| Jazz |
Les SUPPER CLUB étaient des clubs où l’on écoutait de la très bonne musique dans les années 50/60 aux Etats Unis. Supper Club est aussi un label espagnol qui réédite (en vinyle uniquement) 40 des plus grandes chanteuses de jazz, et propose donc de (re)découvrir le son magique de ces artistes en version remasterisée, au format vinyle 180 grammes et en édition limitée.
On se souvient à juste titre de certaines d’entre elles, tandis que d’autres ont injustement été oubliées, mais quoi qu’il en soit, leurs voix résonnent magistralement sur chacun de ces albums.
Après une première fournée en avril dernier (chroniquée ICI), en voici déjà une seconde !
MONICA LEWIS – Fools Rush In
TINA LOUISE – It’s Time for Tina
SALLIE BLAIR – Squeeze Me
JULIE LONDON – Julie Is Her Name
ANNE PHILLIPS – Born To Be Blue
MONICA LEWIS
Interprète talentueuse de variétés, Monica Lewis (1922-2015) avait une voix superbe, chaude et émouvante. Au cours d’une décennie (de 1947 à 1958), elle a enregistré une série d’albums qui ont confirmé son succès au cinéma, sur scène et à la télévision. Elle fit ensuite une pause dans sa carrière musicale, qu’elle ne reprit complètement que trente ans plus tard. Sur “Fools Rush In”, elle est accompagnée par le piano et l’ensemble de Jack Kelly.
TINA LOUISE
Tina Louise (née en 1934) était bien plus connue en tant qu’actrice que comme chanteuse. Elle fut la partenaire à l’écran de stars telles que Robert Taylor et Richard Widmark, et est devenue célèbre pour son rôle au côté de Ginger Grant dans la série télévisée “Gilligan’s Island”. Pour son seul album en tant que chanteuse, “It’s Time for Tina”, Louise est accompagnée d’un groupe comprenant le tromboniste Tyree Glenn, le saxophoniste alto Hilton Jefferson et, surtout, la légende du saxophone ténor Coleman Hawkins.
SALLIE BLAIR
Décrite par Life Magazine en 1957 comme “la meilleure chanteuse du circuit des night-clubs”, et appelée par Miles Davis, la “Marilyn Monroe brune”, Sallie Blair (1934-1992) a connu un bref moment de gloire sous les projecteurs, et n’a enregistré que deux albums complets et quelques singles avant de sombrer dans l’oubli. Sur “Squeeze Me”, son meilleur LP, elle est entourée de Milt Hinton, Willie Bobo, Mongo Santamaria, Bernie Glow, Urbie Green, et Sal Salvador.
JULIE LONDON
Sans doute l’une des chanteuses les plus sensuelles de l’histoire du jazz, Julie London (1926-2000) était connue pour ses pochettes d’album osées et pour sa voix sulfureuse et rauque. Sa sensibilité et sa subtilité exceptionnelles compensaient son manque de tessiture et de formation vocale. Outre l’enregistrement d’une trentaine d’albums entre 1955 et 1969, London a également fait carrière à la fois à la télévision et au cinéma. Sur son premier album, “Julie Is Her Name”, elle n’est entourée que de Barney Kessel à la guitare et Ray Leatherwood à la basse.
ANNE PHILLIPS
Bien qu’Anne Phillips (née en 1935) ait eu une carrière réussie dans la musique, “Born to Be Blue” (1959) a été le seul album en tant que soliste de jazz qu’elle ait enregistré dans la fleur de l’âge. Par la suite, elle devint l’une des accompagnatrices des plus respectés et demandés en studio, chantant sur d’innombrables sessions d’enregistrement. Elle a également écrit, arrangé et produit de nombreuses publicités, mais n’a pas enregistré d’autre album vocal en solo avant 2001! “Born To Be Blue” la présente entourée de brillants musiciens de jazz, tels que Mundell Lowe, Doc Severinsen, Milt Hinton, et le batteur Osie Johnson.
Patrick DALLONGEVILLE
Paris-Move, Blues Magazine, Illico & BluesBoarder
PARIS-MOVE, June 2nd 2023
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https://www.youtube.com/watch?v=GSDNBJ8v8g0
https://www.youtube.com/watch?v=SEj4EMfX3rM&t=1s
https://www.youtube.com/watch?v=gCGNYJOrebA
https://www.youtube.com/watch?v=w_gLXbpvQWk