Metal

Depuis plus de vingt ans, Mass Hysteria partage de bonnes vibrations avec son public. Ou plutôt ses publics. Les gilets jaunes authentiques – hors black blocs – de “World On Fire”, les victimes du Bataclan de “L’Enfer Des Dieux”, et plus généralement les cas sociaux – les “sans dents” du président Hollande – de “Chien De La Casse”. Le wall of death initié par le groupe au Hellfest 2016 est resté dans la mémoire collective. En 2019, la figure imposée sera donc le circle pit… auquel près de 50.000 furieux, chauffés à blanc par No One Is Innocent, Dagoba et Ultra Vomit sur cette même Mainstage 2, vont se livrer corps et âme. Les paroles de Mouss Kelai, très travaillées, ressortent dans un mix qui lui est favorable. Ses harangues, trop nombreuses pour ne pas casser le rythme, aussi. On regrette également que ce qui fait le sel des titres forts – l’harmonica de “Vae Soli”, le chant grégorien de “Se Brûler Sûrement”, le clavier de “Tout Est Poison” – provient de simples samples. L’heure de visionnage – qui passe trop vite – du blu ray annexé confirme que le Hellfest, c’est plus que du metal: c’est un état d’esprit.

Charlotte B.
PARIS-MOVE

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Egalement disponible depuis le 23/10/2015: “Matière Noire” (chroniqué ICI sur Paris-Move).

Tournée “Le Gros 4” avec Mass Hysteria, Ultra Vomit, Tagada Jones et No One Is Innocent.
Réservations sur Digitick ICI