ITW de Tom Wilson

L’été dernier, une série de vidéos étranges a commencé à circuler sur le net. Tournées avec des plans arrière indescriptibles autour d’Hamilton, dans l’Ontario, elles montraient un guitariste hirsute, habillé dans un costume couleur vert disco, figé sur place, tandis qu’un jeune homme dansait furieusement autour de lui en mimant des gestes très expressifs et très tendances.

Lee Harvey Osmond – A Quite Evil

Rock
Déjà, la pochette vous accroche l’œil, et c’est un signe, fort, avec ce lapin aux dents d’un blanc pour pub de dentifrice, cet œil énorme qui rayonne, qui obsède, qui attire, et ce sperme interstellaire, cosmique. Signes annonciateurs que la galette n’est pas du tout venant, du fond de tiroir, du réchauffé ou du replâtré. On enfile le disque argenté dans la fente et on relit le nom du groupe, ou du mec qui vous propose ça, un dénommé Lee Harvey Osmond.