YOANN KEMPST – Taming The Animal

Dreamophone / Socadisc
Jazz

Je n’irai pas jusqu’à oser penser que le jeune artiste s’assimilait à un lion en cage, mais ce qui est certain c’est que YOANN KEMPST s’est libéré, lui, de celles qui, habituellement, enferment les artistes dans des catégories, avec étiquette collée sur le dos. Ici, au contraire de l’animal en cage, c’est un jeune fauve libre dans les grands espaces que l’on retrouve, ou encore l’aigle qui plane dans l’immensité céleste. La guitare, principal instrument de l’opus autour de laquelle gravitent les dix compositions, crie Liberté de toutes ses frettes, cordes, micros et notes ! Album inclassable, “Taming The Animal” laisse écouter l’instrument de prédilection sous de multiples couleurs et sonorités. Une palette sonore des plus riches ! Francis Arnaud est à la batterie, Guillaume Marin à la basse sur certains titres, et le même instrument est utilisé sur d’autres plages musicales par Xavier Zolli. Joran Cariou est aux claviers acoustiques tandis que Minh Pham est plutôt électro, Conti Bilong est aux percussions, Amélie Payen est aux voix et Benjamin Le Jean aux effets sonores. L’initiateur du projet signe là son second album, qui est une vraie bonne surprise, confirmant tout le talent de YOANN KEMPST. Ce savoyard a suivi une formation Jazz au CNR de Chambéry, puis a poursuivi par un Master de Musicologie à Grenoble. Musicien talentueux, il joue aussi bien au Sélam Festival d’Addis Abeba qu’au Rockwood Music Hall de New York. De ses nombreux voyages à travers le monde et des cultures qu’il a côtoyées il s’est imprégné de tous les styles et genres possibles qu’il restitue avec brio. De la Pop Hendrixienne au Jazz Rock des années ’90 en passant par le Psychédélisme, le Jazz Fusion ou le Smooth Jazz de la fin des années ’90 à celui du début du troisième millénaire. Je vous le disais, un album qui offre une palette sonore des plus riches !
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Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)
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Site web de l’artiste : YOANN KEMPST