Blues |
Il y a plus de 20 ans que NICO WAYNE TOUSSAINT joue de l’harmonica et tout juste 20 ans qu’il sortait son premier album, “C’est si Bon”, avec le Nico And Friends Blues Band. Le Tribute à James Cotton qu’il nous offre aujourd’hui est son treizième album. Et comme ce génial harmoniciste ne laisse rien au hasard, il nous offre sur ce treizième opus pas moins de 13 morceaux, tous joués par James Cotton, et dont certains sont signés Alan Toussaint. Nico a joué, certes, avec une multitude de musiciens et sous différentes configurations, comme en duo avec Michel Foizon, en quartet, quintet, ou en partageant l’affiche avec d’autres sommités de la Blues musique, telles Leadfoot Rivet, Neil Black, Fred Chapellier et beaucoup d’autres, mais cette fois-ci c’est en formation Big Band qu’il se présente à nous. Disons, pour faire simple, qu’il a étoffé le quintet composé de Jean-Pierre Legout aux claviers, Romain Gratelon à la batterie, Antoine Perrut à la basse et Michel Foizon à la guitare – et lui-même au chant et à l’harmonica -, formation étoffée par une chaude section cuivre composée de Sébastien “IEP” Arruti au trombone, Pascal Drapeau à la trompette et Cyril Dumeaux au sax ténor. Sans oublier un special guest, l’excellent Boney Fields, au chant et à la trompette sur le premier titre de l’opus, “No Cuttin Loose”. C’est en compagnie des quatre premiers musiciens nommés ci-dessus qu’il rend hommage à James Cotton, qui nous a quittés le 16 mars 2017. Et comme NICO WAYNE TOUSSAINT l’explique sur la jaquette de l’album, s’il a décidé de jouer en Big Band, cette fois, c’est précisément pour restituer l’esprit et l’atmosphère du “Live In Chicago” de l’artiste né dans le Mississippi en 1935. Et ce, parce que James Cotton est l’artiste qu’il admire le plus et dont il est vraiment un incontestable fan. Son credo, à Nico, “Maintenir le blues de James Cotton bien vivant!”. Une raison de plus qui fait que cet album est la référence en matière d’arrangement des cuivres. Et on ne pouvait imaginer plus bel hommage que celui-ci…!
Le disque a été enregistré et mixé chez Celestine Records à Pau, puis masterisé à Austin, Texas. La conception artistique de la pochette est l’œuvre d’une des références dans le domaine, Dom S-D, et la peinture en couverture est l’œuvre d’une autre connaissance, Jean Paul Pagnon. En deux mots, du très bel ouvrage!
.
Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)
.