Reviews
chroniques de CD, DVD
Marks Les notes |
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Latest Reviews L’actu des chroniques
World Music |
Robert Glasper Experiment – Black Radio
Quatrième galette du jeune pianiste américain qui, le moins que l’on puisse écrire, ne passe pas inaperçue…! Avec treize morceaux qui ont le mérite de vous situer dans un univers à nul autre pareil…! En compagnie de ses musiciens de prédilection, Derrick Hodge à la basse, Casey Benjamin aux vocoder, saxophone, flûte et synthétiseur, ainsi que Chris Dave à la batterie et aux percussions, Robert Glasper vous embarque dans son univers musical, quelque part entre Jazz, Hip-Hop, R&B et Rock.
Rock |
Dayna Kurtz – Secret Canon Vol. 1
J’avais interviewé la Dame par téléphone, non seulement à cause de son immense talent, mais aussi parce qu’elle était une très bonne amie de Malcolm Holcombe, un génial songwriter et chanteur guitariste américain que j’avais eu l’occasion de faire jouer à Paris sur deux dates. Et l’écoute de ce nouvel opus de Dayna Kurtz me scotche littéralement sur place!
Blues |
Girls with Guitars – Blues Caravan 2012
Un concept bien rodé et une machine parfaitement huilée font de ce double CD/DVD une parfaite réussite! Les artistes changent au fil des années, mais la qualité est plus que jamais présente dans l’ouvrage. Et le label allemand à qui nous devons cela, Ruf Records, nous propose ici la huitième version de cette tournée-concept.
Blues |
Gang – Récidive
Second Hold-Up des gangsters normands qui annoncent la couleur d’entrée, car ils récidivent. Ceci dit, tout le monde était prévenu et avait eu le temps de se préparer, une souscription ayant même été lancée. Drôle de moeurs, nous dira-t-on, car depuis quand annonce-t-on à grands renforts de promo un second Hold-Up…?
Blues |
Shemekia Copeland – 331/3
Après cinq superbes albums chez Alligator Records, voilà le second opus de Shemekia Copeland chez Telarc. Celle que le Chicago Blues Festival a couronnée en 2011 ‘Nouvelle Reine du Blues’ revient donc sur le devant de la scène avec son nouvel album au titre plus que suggestif, ‘331/3’.
Blues |
Heritage Blues Orchestra – And Still I Rise
Il en va de certains ouvrages discographiques comme de certaines cuvées exceptionnelles de grand vin. Il faut d’abord déboucher, puis laisser à l’air libre pour que le breuvage se désoxyde et retrouve un peu d’oxygène. Et lorsque les sorties de CD sont nombreuses et que le temps des auditions nous fait défaut, il nous faut alors nous arrêter et prendre le temps d’écouter une nouvelle fois le disque, car quelque chose vient de se produire. Quelque chose de rare, de fort, d’intense.
Rock |
James Deane – Diamonds & Hearts – Beautiful Songs and Chorus
Encore une originalité musicale intéressante à plus d’un titre. De la country-folk qui a le goût et la couleur d’une boisson ambrée d’origine américaine, du Kentucky plus précisément, et qui pourtant nous arrive directement de l’autre côté du Channel.
Blues |
Joanne Shaw Taylor – Almost Always Never
La jolie petite British nous revient avec sa nouvelle galette, et croyez moi, il y a grains à moudre sur le sujet. Les doigts en sucre blanc de la jeune artiste devenue experte en Les Paul Gibson s’en donnent à coeur joie sur les douze morceaux qui constituent son troisième opus. Elle les a d’ailleurs tous composés, à l’exception de ‘Jealousy’ écrit par Frankie Miller.
World Music |
Kathryn Roberts & Sean Lakeman – Hidden People
Les lecteurs assidus du superbe ouvrage ‘Folk et Renouveau’ (Editions Le Mot et le Reste) ont ici encore matière à enrichir leur éventail de découvertes et nouveaux talents, l’opus que j’ai le bonheur d’écouter corroborant parfaitement les assertions contenus dans l’ouvrage en question. Ce que le commun des mortels appelle ‘Folk Revival’ est en réalité une renaissance permanente, et ce ne sont pas les dix morceaux du présent opus qui me contrediront!
Rock |
Kiss Kiss Bang Bang – Kaboom
Au départ, un jeune mannequin s’associe avec une jeune styliste capillaire pour faire de la musique. Tous deux viennent de Los Angeles. Devon Dunsmoor est la jolie brune et Laura Carlucci la belle blonde. La première chante et la seconde joue du combo organ, l’un de ces petits orgues électroniques portables qui firent les beaux jours des années ’60 et ’70. Vox, Farfisa, Yamaha, Ace Tone, Gibson G-101 ou Fender Contempo étaient les instruments les plus fréquemment utilisés.
Rock |
Lambchop – Mr. M
Le groupe de folk baroco minimaliste de Kurt Wagner nous offre aujourd’hui sa nouvelle pépite qui, telle une pièce du métal le plus précieux, ne manque pas de rutiler dès les premières notes. Onze historiettes de vie superbement écrites et composées par le guitariste, chanteur et peintre, puisque c’est lui également qui est l’auteur des portraits figurants dans le livret qui accompagne la galette.
Blues |
Layla Zoe – Sleep Little Girl
La similitude n’est pas seulement musicale mais physique…! Non seulement la musique et la voix font en effet immédiatement penser à Janis Joplin, mais la silhouette et la longue chevelure de la jeune et belle jeune femme suggèrent elles aussi la grande Dame du Blues partie trop tôt célébrer le Blues sous d’autres cieux. L’opus est produit par Henrik Freischlader et c’est en grand maître de cérémonie qu’il officie ici.
