Tournée Générale – Tournée Générale

Rock
Il y a bien longtemps que nous n’avions pas reçu à la rédaction de Paris-Move un opus aussi réjouissant, aussi plaisant, aussi bourré d’humour. Et ça, sans nous être offert notre première tournée générale, car pour la première écoute, nous avons été d’une sobriété exemplaire.

Louka – Sublime Violence

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L’année 2009 aura été une sacrée année pour la scène rock française. A côté de révélations qui ont sorti leur premier opus, comme Mustang, d’autres qui sont encore à batailler pour sortir le leur mais dont le talent est tel que vous les verrez débarquer sous peu, comme le trio de Fall And Bounce, on voit s’affirmer et s’imposer de nombreux groupes, tels Alcohsonic, Atomic Garden et celui qui nous concerne à l’instant, Louka.

Mark Robertson – Favorite People

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Attention, ici on ne fait pas dans le mesquin, car le garçon est multi-cartes et multi-talents. Multi-talents car le Mark Robertson est non seulement chanteur-guitariste mais aussi auteur-compositeur, et multi-cartes car le loustic est déjà connu en tant que Bullfrog et comme guitariste de Kid Koala.

Jam On Guitars

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Comme d’hab, y’a des compils qui vous refilent ce que vous avez déjà entendu des centaines de fois, histoire de vous faire dépenser des sous pour rien, et puis y’a des compils que je qualifie d’intelligentes parce qu’elles vous refilent dans les neurones des titres que soit vous n’avez jamais entendus, soit perdus de vue et que vous avez un plaisir indéfinissable à retrouver et réécouter. Prenez par exemple ce dernier titre de l’opus

Wallis Bird – New Boots

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A 27 ans, la jeune Irlandaise a décidé d’enfiler de nouvelles bottes pour tenter de faire ces pas de géant qui pourraient la faire avancer aussi vite que possible dans ce marché du disque moribond et qui cherche, attend les nouveaux talents qui feront, espère-t-on redécoller la fusée CD, car côté numérique, ça grimace pas mal car les résultats ne sont toujours pas au rendez-vous.

Renaud Hanston – Best Of

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On le dit et on l’avoue sans détour, à Paris-Move on n’est pas fan de compilations et de Best Of, car en général c’est l’occasion de remplir des galettes avec de tout et de rien. Et parfois y’a pas mal de rien qui sert à combler le trou entre quelques hits. Mais lorsque ces compils sont bonnes, voire très bonnes, alors on fait une exception, et du coup, on se la fait pour Renaud Hanston.

The Love Me Nots – Upsidedown Insideout

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Après ‘In Black & White’ puis le très bon ‘Detroit’, voici le troisième opus du quatuor The Love Me Nots, ‘Upsidedown Insideout’, preuve que le combo qui, au départ ne s’était formé que pour être un side-projet pour les membres de différents groupes, est bien l’une des formations avec lesquelles il faudra désormais compter.

Nilda Fernandez – Nilda Fernandez

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Nilda Fernandez l’avoue d’entrée: pour lui, faire un album n’est pas du tout naturel. ‘Cette manière de figer la musique est tellement récente dans la musique. Pour moi il s’agit de rassembler les choses, de ne pas les laisser éparpillées. Et alors je vois ce que je suis devenu.

Mariha – Another Lover

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Malgré son visage de jeune fille à peine sortie du lycée, Mariha n’est pas une inconnue, loin de là, car la belle allemande a déjà sorti un premier album il y a trois ans, ‘Elementary Seeking’, dont le titre ‘Absolutely Entertaining’ fit le buzz’zz car il fût la chanson du film ‘Barfuss’ de Til Schweiger tandis que la chanson ‘It Hurts’ devint un incontournable hit radio. C’est vous dire le talent qui habite la Miss.

