World Music |
Dans son nouvel opus, Jean-Pierre Smadj continue son exploration de nouvelles pistes musicales. Il faut rappeler que le musicien français d’origine tunisienne n’en est pas à sa première aventure sonore, lui qui a commencé avec l’album Equilibriste, en 1999, ne s’est pas arrêté en chemin. Il a au contraire poursuivi sa route de mille et une manières différentes, avec New Deal ou Wild Serenade. Sans compter sa collaboration avec le oudiste algérien Mehdi Haddad au sein du groupe DuOud. Il a collaboré avec les jeunes musiciens de jazz les plus novateurs: Magic Malik, Stefano Di Battista ou Erik Truffaz. Et s’il est difficilement cataloguable, c’est justement parce qu’il explore toujours de nouveaux sentiers instrumentaux et sonores, comme Burham Öcal & Trakya All Stars The Featuring Smadj. Kirklareli Sini, 2003, Take It Drive, 2004, Smadj Presents S.O.S., Smadj, Orhan Ösman et Savas Zurnaci, 2005, Burhan Öçal & Trakya All Stars Featuring Smadj, Oynamaya Geldik, 2006 et Selin , en 2009, avec E. Truffaz et Talvin Singh.
Le mélange des sonorités orientales et les composantes de l’électro jazz progressif pimenté de Dubs sont du plus bel effet et on a le déclic. Il faut toujours encourager un artiste qui innove, recherche et toujours invente un nouvel ordre musical environnant. A l’instar des Zappa ou Captain Beefheart, Smadj explore en se moquant bien du quand dira-t-on, car le jour viendra où tous viendront non seulement l’acclamer mais dire à qui de droit : ‘Je vous l’avais bien dit, moi, car j’y ai cru en ce gars là, et depuis le début…!’. Alors allez-y, croyez en lui, et soutenez le!