| Garage Rock, Post-Punk |
Quizz: quels points communs existe-t-il entre The Oh-Sees, Brian Jonestown Massacre, Television, Fat White Family, Wire, les Buzzcocks et The Cure? Ne cherchez pas plus loin, c’est patent: de Mush et Tramhaus à ce que maints paresseux (ou opportunistes) press-agents désignent de nos jours sous le terme-valise de post-punk perdurent pour racines le Soft Machine de 66/67 et le Floyd de Syd Barrett. Se dissimulant depuis son Indiana sous le moniker transparent de (EM), Eddie Mead définit sa musique comme un croisement entre garage rock, post-punk, shoegaze et psychédélisme. À la tête de pas moins de cinq LPs autoproduits, celui-ci s’obstine en effet à distiller sa propre musique depuis son home-labo, comme si le confinement avait toujours été son environnement naturel. Aussi lo-fi qu’il pût être toléré voici une vingtaine d’années, ce LP réédité ces jours-ci en vinyle dévoile la même impavide inventivité que celle dont firent preuve jadis les Byrds de “Fifth Dimension”, le Brian Wilson de “Vegetables”, le Pete Townshend de “Disguises”, le 13th Floor Elevator de “Easter Everywhere” et le Love de “Da Capo”. Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se recycle!
Patrick DALLONGEVILLE
Paris-Move, Illico & BluesBoarder, Blues & Co
PARIS-MOVE, March 18th 2025
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