Latest Reviews L’actu des chroniques

Sous cette pochette faussement symétrique affublée d’un logo roulé en boule (qu’on doit à Tue S., chanteur/guitariste de Death Token) se cache le premier effort de Moonless. Ce quartet d’ex-punks (!) de Copenhague, pour qui le revival 70s n’est pas qu’un courant abstrait, a déjà partagé la scène avec Church Of Misery, St Vitus et Pentagram, excusez du peu. ‘Calling All Demons’ a été enregistré en trois jours (hors mixage) et renferme six pépites au tempo lourd.

Marty Friedman, l’ex-soliste de Megadeth installé depuis 2003 à Shinjuku, le quartier d’affaires de Tokyo, est un modèle d’intégration. Pigiste et animateur TV (Rock Fujiyama en 2006/07), il sort en sus des albums aux couleurs locales, toujours marqués par son jeu expressif, fluide et rapide. Dans cette suite de ‘Tokyo Jukebox’ (2009, Avex Trax), Marty travestit les thèmes de tubes Pop/Rock japonais

Ha, si seulement cette méthode était arrivée plus tôt! J’en connais qui n’auraient pas ramé comme des bêtes pour apprendre les premiers plans de tout bon bluesman qui se respecte. N’est-ce pas Fred…? Et ils sont nombreux ceux qui, comme Fred ont rêvé de pouvoir jouer comme ceux dont ils ont écouté les albums en boucle ou qu’ils sont allés voir en Live

Voilà le troisième opus du super groupe anglo-américain, et ce dernier présente quelques spécificités remarquables. Il est tout d’abord le troisième disque de la formation et l’on sait que trois est le chiffre porte-bonheur de Glenn Hughes, et qu’il ne faut donc pas prendre ça à la légère. Ensuite, il faut savoir que ce disque, au départ, était appelé à être un album solo et que s’il n’y avait pas eu l’intuition du producteur Kevin Shirley

Et voilà le cinquième album de ce jeune bluesman de 69 ans qui nous arrive après ceux sortis en 1996, 1999, 2003 et 2007. Les opus précédents m’avaient enchanté et c’est encore le cas pour celui-ci. Le musicien natif du Mississippi demeure la plupart du temps à Chicago car il faut rappeler qu’il avait enregistré plusieurs singles entre 1964 et 1980 et qu’il avait ensuite fait le choix de s’occuper de sa petite famille de six enfants tout en continuant de tourner et de jouer épisodiquement.

Il est vrai que le titre de l’album peut, de prime abord, effrayer puisque le qualificatif d’instrumental n’est pas toujours quelque chose que l’on ingère aisément. Et que pas mal d’artistes s’y sont plantés. Mais quand on s’aperçoit que l’initiateur du projet n’est autre que Michael Landau, on se dit que l’on aura sans doute une bonne surprise. Surtout si l’effet Renegade Creation est encore inscrit dans notre chair et notre mémoire. Car ce sont bien les mêmes brillantissimes musiciens qui oeuvrent ici

Evénement exceptionnel que la parution d'un nouvel opus du gang originaire du Kansas! Celui-ci a déjà quelques mois, car date de fin 2011, mais il ne recèle pas moins quelques pépites dignes d'intérêt! Aaron Moreland est à la basse, à la guitare boite de cigares ou à la batterie occasionnellement, Dustin Arbuckle chante et joue de l'harmonica.

Voilà un mec qui mériterait à être connu, et à être reconnu, avec ce style mi puissant mi aérien qui vous fait bouffer du blues comme du caviar à la louche. Car tout ce que fait Tomcat Blake, il le fait avec classe et talent, n’hésitant pas à convier quelques guests pour partager le plaisir de jouer ou chanter sur quelques titres, comme Glenna Dame sur ‘My Heart Would Know’ ou Willie Mae Blake sur un ‘How Long, How Long Blues’ emprunté à Leroy Carr

Pour ceux qui ont entendu et vu le duo des Mountain Men en ‘live’ au cours de leur tournée 2011-2012, cet album va leur offrir une nouvelle approche de cette musique qui fleure bon l’authentique, le rugueux et le crade sur scène, de ce retour aux sources qui sent la sueur et l’après Katrina, qui vous arrache les larmes et les rires. Sur cet opus, c’est tout cela mais avec l’absence du public contrebalancée par la présence de compères musiciens qui apportent aux douze titres de l’album une richesse musicale incomparable

S’il y a bien un Bad Boy entre les pattes duquel on voudrait bien tomber, c’est sans nul doute ‘Monsieur’ Magic Slim! Voilà le trente sixième opus de l’artiste natif du Mississippi, avec ici encore les Teardrops qui épaulent le garçon sur disque comme sur scène: Jon McDonald à la guitare et aux choeurs, Andre Howard à la guitare basse, aux choeurs mais aussi au lead chant sur ‘Someone Else Is Steppin’ In’, et BJ Jones à la batterie et aux choeurs.

Jean-Marc Henaux assume pleinement son côté roots avec cet opus 5 titres en duo avec le guitariste Alain Giroux. Ici, point d’électricité à la Shake Your Hips mais plutôt le côté intimiste et ‘fait maison’ avec bouts de ficelles et morceaux de scotch pour tenir l’ensemble.

