Loudon Wainwright III – Haven’t Got The Blues Yet

Blues
Le fiston du Blues est bien le Rock’n’Roll comme le prouve ce chanteur américain, recensé dans la rubrique Folk, dés le premier titre, Brand New Dance, de son vingt-sixième album  studio. Vingt-six auxquels il convient d’ajouter 3 live, excusez du peu! Il est cependant évident que ses compétences et aptitudes ratissent plus large, comme l’illustre le magnifique Depression Blues où il évoque d’ailleurs le grand Blind Lemon Jefferson.

Paul Personne & A l’Ouest – Puzzle

Blues
A l’ouest, que du nouveau pour le moment, et c’est très bien comme cela! La preuve? Paul Personne et ses acolytes reviennent à la charge et c’est vraiment bien. Les complices sont Brice Allanic à la batterie et les frères Bellanger aux guitares: Nicolas à la basse et Anthony aux six cordes

The Rides – Can’t Get Enough

Blues
Voilà un super groupe de Blues dont seuls déjà les noms de trois musiciens qui le composent vous font remonter en surface mille et un souvenirs musicaux pour mieux vous serrer la gorge: Stephen Stills, Kenny Wayne Shepperd et Barry Goldberg.

Tommy Castro & The Pain Killers – The Devil You Know

Blues
Le californien reste fidèle au genre musical qu’il affectionne depuis le début de sa carrière. Ce qui n’est pas le cas des labels avec lesquels il a travaillé…, puisqu’il a successivement enregistré pour Janblues, Delta Groove, Telarc, 3rd Street, Saloon et Blind Pig, toutes des maisons fameuses, par ailleurs et ce n’est pas la dernière en date qui contredira mon propos, Alligator Records.

Zachary Richard – Le Fou

Blues
Nouvelle galette du poète crieur américain? Pas certain! Cet album est en effet d’abord sorti en 2012 chez Zac Rich Inc avant de se voir accorder une seconde naissance avec la sortie de celui-ci chez Huggy & Co cette année. Ceci dit, chacune des productions de Zachary étant une mine de trouvailles rythmiques et textuelles, on prend plaisir à redécouvrir cette galette.

Jarekus Singleton – Refuse To Lose

Blues
Le problème du blues est notoire: il est devenu une musique de vieux, jouée par des vieux, pour des vieux, et a cessé de se renouveler. “Blues will never die”, c’est ça. Comme le ska ou le tigre en Chine, il persistera bien, sous une forme ou une autre, en captivité, ou pire encore, dans un musée…

Nico Duportal & His Rhythm Dudes – Real Rockin' Papa

Blues
Menée par des combos aux blases aussi improbables que Ray Collins Hot Club, Jive Aces ou King Pleasure & The Biscuit Boys, une scène jump demeure incroyablement active en Europe. Puisant essentiellement ses références dans le bon vieux rhythm n’ blues amerloque des fourties et fifties, ses réseaux organisent des soirées dont la dimension festive (accentuée par le soin vestimentaire ad hoc) attire chaque fois son lot d’aficionados avertis.

Blues Eaters – What's New?

Blues
Depuis que Nico Duportal s’y est relocalisé, et qu’entre le Beautiful Swamp Blues de Calais et le Bay-Car de Grande-Synthe, une véritable scène locale semble enfin y émerger, la Côte d’Opale est un peu devenue la west-coast des Ch’tis.

C.W. Stoneking – Gon' Boogaloo

Blues
À l’écoute de cette rondelle, on en est rapidement convaincu: C.W. Stoneking n’est pas le dernier des Australiens allumés! Cet hurluberlu se targue en effet d’avoir enregistré ces 12 plages en deux jours (mixage compris!), live en studio, avec seulement deux micros reliés à un Ampex 351

Popa Chubby – I'm Feelin' Lucky

Blues
En voilà, un artiste clivant, pour paraphraser certains commentateurs politiques! Le guitar-hero à la dégaine la plus improbable depuis Rick Nielsen s’est depuis ses débuts affranchi de toute étiquette: sous un look de rapper new-yorkais tatoué, il a parcouru le dernier quart de siècle en arborant son blues-rock comme un corsaire le ferait de son étendard

Selwyn Birchwood – Don't Call No Ambulance

Blues
Ca doit bien faire vingt ans qu’il la cherche, la relève. Je parle bien entendu de Bruce Iglauer, boss d’Alligator. Car après avoir été le fer de lance de l’ultime souffle venu de Chicago, et avoir surfé avec bonheur sur le blues-boom des années 80-90, le label au saurien s’est mangé successivement la crise du disque et celle de l’inspiration. Certes, avec Little Charlie (puis Rick Estrin) & The Nightcats, Tommy Castro, Lil’ Ed et Joe Louis Walker, son écurie tient encore largement la route.

