Et voila que le Walter remet cela! Impossible d’être surpris tant cela démarre sur les chapeaux de roue. A peine l’hommage à Luther Allison ingéré que voilà le gangster de la Strat qui nous en remet une couche, au cas où l’on n’aurait pas compris qu’un certain nombre de trucs sont Still Alive!
Lorsqu’un grand guitariste et grand Bluesman rend hommage à un autre très grand guitariste, et Bluesman trop tôt disparu, cela ne peut que faire des étincelles! La photo des deux musiciens associés en couverture n’est pas un montage mais est un cliché pris par un spectateur à l’issue de la prestation commune qu’ils firent au Festival de Montreux en 1986.
Vingt-et-unième album, quarante ans de carrière. Le temps est venu pour Walter Trout de revenir aux sources et d’enregistrer l’album de pur Blues qu’il menaçait d’enregistrer depuis bientôt cinq ans! L’homme qui se décrit toujours comme ‘trop rock pour les fans de blues et trop blues pour les fans de rock’ nous prouve une fois encore sur cet album que les deux ne sont pas incompatibles, quand on jette aussi son coeur sur la bande magnétique.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les nouveautés signées Walter Trout sont toujours, au minimum, de véritables petits hymnes à la guitare et au blues. Et ce n’est pas le dernier opus qui me contredira. Six photographies du fils du guitariste immortalisent d’ailleurs sa Fender de prédilection et un morceau vient renforcer mon assertion, ‘Song For My Guitar’.
‘Putain, 20 ans!’ se serait sans doute exclamé un personnage célèbre des Guignols de l’Info, sur Canal, s’il avait pu tenir la route comme Walter Trout. Vingt ans, un anniversaire que le chanteur guitariste fête à sa manière en vous offrant une galette de 14 titres comprenant non seulement des inédits mais trois nouveaux morceaux,…