Bienvenue dans l’oeil du cyclone du blues made in France! Fred Chapellier frappe encore un grand coup avec cet album au titre diaboliquement évocateur, ‘Electric Fingers’. Treize titres remplis d’une musique généreuse et juteuse qui laisse transpirer cette joie de jouer qui caractérise le grand Fred. De cette joie qui se traduit par un sourire permanent, comme pour mieux vous faire comprendre combien la vie est belle

Rencontre fabuleuse entre le classicisme oriental (Iran et pays limitrophes, Palestine, Turquie, Kurdistan, Afghanistan) et la modernité absolue, l’électronique! Niyaz est un groupe de World Music dont les membres vivent généralement aux Etats Unis. Azam Ali chante, joue des percussions et de quelques autres instruments retenus pour jouer cette world musique

Ce premier album du groupe rock français Elastic date de 2009 mais, comme dit le proverbe, il n’est jamais trop tard pour bien faire et découvrir cet opus qui évite totalement les clichés et offre 12 compositions bien calibrées. Le trio revendique sa propre identité, un bon vieux rock’n’roll de Gaule, festif et enjoué, et il sortira courant 2013 un nouvel album sous le nom d’Elastix (avec un x), clin d’oeil à nos irréductibles héros du village d’Armorique.

Ritchie Blackmore – ménestrel Rock depuis 1997 – et sa chère et tendre Candice Night nous offrent un troisième DVD live capté le 30/09/11 à l’Opera House de York, ville chargée d’histoire qui cadre on ne peut mieux avec le concept. Si la scène comporte encore quelques ballots de paille et rochers creux en résine

Il semblerait que le futur de Slash, notre guitariste Hall Of Famer préféré, se conjugue avec celui de Myles Kennedy au sein d’une entente cordiale de songwriters: musique pour l’un, lyrics pour l’autre. Contacté in extremis pour chanter deux titres du premier effort solo de Slash en 2010, Myles a su depuis se montrer un partenaire facile et un chanteur magnifique

L'album du come-back de Skunk Anansie en 2010, 'Wonderlustre', même s'il s'est hissé dans le top 10 de la plupart des charts européens, n'aura pas laissé un souvenir musical impérissable. Après un caméo sur la B.O. de Sucker Punch ('Search And Destroy' des Stooges, remix de 'Army Of Me' de Björk), le quartet anglais revient en indépendant et durcit le ton.

Le coup de l’album pré-noté (et sur-noté), on ne nous l’avait encore jamais fait, ah, ah! Voici le en fait le vingtième album de Saga, second groupe de Prog’ canadien le plus connu après Rush. Celui-ci marque l’arrivée d’Einstein sur la pochette et le retour de Michael Sadler au chant, de nouveau dispo après trois ans de changement de couches à la maison.

Hollywood Forever est le troisième album studio du L.A. Guns du chanteur Phil Lewis. Comment ça, parce qu’il y en a un autre? Eh oui, le guitariste et membre fondateur Tracii Guns, après sa tentative de renouer avec le succès via Bride Of Destruction en 2002, tourne désormais avec un autre line-up sous le même nom. Rhapsody n’a donc pas le monopole du ridicule.

Blood Ceremony, Christian Mistress, The Devil’s Blood… Les seventies, décennie bénie des Rock-addicts, n’en finissent plus d’inspirer les groupuscules versés dans un ésotérisme de façade. Jess And The Ancient Ones, septet finlandais fondé en 2010 par ses deux guitaristes solistes, est la nouvelle sensation du moment.

En quatre albums et autant de changements de line-up chez Earache, Ephel Duath s'est bâti une solide réputation d'empêcheur de tourner en rond dans l'underground italien. Davide Tiso, guitariste, compositeur et cerveau fou du projet, est parti d'une base Black symphonique ('Phormula', 2000) pour évoluer vers un Metal hybride, technique et exempt de chant clair

Sonja Christina (Curved Air), Jerney Kaagman (Earth And Fire) et feu Mariska Veres (Shocking Blue)… Les draps des fans de Rock progressif européen du début des 70s se souviennent encore de ces trois brunes incendiaires. La première d’entre elle a réactivé le génial Curved Air en 2009 avec le batteur historique Florian Pilkington-Miksa et les mercenaires Paul Sax

Avec des CV chargés autant que les armes à feu que les quatre larrons pourraient porter à leur ceinture, les musiciens de The Emperors Of Wyoming nous proposent une galette dont le contenu peuplait leurs rêves et leurs désirs les plus fous depuis déjà longtemps. Le copyright des morceaux est déposé chez Hillbilly Digital Music, ce qui a le mérite de mettre les choses au clair très rapidement! La cover et les photos intérieures suggérant, elles aussi, cette ambiance ‘nouveau monde’ à la fin du dix-neuvième et à l’orée du vingtième.

Un brin mystique, Steve Vai a souvent ponctué son oeuvre de références au chiffre 7. Faire patienter ses fans sept ans pour présenter la suite studio de Real Illusions: ‘Reflections’ (2005) doit donc faire partie d’un plan mûrement réfléchi. Présenté prosaïquement comme le deuxième volet d’une trilogie conceptuelle, cette ‘histoire de la lumière’ diffère peu du premier chapitre, ne serait-ce qu’au niveau du visuel d’Andrea Cobb. On retrouve toutefois deux nouveaux exécutants