| Blues |
Il faudra, un jour, réunir sur une même scène, ou du moins sur un même disque tous ceux qui ont marqué le Tremplin du Festival Blues sur Seine car plus le temps passe et plus on s’aperçoit que sont passés sur la scène du CAC Georges Brassens de Mantes La Jolie des artistes et des groupes qui marquent le Blues de leur empreinte. Lauréats heureux ou malheureux, ils sont très nombreux à avoir non seulement confirmé, mais imposé un style, leur style.
Mountain Men est de la trempe de ces derniers, ceux qui ont imposé leur style, leur marque au fer rouge sur le blues. Une reconnaissance acquise dès le Tremplin BSS 2006, puis au FestiBlues de Montréal en 2007, avant un passage remarqué à Memphis, dans la catégorie solo/duo du ‘International Blues Challenge’ organisé par la Blues Foundation, deux passages au festival de Cognac et une tournée aux USA.
Beaucoup de musiciens vous le confirmeront d’ailleurs, le duo est une formule toute aussi délicate à réussir qu’un trio car il faut non seulement combiner deux talents, mais aussi deux personnalités, et ici, à Mountain Men, ce sont de sacrées personnalités que vous avez face à vous: d’un côté Mathieu Guillou, dit Mr Mat, un talentueux chanteur-guitariste, et de l’autre un harmoniciste aussi habité que doué, Ian Giddey, dit Barefoot Iano.
La combinaison de ces deux grosses personnalités hautes en couleur se traduisit en 2006 par un premier opus, ‘Mat et Iano’, que je vous recommande de vous procurer d’urgence car il s’épuise, et vite, vu la notoriété croissante du duo. Un premier album très apprécié et qui laissait entrevoir tout le potentiel que les deux compères avaient là, quelque part à portée de doigts. Un album annonciateur de l’excellent opus que le duo nous offre maintenant.
Avec Mister Mat et Bareffot Iano vous êtes embarqués dans toutes les contrées où le blues a maturé, et autant certaines de leurs compos auraient pu être signées Robert Johnson revisitées par Mountain Men, autant le duo sait aussi outrepasser les frontières des douze mesures pour se peaufiner un blues aux couleurs plus perso. Un Robert Johnson qui aurait sans doute fortement apprécié la version made by Mountain Men de son ‘Steady Rollin’ Man’, l’une des trois reprises sur les treize titres proposés sur ce ‘Spring Time Coming’.
Parmi les titres alignés, impossible de faire l’impasse et de ne pas vous citer le très beau ‘Golden Age’, un ‘She Shines’ bourré d’émotion et l’excellent, le superbe ‘Blues Before My Time’, sommet de cet opus et que complète une reprise totalement remaniée par le duo de la fabuleuse chanson de Jacques Brel, ‘Les Marquises’. Une chanson qui termine l’album en beauté, avec cette émotion comme seule savent la transmettre de grands artistes, et indiscutablement ces deux là, en sont, de grands artistes.
Respect, Men.
Respect, Mountain Men.
Frankie Bluesy Pfeiffer
A consulter également:
http://www.myspace.com/mrmatmountainmen
Roots, Roots, Roots, en veux-tu, en voilà…!!!
Fidèles dépositaires de la tradition ancestrale, nos deux compères que sont Mathieu Guillou, dit Mr Mat, super chanteur-guitariste, et Ian Giddey, dit Barefoot Iano, à l’harmo, rendent hommage à une musique qui leur parle…et qui ne manque pas de nous évoquer le deep sud et l’âme des esclaves noirs. Harmonica et guitare vous heurtent de plein fouet dés les premières secondes et ne vous lâchent plus! On est loin de la puissance musclée des formations dotées de rythmique, mais je peux vous dire que ça déménage et que ça fait le vide autour de soi.
Du blues authentique qui vous prend aux tripes, pour ne plus vous lâcher.
Fidèles dépositaires de la tradition ancestrale, nos deux compères que sont Mathieu Guillou, dit Mr Mat, super chanteur-guitariste, et Ian Giddey, dit Barefoot Iano, à l’harmo, rendent hommage à une musique qui leur parle…et qui ne manque pas de nous évoquer le deep sud et l’âme des esclaves noirs. Harmonica et guitare vous heurtent de plein fouet dés les premières secondes et ne vous lâchent plus! On est loin de la puissance musclée des formations dotées de rythmique, mais je peux vous dire que ça déménage et que ça fait le vide autour de soi.
Du blues authentique qui vous prend aux tripes, pour ne plus vous lâcher.
