| Jazz |
C’est par une belle matinée ensoleillée par ce beau soleil Texan que je rencontre le guitariste Darin Layne. L’homme est joyeux, sympathique, et je deviens l’ami de son chien en quelques secondes. Dans son studio, des tas de belles guitares sont accrochées au mur. Je suis là avec Ilene, car nous le rencontrons en vue d’une collaboration scénique. Impossible pour moi de ne pas voir en lui les mêmes qualités d’écoute et d’appréciations que celles de notre ami Olivier Cahours. Les différences entre les deux hommes sont principalement géographiques, et donc également culturelles, mais pour le reste, la précision est sans aucun doute la base de leur qualité.
Nous buvons une limonade, puis avant de partir, Darin Layne me remet ses albums, dont celui-ci, le dernier, D Shack, et après quelques écoutes, comment ne pas tomber sous le charme de cet album comme celui de Grazzia Giu, dont je vous parlais il y a peu et dont vous pouvez retrouver la chronique ICI, sur Paris-Move.
D Shack débute par le titre “Winter”, et tout de suite on peut repérer les inspirations folk, jazz, rock, avec un jeu très maitrisé entre les deux comparses qui jouent sur cet album, aussi excellent l’un que l’autre. Inutile d’être un fan de guitare pour écouter cet album, facile d’accès, bien que d’une complexité réelle dans les compositions et les interprétations. Chacun y trouvera de quoi rêver, entre poésie, nostalgie, voyage dans le temps et les espaces sonores. De quoi tourner en boucle sur vos platines pendants deux longs mois pour exploiter toutes les subtilités de D Shack.
Faire un CD réalisé par un duo de guitaristes n’est pas chose facile, et pourtant Darin Layne et David Pulkingham excellent dans ce genre musical avec le magnifique CD Stringlogy (2017), Poison Flower (2014) et le magnifique Left Of Sunday Afternoon de 2018. Aucun de ces albums n’est marqué par le temps, comme c’est souvent le cas lorsque les réalisations sont purement acoustiques.
Tous les albums de Darin Layne sont disponibles à la commande ICI
Nous lâcherons ici une petite indiscrétion en vous annonçant que Darin Layne intègre l’équipe de Ilene Martinez aux USA, d’une façon très naturelle, car une même vision artistique les rapproche, comme c’est le cas avec notre équipe européenne composée de Olivier Cahours et Maxime Perrin.
Passion des guitares, des sons, des mélodies bien ficelées, c’est ce que vous trouverez sur l’ensembles des albums proposés ici. J’aurais tendance à considérer D Shark comme un peu à part, le genre de bel album qui à mon sens marque une évolution radicale de l’artiste. En effet, ici on va à l’essentiel, pas de place pour des pirouettes sonores qui tombent du ciel, une précision de jeu poussée a l’extrême sans sacrifier à la musicalité. Autant de qualités que l’on retrouve aussi chez Olivier Cahours. Les points communs entre les deux artistes sont flagrants, et comme je le disais, les différences ne sont que culturelles, conséquence d’un distance géographique.
Il y a bien des années, Darin Layne a eu l’occasion de jouer dans les plus beaux clubs de jazz parisiens, et en regardant ces quelques vidéos en fin d’article, vous comprendrez pourquoi les rédactions de Paris-Move et de Bayou Blue Radio ne pouvaient qu’attribuer le logo des “indispensables” à l’album D Shack.
Thierry Docmac
Correspondant aux USA
Bayou Blue News – Bayou Blue Radio – Paris-Move
PARIS-MOVE, April 4th 2022
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Le site internet de Darin Layne: ICI