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Est-ce la Chance qui donna à Eric Ter l’idée de se replonger dans ses archives sonores perso pour en ressortir des titres du début et de la fin des 90’s ? Ou était-ce la Chance d’en avoir, des chansons pas encore enregistrées et collant maintenant à une époque désormais ouverte à une farouche r-évolution du blues, façon Nublues ou Jesus Volt ?

Et voilà le genre d’opus auquel beaucoup auraient aimé pouvoir participé car dans la bouteille d’élixir musical proposée ici on retrouve pas moins de 16 titres (hé oui, 16, et sur un seul CD, comme quoi…), un DVD en bonus (‘les sessions en vidéo’, hé oui !) et près de 40 personnes ayant contribué à la sortie de ce projet un peu fou-fou-fou.

Etonnant opus que ce ‘Grandir’ signé Cadijo (Jean Pierre Carraro, dixit sa carte d’identité) : étonnant de spontanéité, étonnant de sensibilité et de fraîcheur, étonnant de qualité. Sur les 12 chansons proposées ici, Jean Pierre en signe 6 (paroles et musique) tandis que Michel Carraro en signe 5 et que l’album se termine sur une très belle reprise de John Jackson

Un bon p’tit opus de 8 titres qui donne une bonne idée de ce que cette « boîte de blues » peut contenir : on passe de ‘Rambling on my mind’ à la bonne ville de Chicago en passant par la route 66 et Kansas city, sous oublier de prendre le A train. C’est fait maison et enregistré en ‘quality live’ qui laisse bien ressentir le plaisir que les musiciens ont eu à enregistrer les 8 titres

Et voici un opus qui ravira les fans de la zik de la fin des 70’s, les oreilles collées aux enceintes et les yeux rivés sur Burt Reynolds tant le jeune Ari Borger semble vouloir coller le son de cet album à la musique de film de ces années-là. Signant 6 compos de son second CD, le jeune brésilien démontre qu’il est non seulement un maître des claviers mais aussi un compositeur de talent.

Les fans apprécieront, les autres un peu moins, mais il faut reconnaître que cet opus est un joli travail d’orfèvre, regroupant sur une galette argentée 20 titres directement inspirés par James Brown et datant de la grande époque funk, celle de la fin des 60’s, des titres composés par des artistes dont souvent la notoriété ne dépassait pas leur ville, ou leur région. En écoutant les 20 morceaux proposés ici, on comprend combien l’influence de James Brown fut importante, incontestable,

Grosse et belle surprise que cet opus chanté en français par un artiste français, chanteur-comédien, installé aux USA : Saga. Composé avec son ami Paul McBurney en partie dans les vignes et la forêt de sapins qui entourent sa maison en bois de Sonoma, cet album fait suite à une période de trois années pendant lesquelles Saga voulait se consacrer à sa fille Luna, parce qu'il ne voulait ‘rien manquer’. Dès le premier titre, ‘San Francisco se lève’, vous serez conquis par la voix du gars

Fille d’un prof fan de Hank Williams, la jeune Lucinda (du même nom de famille que l’idole de son père, Williams) a grandi dans un univers musical folk et country qui influença fortement ses premières compositions. Fan de Bob Dylan, la jeune Lucinda se tourne ensuite vers Peter, Paul & Mary, Joan Baez, et le blues. Installée à Houston,

Au travers de ‘Slide Man’ vous constaterez combien Henry Cooper est en ligne directe avec Elmore James, Earl Hooker et Hop Wilson, et cela depuis ses 16 ans. Domicilié à Eugene, le très jeune Cooper a eu le bonheur d’être entouré des meilleurs joueurs d’harmonica: Curtis Salgado avec son groupe, The Nighthawks, Bill Rhoades et Mike Mother.

Natif de Erevan, Gaspard Ossikian réussit sur cet opus et sous le nom de Gas un mélange coloré et particulièrement réussi de blues et de musique orientale qui démontre que oui, le blues n’a aucune frontière. L’ex-guitariste de Maurice John Vaughn et de Donald Ray Johnson prouve dans cet album qu’il est non seulement un super chanteur-guitariste mais aussi un excellent auteur-compositeur. A preuve, le premier titre, ‘Miss Margot’, qui en impose de suite.

Originaire de la fameuse Daytona Beach, en Floride, le chanteur-guitariste Duke Danger (qui signe ses compos de son vrai nom, Duke Faglier) s’est forgé un style de ‘Southern Blues’ dans lequel on retrouve côté jeu de guitare l’influence des trois King, Albert, B.B. et Freddie, et du côté chant un mix de Little Milton et Wilson Pickett teinté de petites

Né à la Nouvelle Orléans, Craig Adams est sans conteste l’un des pianistes et des chefs de chœurs les plus prometteurs. Organiste et directeur musical charismatique, Craig donne une atmosphère et une couleur à sa musique qui passe du gospel le plus traditionnel à la soul la plus funky, en passant par le blues le plus chaloupé.

