KAZ HAWKINS – Until We Meet Again

Dixiefrog / Rock n' Hall
Soul blues
KAZ HAWKINS - Until We Meet Again

Désormais fermement établie dans notre Hexagone (qui l’accueillit à bras ouvert, comme il sied chaque fois qu’il reconnaît un(e) artiste majeur(e) en exil), la chanteuse irlandaise Kaz Hawkins nous livre son tout premier album entièrement enregistré en terroir français. Entourée de son house band de scène (soit le remarquable guitariste Flamand Stef Paglia, le non moins excellent Cédric Le Goff aux claviers, Julien Boissaud à la basse et le batteur Amaury Blanchard), elle nous livre huit nouveaux originaux de sa plume (ainsi qu’une relecture de son propre “The River That Sings”). S’ouvrant sur le tétanisant gospel “Pray To” (qu’elle débute a capella de toute sa puissance vocale, et au fil duquel elle invoque certaines de ses figures tutélaires, de Muddy Waters à John Lee Hooker,ainsi évidemment que son idole de jeunesse, Etta James), certaines plages y évoquent d’évidence ce vintage rhythm n’ blues qu’elle a appris dans sa chair (ainsi du cuivré “Hold On For Home”, estampillé Stax, avec un Le Goff impérial au Hammond B3). Mais Kaz n’en déploie pas moins une palette encore plus riche et variée, ainsi du folky “Lonely Boy”, qui n’aurait pas déparé le tout premier album solo de Roger Daltrey (voici un demi-siècle déjà), de la plage titulaire (dans la veine néo-soul de Simply Red), ou encore de sa relecture de son “Don’t Make Mama Cry” (brillamment transposé sur des beats roulants Ouest-Africains). De déchirantes ballades de résilience (le somptueux “Standing Tall” – où l’orgue de Le Goff tutoie celui de Matthew Fisher sur “Whiter Shade Of Pale” – ou encore le poignant “I Gotta Be Me”), en hot rock n’ soul numbers tels que “Get The Jack From The Bottle” ou “Get Up And Go”, Lady Kaz démontre une fois de plus que le soul message demeure plus que jamais éternel.

Patrick DALLONGEVILLE
Paris-MoveBlues Magazine, Illico & BluesBoarder

PARIS-MOVE, April 26th 2023

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Quelle baffe! C’est dès les premières notes que la Diva vous saisit à la gorge et ne vous lache plus jusque la fin de la galette. Que connaissait-on d’elle si ce n’est le fameux album que le label avait sorti pour que l’on fasse connaissance avec elle, My Life And I, chroniqué en mars 2022 sur Paris-Move, ICI. C’était effectivement du lourd et du fameux qui nous avait été servi et l’opus avait été noté “indispensable”!!
Depuis, ses concerts en ont laissé plus d’un ou deux sur le carreau tellement c’est son âme à vif qui s’exprimait. Quand ce n’était pas elle qui était en larmes tellement son set était intensif, et tous les auditeurs spectateurs en étaient émus aux larmes également! J’ai eu le privilège de l’admirer au Blues Roots Festival de Meyreuil, en septembre 2022, et j’en ai encore la chair de poule. Aujourd’hui, je suis tenté de croire c’est en quelque sorte “son premier véritable nouvel album” (enregistré en France d’un bout à l’autre)… et le choc est encore plus grand, plus fort! Elle est ici chez elle, dorénavant (elle vit d’ailleurs en France) et cela se ressent tout de suite. Et ceux qui ont commencé la scène avec elle ont pris de la bouteille au fil des concerts et ils avancent désormais comme de vieux briscards qui se connaissent sur le bout des doigts et s’apprécient comme il se doit: Stef Paglia à la guitare, Cédric Le Goff aux claviers, Julien Boissaud à la basse et Amaury Blanchard aux fûts. Des musiciens soudés qui excellent à mettre en valeur mélodies et vocalises de l’Irlandaise sur-puissante. Comme les grandes blueswomen, elle fait référence dans son “Pray To” à Muddy Waters, John Lee Hooker ou Etta James. Si la Soul devait porter un prénom féminin ce serait sans aucun doute Kaz. D’autant plus que côté douleurs et souffrances, elle en connait un rayon. Mais je serai tenté de croire, avec pudeur, que les vieux démons sont bien derrière elle, maintenant. J’ai été tenté d’écrire que l’album était presque “ellafitzgéraldien” tellement il s’éloigne des canons habituels des styles musicaux conventionnels et tellement la voix est prédominante. Elle sera au Café de la Danse à Paris le 7 juin, et c’est un concert à ne surtout pas rater!

Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)

PARIS-MOVE, May 24th 2023

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Album à commander ICI

En concert (sold out) les 28 et 29 avril à l’Open Music Jazz Club de Comines (Belgique), dans le cadre de Jazz en Nord
et
03.05.23 @Festival Jazz à Carthage
18.05.23 @Jazz Festival de Munster
07.06.23 @Café de la Danse – Paris
10.06.23 @Festival Blues & Jazz – Léognan
07.07.23 @Festival des Musiques d’Ici et d’Ailleurs – Châlons
21.07.23 @Open Air Blues Festival – Brezoi
30.07.23 @Jazz Fest – Châteauneuf du Faou
03.08.23 @Crest Jazz Vocal Festival
19.08.23 @Frontenac Jazz Festival

https://www.youtube.com/watch?v=Ext5yxSp0is

https://www.youtube.com/watch?v=OqZ5OrsPy68

https://www.youtube.com/watch?v=_e3cfYP6aCc