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C’est le troisième opus de la formation festive française. Après un Pop In Swing et un Back Again, les loulous reviennent avec un A La Mode qui se laisse écouter avec délice puisqu’il revisite des hits des années ’80 qui sont restés gravés au fond de notre mémoire

On connait l’attrait de ce label français à produire des rééditions et des compilations, mais au-delà du simple intérêt mercantile, il faut bien avouer que ce que propose ce label suscite notre curiosité permanente. Que saurions-nous, en effet, des orchestres argentins, par exemple, si Frémeaux & Associés n’avait pris le risque de les proposer à nouveau, et ‘au goût du jour’!

Après un volume un qui contenait les tous premiers enregistrements de Mc Kinley Morganfield, on peut affirmer que c’est ce second volume qui nous permet d’entrer dans le vif du sujet. Nous démarrons en 1951. Le bluesman n’est entouré que de Little Walter à l’harmonica et de Big Crawford à la basse, et nous allons voir ensuite s’étoffer son entourage au fil du temps. En 1953, Jimmy Rogers à la guitare vient le rejoindre ainsi qu’Elgin Evans à la batterie.

Dixième galette de la formation dont Pierre Lacocque est le Leader incontesté depuis 1993, celle-ci est en fait la célébration en musique de la vingtième année d’existence du Band. Des anciens membres sont venus, pour l’occasion, prêter main forte aux musiciens actuels du groupe. Nous en connaissons bien certains puisqu’ils nous ont fait l’honneur de venir plusieurs fois jouer chez nous

Les musiciens arrivent directement de Nashville, Tennessee, et ce n’est pas pour jouer au badminton! C’est pour nous livrer un rock aux relents sudistes bien collants aux santiags. Mike Estes au chant, à la guitare solo, à la slide et à la mandoline également, Jay Johnson, lui aussi à la Lead Guitar et au chant, Kurt Pietro à la batterie et Luke Bradshaw à la basse

Dès le début de l’opus on ne peut s’empêcher de penser aux Sadies, mais je pense que par les temps qui courent, cela doit être le cas dès que résonne le premier riff de guitare country western dans un opus. D’autant que l’on pense aussi aux Pogues et autres piliers de bar anglo-saxons, dans la manière de chanter.

Dans son nouvel opus, Jean-Pierre Smadj continue son exploration de nouvelles pistes musicales. Il faut rappeler que le musicien français d’origine tunisienne n’en est pas à sa première aventure sonore, lui qui a commencé avec l’album Equilibriste, en 1999, ne s’est pas arrêté en chemin. Il a au contraire poursuivi sa route de mille et une manières différentes, avec New Deal ou Wild Serenade.

L’essentiel ne réside pas dans les morceaux composés par les musiciens eux-mêmes, puisque Stefan n’a composé que Love PM, l’élément déterminant est plutôt l’interprétation qu’ils font des dix pièces ‘classiques’ puisées dans différents genres musicaux sollicités pour l’occasion

Je savais que l’on pouvait faire des trucs énormes avec une guitare à résonateur National ou avec un Dobro, mais le Steve fait encore plus que ce que je pouvais imaginer! Avec une voix faite pour chanter le Blues, le loulou nous embarque dans des compositions qui frisent de très près les bons vieux hits de la première heure et de quoi vous faire gesticuler comme un diable sur le siège sur lequel vous êtes en ce moment.

Cela doit être quelque part une affaire de gènes! Le leader du band en question n’est autre que le fiston d’Andy Johns et cela a du suffire pour le sensibiliser à la chose musicale. Le papa a en effet produit plus de 40 albums prestigieux de groupes mondialement célèbres qui vont de Blodwyn Pig, Humble Pie, Free, West – Bruce & Laing, Ron Wood, Van Hallen, en passant par Bon Jovi, Spooky Tooth, Led Zeppelin

Septième heure pour le bluesman canadien natif d’Ottawa et basé à Toronto, tout comme le prestigieux label Northern Blues Music avec lequel il signa ses six premiers opus: Defibrillatin (2000), Bogart’s Bounce (2002), My Kind Of Evil (2004), Kissing In 29 Days (2006), Blueslisted (2008), Midnight Memphis Sun (2010).

Puisqu’ils ont sorti leur nouvel album, ‘The Fight’, second du nom, le mois dernier, hét bien je vais vous parler du premier ‘Invincible Friends’, sorti en 2010, et qui leur a valu une nomination aux Victoires de la Musique 2011 dans la rubrique Révélation du Public. Et pas question de dire que cet opus est passé de mode parce que le second sort chez les crémiers habituels.

