Reviews
chroniques de CD, DVD
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Latest Reviews L’actu des chroniques
Rock |
The Kinks – Everybody’s In Showbiz (Sony)
Voici donc l’édition Legacy du premier double LP des Kinks initialement paru en 1972. L’ultime, nous dit-on, re-re-remastérisée et extended. Je ne me complais guère d’ordinaire à commenter ces roueries qui consistent à refourguer pour la énième fois au fan transi le même jaja repackagé.
Jazz |
Ray Charles – Live At Newport 1960
Fichtre, pour les fans de Ray Charles, Noël déboule cette année avec un bon trimestre d’avance! Outre l’intégralité de son concert au jazz festival de Newport en 1960, ce double CD propose une bonne quinzaine de raretés live, réparties sur les vingt mois consécutifs.
Rock |
Ian Hunter & The Rant Band – Fingers Crossed
Contrairement à ce que sa bio prétendit pendant des lustres, Ian Hunter naquit bien en juin 1939. Ce qui prouve que comme pour lire Tintin, jouer du rock demeure encore loisible à 77 ans. Je renvoie le premier qui ricane à la bio du loustic: viré de son premier band en 1958, il grenouille ensuite durant les sixties dans l’ombre d’artistes de seconde zone, avant que Guy Stevens en personne
Rock |
Everly Brothers – Harmonies From Heaven
Pour le public francophone, les Everly Brothers demeurent un phénomène dont la portée sur la culture anglo-saxonne reste difficile à appréhender. De 1957 à 1965, ils dominèrent cependant les charts des deux côtés de l’Atlantique, et en dépit de leur image quelque peu surannée (ces costards, ces noeuds pap’, ces brushings…), ils déposèrent la formule gagnante dont nombre de formations (de Simon & Garfunkel à Crosby Stills & Nash) s’inspirèrent par la suite.
Rock |
Pete Townshend’s Deep End – Face The Face
Pete Townshend n’a jamais été homme à craindre le ridicule. Depuis sa fameuse tirade "Hope I die before I get old" jusqu’à sa dévotion au gourou Meher Baba (sans oublier la version symphonique de "Tommy"), le pédant des Who semble n’avoir jamais raté une occasion de changer d’avis comme seuls, paraît-il, les cons n’osent se le permettre.
Blues |
Nina Simone – What Happened Miss Simone
Autant prévenir d’emblée, la vision de ce remarquable documentaire vous tirera des larmes. Et pas que d’émotion. Petite Négrillonne surdouée dans la Caroline du Nord ségrégationniste d’avant-guerre, elle était donc née dans une famille pauvre mais digne. C’est à dire croyante, dans un environnement où un simple regard pouvait valoir à des hommes et femmes de couleur de finir brûlés vifs, enchaînés à un pneu de camion, ou pendus à la branche la plus proche.
World Music |
The Frightnrs – Nothing More To Say
Désormais fermement établi sur le créneau vintage soul et funk millésimé, Daptone s’ouvre à présent à d’autres genres. Le mot d’ordre n’en demeure pas moins "roots à fond les manettes", comme en témoigne ce premier LP des Frightnrs (ça s’écrit vraiment comme ça).
Rock |
Thee Oh Sees – A Weird Exits
À des oreilles encore pucelles, les sons qu’émettent Thee Oh Sees pourront certes paraître inédits. Ce n’est cependant rien enlever à leur mérite que d’annoncer que pour quiconque a connu Can, Hawkwind et Syd Barrett à leur glorieuse apogée, tout ceci semblera davantage familier.
Rock |
The Mystery Lights
Vous connaissiez les Seeds, 13th Floor Elevator et les Blues Magoos? Si ce n’est pas le cas, vous ne goûterez sans doute qu’à moitié la prouesse que viennent de réaliser The Mystery Lights. Son garage totalement primitif, orgue Farfisa aigrelet et rythmes effrénés: ces jeunes Californiens relocalisés à New-York parviennent en effet à ressusciter une époque révolue depuis près d’un demi-siècle!
Rock |
King Creosote – Astronaut Meets Appleman
La cambrousse a parfois des effets discutables sur les musiciens. Prenez par exemple les deux premières plages de ce nouvel album de Kenneth Anderson (alias King Creosote). Si vous pouvez imaginer un croisement entre le Velvet Underground et Mike Oldfield, pareille perspective vous paraît-elle séduisante?
