ITW : Cotton Belly’s pour la sortie de ‘Rainy Road’

Tout juste deux ans après la sortie de leur précédent opus, Cotton Belly’s nous surprend avec ce troisième album au titre bien humide, Rainy Road. Certains pourraient penser que c’est un peu tôt de sortir déjà une nouvelle galette, mais ne vous fiez pas, car les quatre copains débordant de créativité nous ravissent les oreilles avec ce nouvel album.

Cotton Belly’s – Rainy Road

Blues
Nous disions déjà du premier opus au titre éponyme de Cotton Belly’s, en 2010, qu’il était très abouti. Les musiciens de Cotton Belly’s sont comme le bon vin, ils se bonifient au fil des années, à la seule différence qu’il ne leur aura pas fallu beaucoup de temps pour sortir ce troisième album, ‘Rainy Road’, qui reflète à lui seul une certaine continuité d’un savoir-faire dont les Cotton sont seuls à connaître le secret.

Cotton Belly’s – This Day…

Blues
Quatrième CD déjà, pour ces cotonneux qui ne manquent certes pas d’estomac. Si le line-up semble avoir quelque peu évolué, on demeure en terre de connivence, puisque le surdoué Yann Malek officie toujours au lead vocal ainsi qu’au lap-steel, à la guitare-résonator et à l’harmonica (ouf!).

Cotton Belly’s – Black, Brown and White

Blues
Musiciens au look aussi cool qu’original, les Cotton Belly’s ont tracé la route depuis ce fameux Tremplin du festival Blues sur Seine qu’ils avaient marqué de leur touche. Une route qui les a vus passer par le FestiBlues de Montréal, les Rendez-Vous de l’Erdre dont ils ont également remporté le Tremplin, excusez du peu, le Lax’n Blues mais aussi le festival Blues en Bourgogne 2010, au Creusot, où ils remplacèrent au pied levé un Bjorn Berge dont l’avion

Cotton Belly’s en concert au New Morning

Leur nom circulait déjà depuis un moment dans le réseau des dingues de blues et le combo avait également confirmé tout le bien que l’on pensait d’eux en arrachant avec une facilité déconcertante prix et tremplins, dont celui du Festival Blues sur Seine 2008. Nonchalance de la jeunesse ou talent inné, il était difficile de dire ce qui primait dans la montée en flèche de ce groupe dont l’image collait plus à celle de soixante-huitards en partance pour le Larzac que de guerriers prêts à tout pour s’imposer.

Cotton Belly’s – Cotton Belly’s

Blues
Pour être franc, rares sont les premiers albums aussi aboutis et dont la qualité de l’ensemble est aussi classe. Pour sortir pareille merveille on a l’impression que les Cotton Belly’s ont soit du passer un temps pas possible à composer, trier, répéter, enregistrer, mixer, soit ils l’on fait les doigts dans le nez, avec cette insolence qui sied aux mecs qui ont du talent.