Artist: Joe Bonamassa

Blues

Les qualificatifs manquent pour exprimer tout le bien que l’on ressent à l’écoute et à la vue de la  dernière livraison de Joe Bonamassa: un double CD et un double DVD en même temps. Le dilemme se résumant toujours à ce que l’on va d’abord faire en recevant le paquet

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Attention de ne pas louper le départ, parce que dès les premières notes de This Train le choc est énorme! Riffs de guitare, ligne de basse infernale et batteur(s) assassin(s), tout est en place pour vous clouer au pilori! C’est le fidèle Kevin Shirley qui a proposé à Joe un second batteur, Greg Morrow, aux côtés d’Anton Fig.

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Le Red Rocks Amphitheatre est un amphithéâtre naturel fait dans la roche et situé dans le Red Rocks Park, près de la localité de Morrison, à l’ouest de la ville de Denver dans l’État du Colorado aux États-Unis. C’est dans cet endroit naturel magnifique que Joe Bonamassa décida de donner un concert unique, le 31 août 2014, en hommage aux deux grands maîtres du Blues que furent Mckinley Morganfield, alias Muddy Waters, et Chester Burnett, alias Howlin’ Wolf.

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Le gang Bonamassa / Shirley lance encore une bombe musicale qui devrait enfin apaiser bon nombre de conflits à la surface d’une planète qui ferait mieux d’écouter cette musique plutôt que de toujours se battre à longueur de temps. Ce onzième album studio de JB a ceci de particulier que c’est sans nul doute celui dont il est pratiquement le seul initiateur!

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Il y avait eu, en son temps, un Eric Clapton unplugged qui en avait laissé plus d’un sur son séant. Mais les double CD/DVD ci-dessus font paraître bien pâles pas mal des discographies unplugged enregistrées et proposées depuis. Les titres majeurs du jeune chicagoan d’adoption figurent tous sur cet opus Live enregistré à Vienne, soit une vingtaine de morceaux dont ‘Dust Bowl’, ‘Slow Train’, ‘Dislocated Boy’, ‘The Ballad Of John Henry’, ‘Seagull’ et j’en passe…

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Le début intrigue. Suivi par une caméra à l’épaule, Joe Bonamassa joue de la guitare acoustique dans la station de métro de la 72ème Rue à New-York. L’explication se trouve dans les Bonus. A la manière du violoniste virtuose Joshua Bell envoyé en 2009 jouer dans le métro par le Washington Post dans le cadre d’une enquête sur la perception, les goûts et les priorités d’action des gens

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Boulimique le Joe! A peine a-t-il sorti son DVD Live (‘Live from New-York – Beacon Theatre’) que le revoici avec son 13ème album studio, qui suit ‘Dust Bowl’ l’année dernière, sans oublier l’album en duo avec Beth Hart, ‘Don’t Explain’ et celui de Black Country Communion, son super groupe avec Glen Hughes (Deep Purple), Jason Bonham (Led Zeppelin, Foreigner) et Derek Sherinian (Dream Theater, Billy Idol)! Jamais très bon de s’éparpiller à ce point, sortir autant de trucs, même si on comprend cette soif

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Le surdoué de la six cordes nous revient avec un nouvel opus, un de plus, déjà, dans lequel il explore de nouvelles pistes, de nouveaux espaces, de nouveaux univers qui semblent n’avoir jamais été explorés d’aussi belle manière. Le lascar n’est pas seulement doué ou surdoué, c’est un génie de la guitare qui vibre et vit au son de ses cordes. Il fait corps avec son instrument et le fait jouir de la plus belle des manières.

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A peine remis des deux chocs précédents, en ce qui nous concerne, le DVD ‘Live From The Royal Albert Hall’ en mai 2009 et le concert de l’Olympia en novembre 2009, ne voilà t’il pas que le génial guitariste Joe Bonamassa nous revient en nous offrant une dixième galette, sans doute l’un des événements majeurs de ce début d’année. Joe avait achevé la précédente en beauté, il débute celle-ci de manière magistrale avec ce ‘Black Rock’ qui sent la poudre.

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Après un superbe double CD ‘live’, Joe Bonamassa lien vers enfonce le clou et impose sa griffe avec ce nouvel opus, ‘The Ballad of John Henry’. Virtuose de la six cordes, Joe Bonamassa n’en distille pas moins dans cet album un feeling qui vous touche là, au palpitant, et c’est toute la différence entre le génie précoce de la guitare qu’il fut et le chanteur-guitariste qu’il est désormais.

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Avec ce ‘live’, les inconditionnels de Joe Bonamassa vont se régaler en réécoutant les titres entendus pendant la dernière tournée (et notamment au New Morning, au printemps 2008) qui faisait suite à la sortie de deux superbes opus, ‘You & Me’ et ‘Sloe Gin’, tandis que tous les autres vont découvrir non seulement une bête de scène mais aussi et surtout un super guitariste, un bon chanteur et un non moins très bon auteur-compositeur.