Rock |
Gov’t Mule – The Tel-Star Sessions
L'an est 1994. Pas pour peu dans le renouveau d'un Allman Brothers Band fraîchement reformé (et affichant de fait un regain de santé inespéré), Allen Woody et Warren Haynes, tels de vulgaires Hot Tuna, profitent de leur relative oisiveté entre deux méga-tournées pour réaliser un autre de leurs fantasmes, former un power-trio parallèle.
Blues |
Sari Schorr & The Engine Room – A Force Of Nature
C’est un débat vieux comme le blues: tandis que ses maîtres initiatiques vous instillaient leur venin en loucedé, leurs héritiers putatifs blancs forcent souvent le trait jusqu’à la caricature. Et là où les sorciers du Delta, de Memphis ou de Chicago SUGGÉRAIENT – certes parfois avec surin à l’appui (Elmore James, Little Walter), voire poing américain (Howlin’ Wolf) – nombre de visages pâles se sentent encore obligés d’y aller à la canonnière.
Blues |
Lil’Ed & The Blues Imperials – Big Sound
À chaque fin de concert de Lil’ Ed & The Blues Imperials auquel j’assite, quelqu’un s’approche de moi pour me demander lequel de leurs albums serait le meilleur. Me trouvant dans l’obligation morale de lui répondre que je les aime tous, je suis ensuite au regret de préciser que, non, ils n’ont pas enregistré de disque live à ce jour.
Blues |
Moreland & Arbuckle – Promised Land Or Bust
À l’écoute du titre d’ouverture, on se demande quelle mouche a bien pu piquer Bruce Iglauer. "Take Me With You (When You Go)" (comme d’autres plages de ce disque, telles que les heavy "Hannah" et "When The Lights Are Burning Low") relève en effet davantage du rock sudiste façon Skynyrd que d’un label de blues aussi établi qu’Alligator.
World Music |
Hailu Mergia & Dahlak Band – Wede Harer Guzo
En 1978, tandis que Marley et ses disciples se répandaient dans l’adoration de feu le Négus Haijé Sélassié, Addis Abeba (capitale de l’Éthiopie réelle) vivait à l’heure du couvre-feu militaire. Seule issue pour les nombreuses formations musicales persistant à se produire dans les clubs et boîtes du cru: alimenter la fête à huis-clos, de minuit à six heures du matin
Blues |
Con Brio – Paradise
Voilà près de 45 ans que l’on attend cela: l’improbable relève de la psychedelic soul qu’initièrent les Isley Brothers, Sir Joe Quaterman & New Soul et Sly & The Family Stone. Comme ces derniers, Con Brio nous vient de San Francisco, et marie à la perfection les grooves et cuivres du funk avec la wah-wah de Hendrix ("Free & Brave").
Blues |
Jake Calypso / Archie Lee Hooker
Longtemps fer de lance de la scène rockab’ régionale à la tête de ses Hot Chickens, Hervé Loison a diversifié son créneau musical en abordant la maturité. C’est ainsi qu’après le blues psycho du Maharadjah Pee Wee Jones, c’est au boogie rural qu’il s’est notamment consacré ("Wild Boogie Combo", il y a trois ans).
Rock |
Kid Congo & The Pink Monkey Birds
Avec pareil CV (Gun Club, Cramps, Bad Seeds), n’importe qui d’autre passerait pour le second couteau le plus opportuniste de la scène punk internationale. Ce serait ignorer tout ce que ce zozo chicano (Brian Tristan, de son vrai blaze) a su apporter à ces historiques formations, avant de se résoudre (faute de combattants) à voler de ses propres ailes.
Rock |
The Rolling Stones – Totally Stripped
Décidément, chaque trimestre nous apporte sa nouvelle livraison d’archives vidéo des Stones. Et cette fois, la mise en abîme s’avère de taille! En 1995, en pleine folie MTV Unplugged (de Dylan à Neil Young, en passant par Rod Stewart et bien sûr Clapton), le Jag a l’intuition mercantile que la formule pourrait bien lui décrocher un nouveau jackpot.
Blues |
Jack Bon Slim Combo – Colors of Blues
Jack Bon, c’est une tranche d’histoire du boogie français. Ganafoul, son combo originel, tenait à la fin des seventies la dragée haute à Backstage (où officiait le futur Paul Personne), Factory et autres Shakin’ Street, tandis que Bijou, Dogs et Little Bob s’éreintaient derrière Trust et Téléphone.
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