Shaolin Temple Defenders – Chapter II: Gettin’ The Spirit – CD

Music’ Action Prod – www.musicaction.fr
Blues
Et voilà un modèle de ce que l’on peut appeler du ‘wild soul funk’: un funk diablement efficace, au beat assassin et auquel personne, non personne, ne pourra rester indifférent. Même le plus timide des danseurs du dimanche ne pourra se retenir ; tout en lui sera plus fort que sa timidité maladive et sous l’impulsion de ce funk d’enfer, il ira lui aussi tanguer au rythme hypnotique de ces Shaolin Temple Defenders (STD pour la suite…).
 
Fidèles aux sonorités et arrangements des orchestres soul & funk des 60’s et 70’s, les STD auraient pu être sans aucun problème l’orchestre de Otis Redding ou de James Brown tant le talent de ces musiciens est énorme. Le son est lui aussi, énorme, conforme à ce mur sonore qui faisait les beaux jours des groupes funk des 70’s. Les cuivres sont étincelants, lumineux, et brilleront intensément même dans le plus sombre des salons. Et puis un opus avec une telle énergie et une telle patate redonnera vie et carrure à la plus rachitique des chaînes stéréo, croyez-moi, et le mieux, sans doute, c’est qu’elle vous demandera à le repasser nuit et jour, cet opus-là !
 
Côté chant, rien à dire, avec la voix de ‘The Lion of Bordeaux’, chanteur aux multiples facettes qui rugit et vous charme, sans oublier les choristes de The Gang of Divas, et les ‘guest stars’ comme Dionne ‘diva’ Charles (Ray Charles) sur ce très beau ‘Message to the Soul Sisters’, et la toujours sublime Martha High (ex-choriste du parrain de la soul, le grand, l’immense James Brown) dont la voix me fait frissonner à chaque fois, comme ici, sur ‘Don’t Tell Me It’s Over’. Deux titre qui valent à eux seuls l’achat de cet excellent CD.
 
Depuis 2004, les STD se sont donnés pour mission de défendre le temple de la soul et du funk façon ‘vintage’, et cet opus en est un superbe témoignage. Un opus à acquérir dès qu’il sera dans les bacs, ou en le commandant sur www.musicaction.fr
 
Un disque que l’on classera, après l’avoir écouté jusqu’à l’usure, entre Otis Redding et James Brown, sur l’étagère des meilleurs albums de funk.
 
PS : Et puis comme pour tous ces groupes que nous aimons, à Paris-Move, surtout, surtout allez les voir en concert !
 
Frankie Bluesy Pfeiffer
 
 
Shaolin Temple Defenders