Dr. John – Ske-Dat-De-Dat / The Spirit Of Satch

Blues
Depuis que Professor Longhair a replié son calumet, le Syndicat d’Initiative de New-Orleans se devait de nommer un nouvel ambassadeur pour la ville. Les impétrants se bousculaient dans les méninges du conseil municipal: Fats Domino? Dave Bartholomew? Les Neville Brothers? Chief Monk Boudreaux? C’est que la Crescent City n’a jamais manqué de personnalités hautes en couleur… Sans que la nomination ne prenne tournure officielle, une évidence s’est finalement imposée.

The Duke Robillard Band – Calling All Blues!

Blues
Retranscrire le CV et la discographie de Duke ROBILLARD relève presque de la mise à jour du bottin! Avec plus de 25 albums sous son nom, et davantage encore en tant que contributeur (de Bob Dylan à Jay McShann, en passant par les Fabulous Thunderbirds, John Hammond et Jimmy Witherspoon), il s’avère l’un des plus prolifiques acteurs de la scène blues internationale des 35 dernières années. Oscillant avec le même bonheur entre le swing/jump cuivré de sa formation d’origine, le deep blues

Naomi Shelton & The Gospel Queens – Cold World

Blues
Récente brève de comptoir: “On ne devrait aider que les Roms d’origine française” (sic)… Sur cette entrée en matière, abordons à présent le débat de front (oups!): je connais de prétendus amateurs de blues qui le préfèrent interprété par des Blancs (“c’est joué plus propre”). Ce n’est sans doute pas parmi ceux-là que l’on trouvera le plus d’amateurs de gospel

Nathan James – Hear me Calling / Natural Born This Way

Blues
“Parmi les quelques 65 guitaristes avec lesquels j’ai pu collaborer en 40 ans, c’est sans doute le meilleur” (James Harman). Si l’on y ajoute ses contributions auprès de menus fretins tels que Billy Boy Arnold, Kim Wilson ou Charlie Musselwhite, on comprend que Nathan James n’est pas exactement le premier venu.

Nikki Hill – Here's Nikki Hill

Blues
Saint Louis, Missouri, n’est pas fameuse que pour ses émeutes consécutives aux récentes bavures policières à relents racistes. C’est la ville natale de Chuck Berry, et c’est de là que nous parvient aussi cette nouvelle étoile montante.

Pat Mc Manus au Arthur's day festival in Grand Villiers

C’est toujours avec une certaine ferveur que nous accueillons Pat Mc Manus en France. Le guitariste irlandais étant non seulement un maître incontestable de la six cordes (ce qui lui valut – et lui vaut encore – le surnom de ‘Professor’) mais aussi un homme charmant, toujours disponible et souriant

Dave & Phil Alvin – Play and sing the songs of Big Bill Broonzy

Blues
On ne présente plus Big Bill Broonzy (1893-1958), et les douze interprétations des deux frangins Alvin vous balancent une poignée de jouvence tellement verte dans les oreilles que l’on se surprend dès les premières notes à sautiller sur son siège, comme si une nuée de morpions avait trouvé chez vous le gîte et le couvert.

Fred Chapellier – Electric Communion

Blues
Le premier CD est un Live qui restitue l’atmosphère d’un concert de l’excellent guitariste qu’est Fred Chapellier. Douze morceaux interprétés par un combo de choc, avec le ‘grand’ Fred aux guitares et au chant, Abder Benachour à la basse, Charlie Fabert à la guitare rythmique (exceptés Cold As Ice et B Shuffle où il joue le second solo)

In Volt – Big Fire

Blues
Gros coup de coeur pour cet album que je découvre dans la pile de ceux à chroniquer. La couv, déjà, en impose, avec cet oiseau blanc sur fond noir. Le digipack incite à l’écoute, avec ce bien beau livret sur lequel on remarque de suite la présence d’un grand nom de la guitare, ‘Monsieur’ Paul DesLauriers, qui fait office ici de Directeur artistique.