L’accordéon doit y être pour quelque chose, mais pas seulement, car cet album est un formidable come back musical dans une période qui a bercé pas mal de nos vertes années puisque les premiers films regardés en famille et les premières séances de cinéma en technicolor nous ont plongés dans une atmosphère formidablement rendue par Gregory Page.

Aussi frais et tonique que ce que nous proposent les soeurs O’Neill en Live, ce premier opus est annonciateur de prochaines galettes encore plus vivifiantes que celle-ci dans laquelle il n’y a déjà rien à jeter! Dix morceaux joués à toute allure dans les conditions du Live. Tracks percutants, incisifs, sans pause réelle, histoire de faire monter la tension d’un cran supplémentaire au fur et à mesure que passent les titres…

Le premier paradoxe réside dans le fait que c’est seulement le quatrième titre qui est signé Don Van Vliet, alias Captain Beefheart, alors que dès le premier de la galette, c’est directement son emprunte que l’on ressent sur ce ‘Break Down The Walls’. Et l’on ne s’en plaindra naturellement pas, tant le magnétisme exercé par notre Bob national est de la même puissance que celle du Captain.

Cela commence R’n’B façon bande originale du flic de Beverly Hills et cela se poursuit de mille et une manières différentes, mais cela pète littéralement le feu d’un bout à l’autre de l’opus. Pour le premier morceau, c’est dès les premières notes de la section cuivres que l’allumage s’opère, ‘Ain’t Messin ‘Round’, et je ne vous parle pas de la guitare…! Mais rien à voir avec le Black Joe Lewis que nous affectionnons particulièrement.

Et voici la dernière livraison de la célèbre formation canadienne. Précisons d’entrée que les musiciens qui composent le groupe de nos jours ne sont évidemment plus les mêmes qu’aux premiers jours, lorsqu’il accompagnait le Bluesman Little Mack Simmons, ‘Somewhere On Down The Line’ (1998), ‘Little Mack Is Back’ (1997), ou le non moins fameux Ronnie Hawkins.

Il a une voix hendrixienne dans son ‘Jesus or the Bottle’ et le second morceau démarre façon ‘Gallows Pole’ de Led Zeppelin, c’est dire le coup de latte dans l’estomac que l’on se prend dés la première audition…! D’autant que le troisième se poursuit avec un riff rorygallagherien bluesy à souhait! Un blues d’enfer assuré par un Dennis Jones qui a l’habitude de jouer en trio avec Samuel Correa

Tous ceux qui connaissent le sorcier bluesy Otis Taylor seront à moitié étonnés, car ils savent que le lascar a toujours voulu que sa fille bosse la basse comme personne. Mais à moitié seulement, car la musique que nous sert la jeune, jolie et talentueuse Cassie n’a rien à voir avec celle de son père.

Je referme mon numéro de ‘Salut Les Copains’ et je suis à vous. La bande de musiciens adictes à l’oeuvre des Chaussettes Noires, tout d’abord, puis au rock’n’roll des sixties façon Chats Sauvages, nous livre leur nouvelle production. Un 33 Tours qui évoque Eddy Mitchell, Dick Rivers, Danyel Gérard, Monty, et j’en passe…

L’artiste élargit sa palette musicale: il enregistre du Gospel, de la Country et même des chansons de Noël! C’est d’ailleurs surtout cette partie qui nous fait attribuer la note de 2CD au deuxième volume du coffret. La voix du King, sa manière de chanter, tout est en place, mais nous sommes tout de même loin des vrais grands Hits de l’artiste.

Le trio canadien revient enfin cracher son venin pour notre plus grand plaisir! Voici donc le sixième opus de la formation de Toronto, la sixième morsure après celles de 2002, 2003, 2006, 2008 et 2010. Pour ceux qui découvrent seulement aujourd’hui le trio, celui-ci est composé de Danko Jones au chant et aux guitares, John JC Calabrese à la basse et Atom Willard

La quintessence de la Folk et d’un Blues acoustique se retrouve dans les superbes mélodies de Mister Smither! C’est toujours avec un énorme plaisir que l’on découvre les nouveaux albums et les nouvelles chansons de cet éternel troubadour. Chris Smither, c’est un peu le vieux pote que l’on ne voit qu’occasionnellement mais dont les trop rares rencontres procurent les plus grands des plaisirs. Car sa voix chaude et ses ballades ont toujours le don de vous faire vagabonder pour un sacré moment!

Avec plus de 25 albums solos, il n’est pas surprenant que Carole King ait été introduite au Songwriter’s Hall Of Fame ainsi qu’au Rock’n’roll Hall Of Fame. Son premier LP date de 1970 et le dernier, ‘Holiday Carole’, date de 2011. Le saviez-vous? Le premier titre classé number one de James Taylor, ‘You’ve Got A Friend’, est la reprise d’une composition de cette jeune femme, justement, écrite en 1971