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chroniques de CD, DVD

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Latest Reviews L’actu des chroniques

YOANN KEMPST – Taming The Animal

Je n’irai pas jusqu’à oser penser que le jeune guitariste s’assimilait à un lion en cage, mais ce qui est certain c’est que YOANN KEMPST s’est libéré, lui, de celles qui, habituellement, enferment les artistes dans des catégories, avec étiquette collée sur le dos.

WATERMELON SLIM – Golden Boy

Le blues, chez Watermelon Slim (lui qui pourrait aisément revendiquer le titre de “gueule la plus élégamment ravagée” de la scène blues-rock actuelle), ne s’avère nullement un dogme, mais plutôt un climat. Un album aussi sincère que touchant !

ERIC LEGNINI – WAXX UP

Avec WAXX UP de Eric Legini, vous avez un très bon album de jazz. Du hard bop le plus virtuose au funk le plus bouillonnant, le pianiste exprime sa fascination pour la voix grâce à ses fructueuses collaborations.

THE VOLUNTEERED SLAVES – Ripcord

Avec cet album de THE VOLUNTEERED SLAVES la fusion entre les genres opère de matière naturelle et au travers des 13 titres et 53 minutes on s’offre un voyage à travers les années et les styles musicaux.

VOCAL SAMPLING – Asi De Sampling

A l’heure où le tourisme vers Cuba bat son plein, ce disque signé Vocal Sampling arrive à point nommé pour préparer votre prochain itinéraire vers l’ilot des Caraïbes enfin libéré du joug stalinien… pour mieux retomber sous celui de l’Oncle Sam et Mac Donald-Trump.

JOHN MAYALL – Talk About That

Avec “Talk About That” vous avez droit à un 59ème album du “super-papy-bluesman” John Mayall, un effort remarquable en tous points !

MISSISSIPPI HEAT – Cab Driving Man

Pierre Lacocque et ses compères publient ici leur treizième album. Quand on pense que cette formation existe depuis 1991 et qu’elle assure encore tellement bien, on peut se dire sans se tromper qu’elle a encore de beaux jours (et de belles galettes) devant elle !

MAX & LES FERRAILLEUSES – Passage des Soupirs

Il ne s’agit pas ici du célèbre “Max et les ferrailleurs” de Claude Sautet (1971) mais du trio que forme Max (Robin) à la guitare, Elisabeth Keledjian à la batterie et Mathilde Febrer au violon. C’est aussi, oui, un énorme clin d’œil à… qui vous pensez !

VINCENT BOURGEYX – Short Trip (Jazz)

A chacun de ses opus, Vincent Bourgeyx dispose d’une remarquable capacité à surprendre, car sa fugue pianistique demeure d’une jeunesse et d’une vivacité extraordinaires. Pointilleux sur la qualité de ses albums, il est le producteur de l’ouvrage et la pochette est illustrée par une peinture d’un des membres de sa famille. Une très belle publication jazz !

RICHARD THOMPSON – Still

Pour son seizième album studio, Richard Thompson nous offre douze nouvelles historiettes mises en musique de fort belle manière. Un très bel album !

RONNIE BAKER BROOKS – Times Have Changed

Ce fils de Lonnie Brooks, frère de Wayne Baker Brooks a sorti son quatrième album solo, dépassant en cela son frère, puisque lui n’en a enregistré que trois. De quoi motiver le frangin à pondre lui aussi un quatrième effort, et sans trop tarder, ce qui plaira à tous les amateurs de la Brooks family.

ROBERT RANDOLPH & THE FAMILY BAND – Got Soul

Voilà le cinquième opus en studio de l’ami Randolph et de sa petite famille et je dois bien avouer que nous avons encore ici un très bon album de Blues ! Après “Unidentified Flying”, “Colorblind”, “We Walk This Road” et “Lickety Split”, cet album nous plonge en effet dans le passé musical de Robert et de toutes les influences musicales qu’il a intégrées.

OTIS TAYLOR – Fantasizing About Being Black

Otis Taylor nous embarque dans son Trance Blues hypnotique égrainé de notes de banjo et de violon, instruments utilisés par les esclaves dans les plantations, et l’atmosphère ainsi suscitée remplit de gravité les onze compositions. Un album qui amène à la réflexion et dont il est difficile ensuite de se détacher, tellement les sujets abordés par Otis Taylor sont prenants et toujours d’actualité.

