Eliza Gilkyson – Home (FR review)

Available
Americana, Folk
Eliza Gilkyson – Home

Il y a certains artistes de la musique folk que nous apprécions particulièrement sur Bayou Blue Radio, c’est le cas par exemple de Shawn Colvin, Grethen Peters, Mary Chapin Carpenter, entre autres, et bien entendu Eliza Gilkyson que vous entendez régulièrement sur Bayou Blue Radio. Outre leur voix particulièrement bien maitrisées, les compositions, les arrangements et les thématiques de leurs albums sont autant de raisons qui nous font vibrer, et avouons-le, nous n’avons jamais été déçus.
Elisa explique sur son site Web: “Home” est une collection de chansons écrites pendant la pandémie qui reflètent son appréciation pour sa nouvelle maison découverte à Taos, au Nouveau-Mexique, ainsi que sa vision élargie de ce que peut être un foyer pour beaucoup d’entre nous: “un sanctuaire où notre amour réside en nous et autour de nous”.
Avec des duos en compagnie de ses amis Mary Chapin Carpenter et Robert Earl Keen, ainsi que les chansons intimes, stimulantes et perspicaces pour lesquelles elle est connue, “Home” offre un nouvel aperçu de la perspective unique de Gilkyson sur l’époque et le monde dans lequel nous vivons. Voici pour ce que nous savons, reste maintenant à appréhender cet album qui m’a rempli le cœur de joie dès le premier titre, “Tru North”.
Clairement, Taos a fortement inspiré Eliza. On ressent comme une forme de joie et de libération dans l’écriture tant du côté texte que musique, au point de ressentir la chaleur qui se pose sur “Sunflower”, titre dans lequel Elisa nous transmet son émotion, sa poésie discrète, exposant une fois de plus la beauté de son écriture. Le titre suivant, “Safety Zone”, est de même teneur. Un album qui fascine dès la première écoute, les duos étant d’ailleurs très addictifs par les qualités vocales des artistes, à commencer par Robert Earl Keen sur “How Deep”, Mary Chapin Carpenter sur “Sparrow”, Rod Taylor sur “A Man In The Bottle” et Jim Bradley sur “World Keeps On Signing”.
J’avoue m’être repassé plusieurs fois d’affilée le titre “Sparrow”, duo entre Eliza Gilkyson et Mary Chapin Carpenter, car j’ai rarement entendu des duos qui fonctionnent aussi bien, des univers qui se mélangent autant et qui arrive à vous faire ressentir le plaisir qu’elles ont eu à enregistrer ce titre.
Enregistré entre Los Angeles, Taos, Sierra Madre, Austin TX, Buda et Springfield, je vous laisse imaginer la très grande qualité audio de cet album tant du côté des voix que des instrument. Tout a été fait dans la finesse et la subtilité, sans doute que les année d’expérience comptent pour beaucoup dans ce résutat…
Le titre “Home” fait référence bien entendu à sa maison à Taos, visiblement un lieu de paix, de quiétude, d’amour. En fait, c’est un peu tout ce qui transpire de cet album et qui fait que les rédactions de Bayou Blue Radio et de Paris-Move, n’ont eu d’autre choix que d’en faire un “Indispensable”.

Thierry De Clemensat
USA correspondent – Paris-Move
Editor in chief Bayou Blue Radio, Bayou Blue News

Les notes d’Ilene:
J’attendais avec impatience le nouvel album d’Eliza Gilkyson, “Home”, pour des raisons personnelles. Certains de mes ancêtres venaient de cette partie du monde, y compris le Taos Pueblo, et je vis maintenant dans la ville animée d’Austin, que Gilkyson appelait autrefois “chez elle”. Naturellement, j’étais très curieuse d’entendre comment Taos a pu l’inspirer et peut-être influencer certaines de ses perspectives, surtout pendant une pandémie mondiale.
Comme toujours, ses mélodies sont douces et langoureuses, sa poésie est juste, et fidèle à tant de pensées que nous avons tous eues pendant la pandémie. Ma chanson préférée est sans doute la magnifiquement déchirante “Sunflowers”, utopique de la meilleure façon que Gilkyson sait exprimer, avec un désir du bonheur simple que peut offrir une vie paisible.
“Keeps on Singing” est une véritable balade de pandémie, où l’on nous encourage à “continuer malgré notre chagrin” pendant que “the world keeps on singing”.
“Safety Zone” et “Here Comes The Night” sont des chants gospel stimulants et socialement progressistes, une spécialité de Gilkyson. “Le diable aime son écriture”, oh comme nous le savons… mais avec l’espoir d’un monde renaissant, car elle nous rappelle que c’est toujours plus sombre avant l’aube. Ma ligne préférée de cet album vient peut-être de “True North”: “Quand je regarde dans tes yeux, ma boussole reste vraie, Et je sais seulement que mon avenir réside, Mon avenir réside sur la route que je parcours avec toi”. Je pourrais en dire autant à propos de Thierry et moi.
“Man In The Bottle” est un hommage longuement prévu à son père, Terry Gilkyson, superposant mélodie après mélodie dans l’univers qu’était leur relation. En parlant de papas, félicitations pour l’image de couverture douce, ressemblant beaucoup à la maison où mon propre Papa a grandi, à Alamosa.
Oui, en conclusion, j’aime beaucoup cette version de Taos – bravo, ma sœur en chanson, pour un autre chef-d’œuvre.

Ilene Martinez
CEO Bayou Blue Radio

PARIS-MOVE, July 15th 2023

::::::::::::::::::::::::::::::

To buy this album

Site web

https://youtu.be/nS4GgJHsX-w