| Blues |
Vingt-troisième album de celui que Tom Callahan, de la revue Burt, compare, au niveau vocal, à Otis Redding, et à je ne sais à combien de guitaristes au niveau de la maîtrise de l’instrument. Tout est en place dès les premières notes: la voix chaude et persuasive de Tommy Castro et surtout son jeu de guitare sans pareil! Il est à la guitare avec ou sans résonateur, et avec lui ses Painkillers: Mike Emerson, claviers, Randy McDonald, basse, et Bowen Brown à la batterie. Sans compter les invités prestigieux: le norvégien Christoffer “Kid” Andersen, basse, piano, guitare rythmique, orgue, et également producteur, Deanna Bogart (Mme Castro, dans la vie), sax ténor, solo sax, chant, l’harmoniciste de Chicago Billy Branch, le guitariste natif de San José Chris Cain, piano, June Core, batterie, Rick Estrin (sans ses Nightcats), harmonica, Scott Jensen, trompette, Jim Pugh, claviers, Mike Rinta, trombone, Jack Sanford, sax baryton, Endre Tarczy, piano, Sons Of Soul Revivers, chœurs et Lisa Leucshner Andersen, chant. Tout ce beau monde pour enregistrer le septième album chez Alligator Records qui est un véritable feu d’artifice d’authentiques blues (avec cuivres slide et choeurs…). Le guitariste n’a composé que trois titres mais ses 11 interprétations sont du feu de dieu! Pour moi, sans conteste le disque bleu de l’année! Un total de 14 titres dont on ne se lassera pas avant un long moment!
Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)
PARIS-MOVE, April 7th 2025
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