Blues-Rock

Entre Moriarty (“Keep Your Eyes On The Prize”), le Tom Waits des débuts (“Jimmy The Harp”), Sonny Landreth (“Rock & Roll Band”, “Big Machine”) et Elliott Murphy (“Wild Country”, “Selling Out”), ce quatrième album de l’Allemand Mathis Haug revendique une américanité empreinte de virées dans les grands espaces et d’Ouest mythifié. Qu’il s’exprime en anglais ou furtivement en français (“Des Miles”), voire dans sa langue maternelle (“Luigi”), les neuf plages ici proposées parlent de cavale et de bivouacs. Mathis Haug dépeint un monde post-moderne où l’homme peine à trouver un chemin de liberté. Son mérite consiste à le faire sans pathos excessif, et sous la forme cohérente d’un folk-rock intemporel. Balais, contrebasse, accordéon, mélodica et claviers feutrés sertissent ainsi son œuvre la plus aboutie à ce jour, confirmant un artiste avec lequel il faudra désormais assurément compter !
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Patrick Dallongeville
Paris-Move, Blues Magazine, Illico & BluesBoarder

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Accompagné d’accordéon, de banjo, d’harmonica et de quelques zykos en guests, Mathis Haug nous embarque dans sonn univers country folk chargé de tonalités bluesy. Qu’il chante en français, en anglais ou en allemand, l’ambiance est chaleureuse et nous fait un peu plus tendre l’oreille à chaque titre. C’est le quatrième opus de l’artiste sous son seul nom, après “Paying My Dues” en 2011, “Distance” en 2013 et “A Heart Of Live” en 2015. N’oublions pas qu’en plus de sa carrière de musicien, Mathis Haug est également producteur, comme pour l’album “Sacred Seed” de Pura Fé, en 2015. Il joue des guitares, du banjo et de l’harmonica, et il a rassemblé autour de lui Abdenour Natouri à la contrebasse, Stéphan Notari à la batterie, Mike Lattrell aux claviers, Christophe Cravero au violon, Fender Rhodes et Melodica, Mike Vaughan au violon également, Reghis Gizavo à l’accordéon et Pauline Diamond aux chœurs. Le producteur de l’opus est loin d’être un inconnu, puisqu’il s’agit de Sébastian Danchin, auteur entre autres de 16 ouvrages sur le Blues et producteur. C’est lui qui fera rentrer Jean-Jacques Milteau chez Universal Jazz… Sébastien participe ici activement à la composition de 5 morceaux sur les 9 que compte l’album. Mieux que toutes les agences de voyages réunies, cet excellent album vous embarquera dans une fort belle odyssée musicale.
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Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)
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