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Il y a encore, Dieu merci, des personnes qui naissent sous de bonnes étoiles, et la jeune et très jolie irlandaise Heidi fait partie de ces personnes. Elle a une voix magnifique et la musique folk qu’elle interprète est toujours aussi belle et bien faite, car elle en est à son sixième album solo, hé oui, en a enregistré deux avec le groupe Cherish The Ladies et a participé à l’enregistrement de sept autres. Son mari n’est pas non plus quelqu’un que l’on peut qualifier de malchanceux. Il a déjà épousé la jeune et jolie artiste, il est lui-même compositeur, musicien, violoniste (The Battlefield Band), mais aussi producteur d’une quinzaine de CD, a gagné trois Awards et a été nominé six fois.
Heidi Talbot n’a commencé à composer qu’à partir de son album The Last Star, en 2010, et il faut bien reconnaître qu’elle est devenue maîtresse en la matière, seule autant qu’en compagnie de son écossais de mari, John McCusker, ou avec Boo Hewerdine, celui qui tient la guitare acoustique dans son groupe. Elle s’est également trouvé un autre partenaire de composition en la personne de Kenny Anderson (King Creosote) après qu’ils se soient découvert une admiration mutuelle.
Le nouvel album a été enregistré au Studio New Gorbals Sound de Glasgow avec ses musiciens habituels: Ian Carr aux guitares, Phil Cunningham à l’accordéon, Michael McGoldrick aux flûtes, James McKintosh aux percussions et Ewan Vernal à la basse, sans oublier Boo Hewerdine à la guitare acoustique. Et ce dernier disque, en plus d’être un très bon disque de Folk, présente un attrait supplémentaire car de nombreuses collaborations d’artistes ont eu lieu pendant sa réalisation: Mark Knopfler est venu jouer de la guitare sur deux morceaux, The Loneliest (sur lequel collabore également Louis Abbott du groupe Admiral Fallow) et When The Roses Come Again où intervient aussi le chanteur Tim O’Brien. Un autre morceau est le fruit d’une collaboration entre artistes, Button Up avec Kenny Anderson ou I’m not Sorry interprétée avec l’auteur compositeur claviériste guitariste Guy Fletcher.
Un très bon disque de Folk qui nous montre que la Grande Bretagne est toujours l’île où il est possible de faire de véritables découvertes musicales.