
La cinquantaine parfaitement assumée alors qu’on lui en donnerait facilement dix de moins, Jean-Paul Avellaneda est un personnage étonnant et attachant. Un faux air de Bertignac et une allure élancée soulignée par des boots d’une classe folle dessinent la silhouette d’un félin sauvage, d’une bête de scène. Et lorsque la guitare est branchée et que les premières notes fusent, avec ce son si puissant et si personnel à la fois, on se dit que l’on a face à soi un grand, un très grand bonhomme du Blues…