Mojo Bruno & Mannish Boys – Bois d’Ébène Blues

Pour leur dixième production en un quart de siècle, les MANNISH BOYS affichent une impressionnante vitalité. Véritable éventail des musiques issues de la déportation africaine, ce chouette album n’en demeure pas moins ancré dans un blues des plus actuels.

MATHIS HAUG – Wild Country

Ce quatrième album de l’Allemand Mathis Haug revendique une américanité empreinte de virées dans les grands espaces et d’Ouest mythifié. Son œuvre la plus aboutie à ce jour, confirmant un artiste avec lequel il faudra désormais assurément compter !

LUCKY DEVILS – Under Cover & Still Alive

Nos LUCKY DEVILS préférés livrent un plein CD d’adaptations rockab’ de standards pop transgénérationnels, de REM à Matt Bianco, en passant par les Stones, Kinks… Leurs covers réaffirment le message universel des Stray Cats et de Miles Davis : il n’existe au fond que deux sortes de musique, la bonne et le reste ! Celle qu’ils proposent ici est tout bonnement jubilatoire !

KENT – La Grande Illusion

Comme un ultime survivant, celui qui se fit appeler un temps Kent Cokenstock assume tout, depuis les désillusions jusqu’aux idéaux trahis, et des amitiés fidèles jusqu’aux fourvoiements foireux. Ce nouvel album ne parle pratiquement que de cela. Excellent !

JO HARMAN – People We Become

Tout d’abord remarquée sur la scène blues british avec un premier album autoproduit, l’Anglaise Jo Harman opère avec ce second effort un singulier virage vers la classic Pop seventies. Avec pareil virage à 180°, Jo Harman opte pour le défi FM que lui a sans doute lancé son label. Souhaitons lui donc bonne chance, en dépit du relatif manque d’originalité de sa démarche.

THE JAMWALKERS – Almost Free

Entre références à un autre power trio (Gov’t Mule) et leur touche sudiste façon Ken McMahan, les JAMWALKERS n’usurpent certes pas leur nom. Une touche dark les relie en outre à de glorieux ancêtres tels que l’Edgar Broughton Band, mais l’impressionnante versatilité de leur guitariste séduira sans doute autant les fans invétérés de Rory Gallagher.

VAN MORRISON – Keep Me Singing

Sur cet album “Keep Me Singing”, VAN MORRISON vous offre 12 compositions et une superbe version du “Share Your Love With Me” d’Aretha Franklin qu’il exécute avec brio.

KURT ROSENWINKEL – Caipi

Du très très bon Jazz, avec de superbes rythmes brésiliens qui habitent la galette, ainsi que des morceaux de Pop Music. Eric Clapton en personne joue de la guitare sur un titre, Little Dream. Un opus de 11 titres qui sont autant d’évocations libres à la rêverie et aux voyages.

IAN SIEGAL & JIMBO MATHUS – Wayward Sons

La réunion acoustique entre l’anglais Ian Siegal et l’américain natif du Mississippi, Jimbo Mathus, a bien eu lieu en 2014, en Hollande… Mais le disque, par contre, date bien de 2016. Et comme 2016 n’est pas si éloigné que cela, je vais revenir sur ce très bon opus qui va ravir tous les amateurs de Blues acoustique.

ANSLEY LISTER – Eyes Wide Open

Eyes Wide Open, c’est un peu comme le retour du fils prodige. Comme l’avoue le musicien lui-même, il avait envie de revisiter un petit peu toutes les influences qu’il avait pu avoir jusque-là. Normal, sans aucun doute, quand on atteint ses quarante ans.

RHODA SCOTT LADY QUARTET – We Free Queens

Sur ce “We Free Queens” la grande Rhoda Scott est venue avec son orgue Hammond B3, entourée de Sophie Alour au sax ténor, de Lisa Cat-Bero au sax alto et de Julie Saury à la batterie. Un opus qui est aussi la première production discographique du Sunset-Sunside.

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