Rock

Il s’agit de Soul/Funk très soft et je dois avouer que la potion est plutôt agréable à ingérer. D’autant que ce n’est pas ma tasse de breuvage habituel. Ce qui attira davantage encore mon attention. Il faut dire qu’ils ont l’avantage de l’exotisme, en plus, car ils n’arrivent en effet ni d’un Brooklyn newyorkais ni d’un Bronzeville chicagoan puisqu’ils sont australiens. Véritables globe trotter de la zik, ils sont passés par le fameux Glastonbury Festival en Grande Bretagne, ont joué en Sold Out trois jours de suite au Blue Note de Tokyo avant de s’en aller en tournée au Kazakhstan. Leur premier album auto-financé a été salué de manière unanime par la critique en Australie et dans de nombreux pays et une tournée franco germano hollandaise serait sur les rails. Dennis Dowlut à la guitare et au chant, principal compositeur de la formation, Aaron Mendoza aux claviers et Jason Heerah à la batterie nous embarquent dans un univers musical que l’on pensait derrière nous, enfoui avec nos vertes années. Et il faut dire qu’ils parviennent facilement à rendre non seulement les souvenirs prégnants mais à attiser notre plaisir d’écouter à nouveau ces rythmes que l’on croyait révolus. Nous sont proposés sur cette galette douze titres qui suggèrent la Motown et tous les Al Green, Stevie Wonder, Curtis Mayfield et autres soulmen croisés sur notre planète. Des morceaux qui sonnent comme ceux des sixties et seventies mais qui sont pourtant différents. Miracle de l’héritage musical, ces garçons réussissent pleinement à faire du neuf avec des rythmes qui pulsent comme au siècle dernier! Une vraie réussite!

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