Moreland & Arbuckle – Promised Land Or Bust

Blues
À l’écoute du titre d’ouverture, on se demande quelle mouche a bien pu piquer Bruce Iglauer. "Take Me With You (When You Go)" (comme d’autres plages de ce disque, telles que les heavy "Hannah" et "When The Lights Are Burning Low") relève en effet davantage du rock sudiste façon Skynyrd que d’un label de blues aussi établi qu’Alligator.

Moreland & Arbuckle – Just A Dream

Blues
Evénement exceptionnel que la parution d'un nouvel opus du gang originaire du Kansas! Celui-ci a déjà quelques mois, car date de fin 2011, mais il ne recèle pas moins quelques pépites dignes d'intérêt! Aaron Moreland est à la basse, à la guitare boite de cigares ou à la batterie occasionnellement, Dustin Arbuckle chante et joue de l'harmonica.

Moreland & Arbuckle – Flood

Blues
Alors là, les mecs, on ne joue plus dans la même cour car ici, avec Moreland & Arbuckle, c’est du lourd. Du très lourd avec pourtant que de l’harmo, des ‘guitars with or without resonator’, du banjo et de la batterie. Du cri primal à l’état pur. North Mississippi All Stars n’est pas très loin de nous. Et cela joue comme on aime, avec, rêvons un peu, R.L Burnside qui se tient en embuscade, en compagnie de son fils spirituel Kenny Brown, et T. Model Ford a modernisé son jeu de gratte, c’est vous dire.

Moreland et Artbuckle – 1861

Blues
Attention : blues qui tache et dont les meilleurs anti-détachants ne viendront pas à bout. Excellente cuvée que ce millésime ‘1861’ (voir ici le papier sur le duo – qui n’en est pas vraiment un –, pour savoir à quoi peut bien correspondre ce chiffre de 1861 imprimé là, sur la pochette, comme un nouveau code à la Vinci), excellente car sans doute le trio n’a jamais aussi bien sonné que dans cet album. C’est électrique, bien poisseux et vitaminé à souhait, histoire de vous en mettre une bonne couche…