaeman qui ne renie rien, mais au contraire, parcourt à nouveau tous les sentiers où fleurit l’esprit de révolte et de rébellion. Le héros de la Bande Dessinée, Marijuanaman, n’est pas simplement l’adepte de la fumette facile mais l’adulte responsable écologique qui pense à l’avenir des enfants de la planète. ‘Wild and Free’, chanté

Ce ne serait pas une bonne idée d’écouter ce disque en voiture si vous voulez garder le peu de points qu’il vous reste…! Mais si vous aimez le rock blues drivé par une slide guitar, du côté de George Thorogood et Johnny Winter, ce septième album de Sardinas, le premier en quatre ans, est fait pour

‘Let The Love In’, le premier titre en duo avec Melissa Etheridge, son ancienne patronne, vous prend à la gorge. La grosse claque! Ca fuse de partout, pour le plus grand bonheur de nos oreilles. Et ça ne s’arrange pas avec ‘Set Us Free’. Total virtuose à la guitare (il rappelle beaucoup le défunt Jeff Healey, avec qui il a joué pendant trois ans et demi

233 minutes de Soul Rock à l’ancienne? Attention à l’overdose, on n’a plus l’habitude!!! Eagle Rock continue de publier les trésors du Rockpalast. Ce mois-ci, nous avons droit aux deux concerts donnés en 1979 et en 1992 par le GRAND Southside Johnny dans le cadre de cette fameuse émission de télé allemande. Le concert principal, celui de 1992, fut filmé à Cologne lors de la tournée européenne qui suivit la sortie de l’album que je considère

Le 17 juin, Leslie West voyageait en avion vers un autre concert au Mississipi lorsque sa jambe s’est mise à gonfler. Il fut rapidement conduit aux urgences et perdit conscience. Seule une amputation, décidée par sa propre femme, lui sauva la vie ce jour-là. Mais cette force de la nature, bien que luttant contre le diabète depuis de nombreuses années, ne s’est pas pris la tête plus que ça: ‘Moi qui suis habitué à balancer mon poids sur les deux jambes lorsque

Après de nombreuses pérégrinations musicales, pas toujours très heureuses, Sheryl Crow est revenu à la maison sur son dernier album, ‘100 Miles from Memphis’. Après avoir surmonté un cancer du sein et une séparation douloureuse, elle semble avoir voulu donner un tournant à sa vie, et à sa carrière. Aidé par le guitariste Doyle Bramhall et le house-band du producteur Willie Mitchell, le même qui accompagnait le Al Green de la grande

Compagne du célébrissime guitariste Derek Trucks, Susan Tedeschi ouvre dans cette association musicale du couple la fenêtre vers de nouveaux horizons où les senteurs d’un pré-Woodstock se mêlent aux effluves d’un after île de Wight. Les deux conjoints à la ville comme désormais à la scène ont repoussé toutes les frontières calibrées du blues, de la soul, de la funk et du rock pour nous offrir une musique universelle, sans contours ni

L’un des électrons libres de l’atome qui a pour noyau ‘Girls With Guitars’ ou bien encore ‘Blues Caravan 2011’ vient de se détacher. Laissons donc momentanément tranquille la guitariste de Brighton, Dani Wilde, et penchons nous davantage sur la jeune Samantha, de Kansas City, Missouri.

Chanteur-harmoniciste reconnu et apprécié, on savait René Perrier influencé, imbibé, marqué au fer rouge par Walter Horton, mais de là à passer la frontière et à consacrer un album à ce bluesman de légende, fallait oser, ce que René et Purple Cat ont fait, épaulés par quelques jolies et grosses pointures comme Calvin ‘Fuzz’ Jones qui s’en est allé, depuis, rejoindre Pinetop Perkins et tous les autres, là haut, au milieu des étoiles, dans

Voilà deux personnages de l’univers du blues, deux véritables bêtes de scène qui sortent leur premier opus ‘live’. ‘Enfin’, pourrait-on même dire, tant ce duo semble comme transcendé sur les scènes de France comme aux Etats-Unis ou en Croatie. ‘Enfin’, car chaque prestation du duo est un évènement plus qu’un concert.

Le nom du combo, déjà, posera pas mal de soucis aux disquaires, car où placer cet opus de //Lyse//…? En fond de bac, après toutes les lettres de l’alphabet, ou bien à L, ou encore en tout début de bac, avant tous les autres…? Côté catégorie, ensuite, c’est tout aussi délicat car c’est à ranger en chanson française ou en rock…? Cela chante en français, certes, mais c’est aussi du rock bien poisseux et qui tache, qui colle aux doigts et aux