World Music |
Léon – Chocolate
En voilà un qui suggère presque de donner naissance au Rhythm & Blues façon Old Time, tant la fidélité et le style sont convaincants. Nous ne plongeons certes pas dans les années ’20 ou ’30 du siècle dernier, mais nous nous trouvons néanmoins presque immergés dans les années ’60.
Blues |
Manu Lanvin and the Devil Blues – Mauvais Casting
Avec ce quatrième disque, l’ancrage de Manu Lanvin dans la musique Bleue est indéniable. De ces blues d’écorché dont son ami Calvin Russel avait l’habitude. Guitare rageuse sur ‘Sur La Route Sixty One’, ‘Don’t Beat A Woman’ et ‘Laisse-moi respirer’, ou encore ce ‘Lil White Man’ que l’on estampille ‘pur boogie rageur’. Après ‘Venir au Monde’, ‘Les Temps Mauvais’ et ‘Faible Humain’, ‘Mauvais Casting’ annonce d’entrée la couleur.
Jazz |
Marcus Miller – Renaissance
C’est armé d’une Fender Marcus Miller Jazz Bass 1977 ou d’une Fender Fretless Bass 1969 que Sir Marcus Miller entame la renaissance musicale dans son nouvel opus. Treizième galette du génial bassiste, celle-ci n’en demeure pas mois sa première publication originale depuis 2007 et la sortie de l’album ‘Free’.
Blues |
Mathieu PESQUE – Here & There
Album de la maturité ou album de la consécration…? Difficile à dire, tant le talent de Mathieu Pesqué s’impose et en impose de plus en plus après chaque sortie d’albums. Première grosse baffe dès le premier morceau de ce nouvel opus, un instrumental assez court mais d’une énergie et d’une beauté à couper le souffle. Comme si le lascar avait voulu couper d’entrée le cordon ombilical qui le lie à ce folk-blues qui coule dans ses veines.
Rock |
Paul Brady – Dancer In The Fire – A Paul Brady Anthology
Troisième compilation de Paul Brady, celle-ci est sans nul doute la plus complète puisqu’en deux CD elle revisite parfaitement l’oeuvre de ce grand songwriter irlandais natif de Strabane et qui est à la fois compositeur, musicien, chanteur, guitariste, pianiste, joueur de mandoline et bouzouki. Un double album vraiment bien fait, puisqu’un résumé rédigé par Paul Brady lui-même nous raconte la genèse de chacune des chansons sélectionnées.
Jazz |
Randy Crawford & Joe Sample – Live with Steve Gadd & Nicklas Sample
Cet album Live est grandiose à plus d’un titre…! Les morceaux joués sur ce disque sont tous, sans exception, des chefs d’oeuvre de la musique moderne, jazz et blues confondus. Que les compositeurs se nomment Memphis Slim, Billie Holiday, Tony Joe White, Charles Dumont ou tout simplement Joe Sample ou Randy Crawford. Ensuite, la voix exceptionnelle de la belle Randy a le don de les transformer tous en véritables joyaux inoubliables que le jeu au piano de Joe Sample transcende.
Rock |
Nick Al Banam – Night But Light
La première fois que nous l’avions vu, c’était au Festival du Creusot 2011. Le lascar était venu comme ça, avec sa gratte et son culot, sans être à l’affiche du festival, mais avec une telle gentillesse que Laurent Bourdier, le programmateur, avait accepté de lui offrir la scène du ‘off’ avant l’arrivée du premier groupe planifié sur cette même scène.
World Music |
Nanci Griffith – Intersection – Proper Records – Paris Move
Le paradoxe est le suivant : la dame a sorti son premier album en 1978, elle en a réalisé une vingtaine en tout, au moins 7 compilations, et…je déplore le fait que chez nous, dans l’hexagone, ses fans se comptent sur les doigts de quelques mains. Bette Midler, Kathy Mattea, Suzy Bogguss ou Tom Russell ont repris de ses chansons, elle tourne avec Judy Collins, entre autres, et elle a réalisé des duos avec Emmylou Harris, Willie Nelson ou The Chieftains.
World Music |
Straylings – Entertainment On Foreign Grounds
Le couple formé par l’austro-bahreïnienne Dana Zeera et l’anglais Oliver Drake nous offre aujourd’hui leur première galette de ce que l’on va appeler sobrement de l’extra-pur-folk-rock-alternatif-psychédélique. Et croyez-moi, la ballade cosmico-planante vaut le détour!
Rock |
The Hall Effect – The Hall Effect
Unique formation colombienne à chanter en anglais, voilà un groupe rock avec lequel il va falloir compter! En Amérique du Sud ils ont ouvert pour Muse, Franz Ferdinand ou Aerosmith, et en France ils ont joué en première partie pour Wolfmother ou Fiction Plane. Ils ont été élu Meilleur Groupe Indé aux MTV Vidéo Music Awards Latino America et ils débarquérent en force avec leur premier opus.
World Music |
The Imagined Village – Bending The Dark
La naissance de cette formation folk et du projet inhérent à celle-ci est due à Simon Emmerson de l’Afro Celt Sound System, formation dans laquelle fusionnait déjà le rythme des musiques électroniques avec le folklore irlandais et les musiques de l’Afrique de l’Ouest.
Rock |
The Stranglers – Giants
Reconnaissons aux gaillards l’art de savoir se faire attendre et se faire désirer, car cela faisait un certain nombre d’années que rien de nouveau n’était parvenu à nos oreilles. Hé oui, six longues années…! Et c’est comme pour mieux répondre encore à nos légitimes attentes qu’ils commencent par un superbe instrumental où chaque musicien se rappelle à notre bon souvenir.
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