Rock |
Dès les premières notes de ce ‘Addiction To Rock’, on est à l’instar du titre de l’opus, accro au rock. Un rock en acier trempé et dont les racines sont ancrées dans celui des groupes les plus mythiques, tels ACDC, Black Sabbath et Led Zeppelin. Une sacrée bonne surprise pour tous les fans qui rament comme de beaux diables pour trouver le groupe qui leur succèdera au Panthéon du rock, avec ce son costaud et ces guitares pour mecs qui en ont.
Dès les premières notes de ce ‘Addiction To Rock’, vos enceintes se la jouent groupies et sont déjà en string, la chevelure ébouriffée. La rythmique les fait valser d’un côté à l’autre de votre salon, à grands coups de cymbales giflées et de fûts martelés dans un torrent de basse extravertie à fond. Z’êtes face à un mur du son maous-costaud et ca vous fout une patate pas possible, surtout lorsque par-dessus cette assise titanesque vous vous prenez les grattes de face, en plein neurones.
Faut reconnaître que les loustics de J.C.G. ne sont pas des enfants de chœur et qu’ils savent y faire pour transformer votre salon en cathédrale du rock. Côté rythmique, z’avez Olivier Baldissera et Brice Jaquin à la batterie, deux sacrés cogneurs, face, ou plutôt associés à Emilio Rocco et Arno B. à la basse, deux maçons expérimentés qui vous façonnent à eux seuls des fondations inébranlables sur lesquelles les autres compères n’ont plus qu’à laisser filer leurs guitares: Vince Gothuey d’un côté, et J.C. Meyer de l’autre. Tiens donc, J.C., tout comme les deux premières lettres du combo.
Car derrière le nom du gratteux tout comme celui du groupe, c’est bien John Chris Meyer que l’on retrouve. Né à Paris l’année de la révolte étudiante, en 1968, un signe, sans doute, J.C. Meyer a gratté ses premières cordes à 14 ans avant d’affronter le public avec un premier groupe, Lead Cloud, puis le trio Backstage.
Son expérience de guitariste-chanteur combinée à celle de roadie auprès de légendes du rock telles ACDC, Metallica, Dire Straits et bien d’autres, finissent par convaincre John Chris qu’il doit reformer un nouveau groupe, et dont le son sera fidèle aux grands noms du rock.
D’autant que John Chris Meyer a un autre atout, sa voix. Une voix qui arrache, qui défrise, qui décalque tout et vous laisse sur les rotules.
Tous ces ingrédients mis dans le shaker, vous secouez, mélangez et servez frais car dès les premières notes de ce ‘Addiction To Rock’, ça vous chauffe les oreilles et vous brûle le gosier. C’est du rock épicé et relevé, pour mecs qui en ont, je vous l’ai déjà dit. Alors poussez les meubles, prévenez les voisins que météo-France s’est gouré dans ses prévisions car la tornade J.C.G. va frapper.
En groupies dingues de désir, vos enceintes en suintent de plaisir. Vous introduisez la galette dans la fente et vous appuyez sur ‘play’. Après…., après, vous serez tout comme moi, accro à ce ‘Addiction To Rock’
Frankie Bluesy Pfeiffer
J.C.G.