Eryn Non Dae – Hydra Lernaïa

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Attention, planquez tout ce qui est fragile autour de vous car vos enceintes vont rugir comme vous les avez rarement entendues faire. Avec Eryn Non Dae, on ne donne pas dans la demi-mesure. C’est du metal rock qui assure, et dark grave. Ca vous débouche les neurones embrumés par les bad news de cette vacherie de télé du matin, ça vous secoue le cocotier pour vous provoquer une érection de mammouth, ca défrise de partout, même le pubis de la voisine,

H-Burns – We Go Way Back (folk music)

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Ne voilà t’il pas qu’un groupe de musiciens folk français se lance dans un ‘concept-album’, et original, qui plus est. Le combo est composé de Renaud Brustlein à la guitare, à l’orgue, au chant et aux compositions, Antoine Pinet aux guitares, à la mandoline, à la basse et à la batterie, Stéphane Milochevitch aux fûts, au banjo, aux guitares et à la Pedal Steel et Jonathan Morali au piano, à l’orgue Hammond et aux guitares, également.

Heaven’s Basement – Heaven’s Basement

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Et voilà un EP qui va foutre le feu aux chaumières, qui va rallumer les incendies rock dans les piaules ados comme dans les chambres à coucher des parents qui ont connu les groupes rock et hard’rock des 80’s. Ici on plante le son direct, dès le premier titre, dans le cœur des enceintes, quitte à leur arracher leur plus beau râle d’amour. Ca envoie dès les premières secondes: cymbales giflées,

J.C.G. – Addiction To Rock

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Dès les premières notes de ce ‘Addiction To Rock’, on est à l’instar du titre de l’opus, accro au rock. Un rock en acier trempé et dont les racines sont ancrées dans celui des groupes les plus mythiques, tels ACDC, Black Sabbath et Led Zeppelin. Une sacrée bonne surprise pour tous les fans qui rament comme de beaux diables pour trouver le groupe qui leur succèdera au Panthéon du rock, avec ce son costaud et ces guitares pour mecs qui en ont.

Lee Everton – Sing a Song for Me

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Et voilà un excellent disque à écouter en boucle pour chasser tout ce qui peut vous enquiquiner dans votre vie de tous les jours. Avec ce ‘Sing a Song for Me’, Lee Everton vous propose non pas un remède à la morosité ambiante, mais ‘le’ remède miracle pour non seulement effacer vos soucis mais faire briller le soleil dans vos yeux même quand l’astre solaire n’est pas encore levé.

Prefab Sprout – Let’s Change The World With Music

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Enfin me disais-je, enfin les revoici les revoilà. Cela faisait un bail qu’on n’avait plus eu de nouvel album de Prefab Sprout à se mettre sous la dent – sous le saphir, comme à l’époque où ils étaient productifs. C’était au siècle dernier. Hé oui, sans rigoler, au siècle dernier.

Molly Hatchet en concert au Plan

S’il y a des endroits propices aux commémorations rock’n’rolliennes, la salle du Plan, à Ris Orangis, fait sans nul doute partie de ceux-là. A preuve: en l’espace de quelques jours nous sommes passés de l’ambiance humide et fraîche de la verte Irlande lors d’une soirée flash and come back mémorable (le Eric McFadden Trio pour le côté flash et le retour de Taste pour le come back d’anthologie) à la chaleur écrasante de la Floride

Gypsy Pistoleros – Welcome to the Hotel de la Muerte

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Putain de tornade rock que cet album qui vous souhaite la bienvenue à l’hôtel de la mort. Car il est mortel, ce scud. L’opus donne d’un côté dans le minimaliste, avec cinq titres seulement, mais punaise que ces cinq titres en valent des wagons de pas mal de groupes qui vous remplissent les galettes en vous tartinant des semblants de hits à grand renfort d’arrangements torchés à la va vite, avec le PQ qui colle encore à la jaquette.

Bertrand Charpilloz – Le Fil Rouge

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Lorsque l’on évoque un fil rouge (*), on pense de suite au fil conducteur d'une énigme, cette idée directrice qui donne une cohérence à un ensemble disparate, cet élément répétitif, point de repère qui revient régulièrement dans un récit.

Elliott Murphy – Alive in Paris

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Les amateurs disent, et j’en connais de très nombreux, que chaque concert de Elliott Murphy est unique, ce que je vous confirme et que vous démontre également ce nouveau live que nous propose ce troubadour des temps modernes.

Eric McFadden – Train To Salvation

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Quand on détient une telle personnalité et un tel talent, ne pas être davantage sollicité en France pourrait logiquement décourager, mais Eric McFadden y trouve sans doute de quoi décupler sa créativité, alignant depuis quelques années maintenant des albums tous plus originaux et plus beaux les uns que les autres.