Superbe travail réalisé pour cet album d’une des légendes du blues, Big Bill Broonzy (1898-1958) : sélection soignée de 21 chansons, superbe travail de nettoyage des enregistrements originaux, mélange de titres très connus et d’autres habituellement moins entendus : ‘Poor Bill Blues’, ‘C.C. Rider’, ‘Louise’, et l’exceptionnel ‘Southbound Train’.

Il est des galettes qui respirent le plaisir qu’ont eu les musiciens à jouer et à enregistrer, et ce disque, sur le fond comme sur la forme, est incontestablement un rayon de soleil. Batteur au toucher subtil qui a le groove et le swing des plus grands, Guillaume Nouaux a invité pour cet opus quatre musiciens hors pair : Leroy Jones et Jerry Edwards à la trompette et au trombone…

La grande baffe, la très grande baffe, c’est ce que va vous filer cet opus du fils du légendaire Pink Anderson. Une baffe mémorable tant l’album regorge de pépites que vous écouterez puis réécouterez encore, le matin lorsque les premiers rayons pointent au-dessus des arbres ou le soir lorsque les derniers rayons embrasent l’horizon. Une baffe que vous vous prendrez tout au long des 17 titres (hé oui, chez Dixiefrog on ne joue pas petit bras !), à commencer par le premier, ‘He’s in a jailhouse now’,

Cinquième album du beau gosse, ‘Blues Lights For Yours And Mine’ est un enchantement, un monde teinté de bleu pastel où se mêlent des accents soul à des chants très roots aux antipodes des productions formatées. L’expérience de Davis Coen en première partie de grands noms tels James Cotton, Junior Wells, Koko Taylor

Après trois premiers opus, ‘I Hear You’ sorti en 1997, puis ‘If Trees Could Fly’ et ‘Sans-Souci’ voici le quatrième album de Eric Longsworth, ‘A Ciel Ouvert’, sur lequel le virtuose du violoncelle électrique nous propose un nouveau quartet composé de Eric Séva au saxo, Rémi Charmasson à la guitare, François Verly aux percussions et avec comme invité, Olivier Ker Ourio à l’harmonica.

Est-ce dans les gênes des irlandais ou est-ce la météo ? Est-ce la conséquence d’un rite effectué par un vieux druide il y a plusieurs siècles, ou bien une foi indestructible dans le pouvoir des (six) cordes ? Voilà que l’Irlande nous propose un autre guitariste dont voici le premier album solo, ‘In My Own Time’. Bon, on pourrait presque se dire que c’est un premier opus, et qu’un peu d’indulgence s’imposerait mais comme le bougre vient de la patrie du regretté Rory et qu’il a pas mal bourlingué …

En écoutant ce dixième album de Travis Haddix on comprend que le bonhomme est non seulement né en plein dans le blues, en 1938, dans le Mississippi, mais qu’il ne l’a jamais quitté, ne lui a jamais fait d’infidélité. Son toucher de guitare à la B.B. King, dû selon la légende au fait que c’est en écoutant le King à Memphis qu’il se décida à jouer de la guitare…

Quatrième opus de la Miss chez Earwig, ‘Red Top’ annonce la couleur dès l’entame, sur ‘Red Top’ justement: c’est du blues qui vous fait taper du pied, vous remue le bassin, vous fait vous lever et battre des mains car Liz Mandeville donne à son blues une énergie tellement débordante que vous vous demandez au bout des quinze titres alignés icisi vous n’en êtes toujours pas qu’au premier…

Les deux sont loin d’être des inconnus : le bassiste Patrick Rynn et le chanteur-guitariste Chris James sont non seulement membres de leur propre groupe, The Blue Four, mais vous les avez déjà vus jouer pour beaucoup d’autres, comme Bob Corritore. Pour réaliser cette superbe galette, le duo s’est entouré d’une belle brochette d’amis-musiciens parmi lesquels Bob Corritore himself à l’harmonica, Julien Brunetaud et David Maxwell au piano, Sam Lay et Willie Hayes à la batterie…

Après la réédition en CD du mythique album ‘Santa Monica ‘72’ voici un nouvel opus réalisé par David Bowie en personne. Comme le précise le titre, ‘i Select Bowie’, c’est l’artiste qui a compilé ‘ses douze titres favoris’, expliquant son choix dans le superbe livret joint à la galette argentée qui comprend deux inédits: une nouvelle version de ‘Time Will Crawl’ et ‘Some Are’, composé avec le génial Brian Eno.

Découvert par le bluesman américain Chris Thomas King (Grammy Award avec la B.O.F. de ‘O’Brother’) qui les signa de suite sur son label, Nublues avait mis d’entrée sur son premier opus, ‘Dreams Of A Blues Man’, le doigt sur ce qui allait faire sa force et son originalité: le british blues mixé au hip-hop. Une recette qui démontre que deux univers qui semblent très différents peuvent fusionner pour apporter richesse et diversité à chacun d’eux.

Sans faire de politique et juste en écoutant le public à l’entame de ce CD chanter en chœur ‘Fuck Texas, sing for us’ (d’où le titre de l’opus…) on se demande comment pareil accueil n’a pas été réservé plus tôt à un concert de Calvin Russell, par exemple, le lascar nous ayant avoué dans sa dernière ITW …