NIKKI O’NEILL – Stories I Only Tell My Friends

Blackbird Records
Americana, Rhythm 'n' Blues
NIKKI O'NEILL - Stories I Only Tell My Friends

Née à L.A. (mais d’ascendance Polonaise et Russe par ses grands-parents), la singer-songwriter Nikki O’Neill grandit en Suède, avant de s’établir à New-York, où elle se fit d’abord les dents en tant que guitariste au sein de diverses formations. Revenue dans sa ville natale, elle ne tarda pas à s’y acoquiner avec le batteur Rich Lackowski, avec lequel elle constitua un quartette qui se produisit un temps parmi la foisonnante scène Americana locale (et enregistra en 2012 un premier LP sous le nom de Nikki O’Neill Band). Après un premier EP solo autoproduit en 2017 (“Love Will Lead You”), elle publia en 2020 son second album solo, “World Is Waiting”, avant de se relocaliser à Chicago avec son batteur de mari (qui en est originaire). Plus que jamais à cheval entre southern R&B et country rock (à la manière d’un Sturgill Simpson ou d’un Jesper Lindell), Miss O’Neill signe l’intégralité de ces onze nouvelles plages, dont les arrangements bénéficient des guitares ciselées de Chris Corsale et des claviers prolixes de Teddy Myers (sur les rythmiques alertes que leur assurent son légitime et le bassiste John Abbey). Les enlevés “Drive” et “Rainbow In The Cloud” instaurent d’emblée un feeling positif, et le timbre soulful et assuré de Nikki s’illustre à son meilleur sur des mid-tempo ballads telles que les irrésistibles “Live Like You’ve Just Begun”, “If I Got The Upper Hand” (avec son chorus sensible, digne d’un Denny Dias), “A Space To Dream” et “Square One” (et son solo de guitare lyrique à souhait). Capable de rocker sans céder une once de féminité (“I Just Knew”) comme de swinguer entre ragtime et gospel (“I Wish The Sun Could Shine On Me”, et l’autobiographique “Newcomer Blues”), voire d’évoluer sur les travées du Tulsa sound (“LA In The Morning”), elle rappelle souvent en ces registres la Linda Ronstadt des mid-seventies. On retrouve ici l’atmosphère laid-back des débuts de Boz Scaggs, Steely Dan et Michael Franks (ce “Candy Apple Morning” à fondre): nostalgiques des early-seventies californiennes et ensoleillées, voici votre album parasol de l’année.

Patrick DALLONGEVILLE
Paris-Move, Illico & BluesBoarder, Blues & Co

PARIS-MOVE, March 4th 2025

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